Edouard Drumont a écrit en 1886 « La France juive » (150 rééditions) pour dénoncer « le privilège juif » : « Le seul auquel la Révolution ait profité est le Juif. Tout vient du Juif ; tout revient au Juif. Il y a là une véritable conquête, une mise à la glèbe de toute une nation par une minorité infime mais cohésive, comparable à la mise à la glèbe des Saxons par les soixante mille Normands de Guillaume le Conquérant. Les procédés sont différents, le résultat est le même. On retrouve ce qui caractérise la conquête : tout un peuple travaillant pour un autre qui s’approprie, par un vaste système d’exploitation financière, le bénéfice du travail d’autrui. Les immenses fortunes juives, les châteaux, les hôtels juifs ne sont le fruit d’aucun labeur effectif, d’aucune production, ils sont la prolifération d’une race dominante sur une race asservie. »
La suite est connue.
Les futurs planificateurs et auteurs de massacres et de violences génocidaires se sont toujours présentés comme les victimes d’une oppression monstrueuse. A partir de l’exploitation de faits réels ou mensongers décrits sans contexte, ils bâtissent une idéologie qui justifie l’élimination des ennemis qu’ils se sont fabriqués.
Ces épisodes de paranoïa collective surviennent dans les périodes de tension extrême quand les individus se vivent dépossédés, démunis, humiliés. Le sentiment d’impuissance qui se généralise ne peut être calmé que par la mise en accusation et l’exécution de coupables.
Des démagogues, porteurs des mêmes émotions et avides de prendre le pouvoir qu’ils estiment leur être dû, cultivent les haines et les ressentiments de populations livrées à elles-mêmes et sans protection.
Comment fut préparé le terrain de la haine de l’Homme blanc
Les mensonges répétés sur Israël depuis des dizaines d’années par les palestiniens, les islamistes et leurs idiots utiles occidentaux ont préparé le terrain à la haine de l’homme blanc. L’homme blanc, tout comme Israël, est le seul prédateur impérialiste et colonialiste, raciste, tueur d’enfants et d’adultes innocents. Il doit être remplacé et éliminé à moins qu’il ne se soumette à la suprématie de ceux qui utilisent leur victimisation comme une arme destinée à leur assurer un pouvoir absolu.
© Charles Rojzman