
Nombreux, nous ne voulons même plus débattre ad nauseam de ce qui in fine relève de la provocation communautariste, de l’entrisme islamiste, de l’imposture la plus éclatante.
C’est juste que jeudi, alors que se tenait une commission de l’Assemblée nationale dont l’objet était la précarité causée par le Covid-19 sur les enfants et la jeunesse, Maryam Pougetoux, syndicaliste étudiante de l’UNEF connue à présent de quelques-uns, s’est présentée, voilée et vêtue du hijab, comme le lui permet … la Loi, une Loi qu’elle et ses pairs utilisent à bon escient : la règle de la chambre basse, comme le principe de la laïcité édicté en 1905, n’interdisent pas à Maryam Pougetoux de porter son voile, y compris lorsqu’elle est auditionnée à l’Assemblée, où les personnes auditionnées -et les visiteurs – n’ont pas interdiction de porter des signes religieux, cette interdiction concernant seulement les députés, lesquels ne peuvent ostensiblement faire état d’une croyance religieuse.
De députés ont quitté la salle pour marquer leur désapprobation.
Voilà la querelle réouverte, et elle le sera tant que certaines porteront le voile par militantisme et qu’un changement courageux du règlement ne se fera pas, obligeant les personnes auditionnées à avoir la tête découverte : cette faille était imprévisible… Qui se fût douté qu’un jour nous en arrivions à ce point de rupture.
Alors que certains évoquent un « buzz » inutile qui occulte le travail de fond et que d’autres déplorent que la question du voile hystérise le débat, le CCIF s’est jeté sur « l’affaire » avec une gourmandise non dissimulée : la Loi était pour « eux » !
A ces officines, redisons que les représentants de la République exercent leur seule liberté d’expression en se levant pour exprimer la dimension politique du port du voile.
Evidemment, la réplique attendue fusa : nous étions dans la discrimination.
Argument rejeté, dans la mesure où nul n’a demandé à cette syndicaliste de se dévoiler, de retirer son uniforme politique, a répondu Esprit laïque.
Soutien à ces députés qui, en partant, ont sauvé l’honneur d’une classe politique ambigüe, lâche, responsable de l’état du pays, faute à ses atermoiements sur les questions du voile, du burkini, et j’en passe.
Les dés sont … pipés…
… Et les Députés dignes de ce nom devront trouver quelque courage : De Latifa Ibn Ziaten qui entre, voilée, donner conférence au sein des écoles à Myriam Pougetoux qui elle, fait mine de ne pas comprendre qu’il serait républicain d’ôter cet accessoire au sein de l’Assemblée, les Français, pour beaucoup, ont décidé d’être inflexibles face à « ce » qui tenterait de faire davantage vaciller leur République.
Pour rappel, la donzelle a déjà été sur le devant de la scène en mai 2018, alors qu’elle était présidente de l’UNEF à Paris IV-Sorbonne: Son apparition en tant que représentante syndicale dans un reportage de M6 lui avait valu une déferlante de critiques venues de tous bords.