Tribune Juive

Michel Rosenzweig. L’obscénité de l’état sanitaire

Non seulement l’état belge est en coma dépassé, mais ses corps constitués et intermédiaires également. Plus grave encore, c’est toute la classe politique de la particratie qui hiberne, encore plus grave, c’est tout le milieu universitaire scientifique qui reste mutique face à cette hystérie sanitaire. Certes il y a quelques cartes blanches, trop peu nombreuses, qui dénoncent cette folie hygiéniste qui corrompt, pourrit et dénature nos vies, mais c’est largement insuffisant pour provoquer un électrochoc.
Je l’ai déjà écrit dans mes articles précédents, la communauté scientifique belge est absente, mutique, inexistante sur les deux grandes chaînes de radiotélévision. Seuls les imposteurs choisis et mandatés par les pouvoirs publics se livrent à leurs prestations médiocres, toxiques, mensongères, morbides tous les jours à 11h dans une séance de communication et un décor sinistre digne de l’ancienne RDA.

Des phrases prononcées dans un français approximatif et en flamand de manière robotique sans aucun état d’âme pour ne rien dire. Ils exécutent les ordres et les consignes que le gouvernement illégitime leurs a donnés, pas un pour racheter l’autre dans leur obscène mise en scène, cela frise la pornographie politique et scientiste.

Quand on assiste aux prestations des deux scientifiques  à qui le pouvoir a semble t-il autorisé la parole, on a de la peine pour eux, l’un, l’épidémiologiste Yves Coppieters (ULB), qui arbore en permanence son sourire d’ange, sans jamais oser pousser un véritable coup de gueule et l’infectiologue Leila Belkhir (UCL), qui essaye de dire très timidement autre chose.

Même le Pr. émérite en maladies infectieuses à l’ULB et au CHU Saint-Pierre, Nathan Clumeck, dont on aurait pu attendre autre chose, déclarait déjà en avril à propos du masque :

« Je souhaite que la population s’en serve à la fin de la crise. Les masques sont utiles ! Ils filtrent à 98%, si pas plus, et dans les deux sens. À la sortie du confinement social, on pourrait arriver à ce que j’appelle un autoconfinement : chacun porte un masque. Il se protège lui-même des autres, et il protège les autres ».
Voilà qui était clairement annoncé, la suite nous la connaissons, un autoconfinement généralisé.

Est-ce par lâcheté, par crainte de subir des retombées professionnelles ou sont-ils vraiment tous d’accord avec ces mesures inacceptables, je n’en sais absolument rien.
Quoiqu’il en soit, le constat est terrible, pas un seul scientifique de haut niveau dans ce pays capable de venir sur un plateau pour dire que cela suffit!
Oui cela suffit d’interdire aux gens de respirer à l’air libre en rue et même en pleine forêt alors qu’il n’y a plus d’épidémie.
Cela devient obscène.
© Michel Rosenzweig

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