Qu’il s’agît de Libé sous la plume de notre Gendron national ou de France Info, France Inter, Le Monde, et bien d’autres, honte à la presse française laquelle se prostitue, se livrant à des prouesses difficiles à imaginer pour ne surtout pas dire … du bien … d’Israël, et pour en dire carrément le plus de mal possible, la chose étant déguisée sous moult artifices, allant de l’omission, d’un oubli fâcheux, d’un silence fracassant, et, lorsqu’elle est sommée de s’exprimer, à un ramassis de mensonges, lesquels nous sont vendus emballés sous de grosses ficelles et des artifices on ne peut plus grotesques.
Hier, alors que se signaient à Washington Les accords d’Abraham et que Libé titrait sur les Palestiniens, dindons de la farce, ( alors même que les Emirats ne cessaient d’exhorter Gaza à changer de comportement ), Hier donc, alors que, concomitamment, les roquettes pleuvaient sur l’Etat hébreu comme chaque jour, juste un peu plus fort forcément pour ces auto-exclus de la fête, hier, alors que Ashdod était touchée et que des blessés se comptaient, Le Monde, lui, sans doute ignorant des relations de cause à effet qui donnent son sens à une phrase, titrait:
Frappes israéliennes sur Gaza, nouveaux tirs de roquettes vers Israël
Une image accroissait le mensonge du traitement malhonnête de la chose:
« L’armée israélienne bombardait, mercredi matin 16 septembre, des sites de la bande de Gaza dans la foulée de tirs de roquettes vers l’Etat hébreu, selon des sources sécuritaires palestiniennes », pouvait-on encore lire, ahuris.
Puis, venaient, comme à reculons et dictées par un professeur qui corrige une mauvaise copie: « Des premières roquettes avaient été tirées mardi soir vers Israël , à l’occasion de la signature, à Washington, des accords de normalisation des relations entre l’Etat hébreu et deux pays arabes. […] Il y a actuellement un barrage de roquettes vers le sud d’Israël », a annoncé mercredi matin l’armée israélienne sur son compte Twitter, faisant ensuite état de 13 roquettes tirées depuis Gaza, dont huit ont été interceptées.
Enfin, Cherry on the cake, une signature: Le Monde avec AFP