Minute cynique… Thuram, footballeur chouchou, champion du monde du ballon rond, formé dans les clubs nationaux, coaché, entraîné, sélectionné, sur ses capacités, jusqu’en équipe de France, a été victime de racisme systémique de l’État, vous pensez bien.
Et son gosse, élevé dans une famille aisée, porteuse, suit aussi un parcours cousu de fil blanc, en France, dans ce pays au racisme systémique. Se retrouve également, dans la mire des sélectionneurs nationaux.
Et voilà que le gamin gâté crache à la figure d’un joueur blanc.
Ca ne peut pas être raciste, vous pensez bien, il est noir et un noir, ça ne peut pas être raciste, c’est évident.
Son cher papa, tout à sa philosophie, au ras du zinc du comptoir, explique que c’est un geste involontaire. Après plusieurs dizaines de visionnages des video, c’est évident, c’est involontaire.
Et si papa le dit, ça ne peut être que vrai.
De toute façon, le premier qui dit que Thuram est de mauvaise foi, sera immédiatement taxé de raciste, non mais des fois.
Heureusement, pour certains joueurs qui vieillissent mal et n’assument pas de n’avoir que le bac et pas l’agrégation de philosophie, il reste l’argument ultime : la dénonciation pavlovienne du racisme.
Lilian : tais toi, tu gâches nos souvenirs de 98.