
Joe Biden vient de franchir la barre fatidique des 270 grands électeurs et sera investi 46ème président des Etats-Unis le 20 janvier 2021, après que les représentants de chacun des 50 Etats américains aient élu le 14 décembre formellement le ticket démocrate: les 30 000 voix d’avance obtenues par le démocrate dans l’état-clé de Pennsylvanie ont mis fin à une Présidentielle inédite, où, après avoir vu des débats où les micros furent à raison « bridés » afin d’éviter que se répétât le peu glorieux balagan du premier débat, on aura pu, incrédules, scandalisés, voir de nombreuses chaînes « couper le sifflet » au Président sortant, lequel n’eut de cesse que de dénoncer des fraudes dans le déroulement du scrutin.
C’est avec un score bien plus serré que ne l’avaient anticipé les instituts de sondage que l’ancien vice-président d’Obama triomphe aujourd’hui d’un Donald Trump atypique, au style inédit, twitteur compulsif, auquel l’Histoire saura rendre raison sur bien des points comme elle aura à cœur de lister les manquements.
A noter: Si Kamala Harris, sénatrice de Californie et colistière de Joe Biden, est la première femme à occuper la fonction de vice-présidente du pays, Biden sera pour sa part le Président plus âgé, puisqu’il aura 78 ans lorsqu’il s’installera dans le Bureau ovale.
En campagne, le candidat Biden avait promis d’œuvrer à restaurer « l’âme de la nation ».
Tribune juive reviendra en détails sur les enjeux de la Présidentielle américaine.
Ô tempora. Ô mores. Nous revient avec un brin de mélancolie la classe avec laquelle George Bush céda « la place » à Bill Clinton en 1993.