
Est-ce en fonction de la représentativité de LFI que les français ont droit plus souvent qu’à leur tour aux inepties et aux autres pétages de câble d’un Jean-Luc Mélenchon ? Pourquoi son avis est-il sollicité aussi souvent et pourquoi lorsqu’il sort, comme il en a coutume, une énième ineptie, une Apolline de Malherbe ne le recadre-t-elle pas.
En ce 16 juillet, alors que nombreux aimeraient bien une forme de pause en guise de respect pour les Raflés du Vél’ d’Hiv, outre qu’ils devront accepter qu’une fois de plus nos dirigeants soumis devant les saillies antisémites qui fleurissent en veux-tu en voilà se confondissent en commémorations et promesses jamais tenues, il nous faudra encore dénoncer le leader de La France Insoumise, le Parti toujours prompt à défiler pour les causes les plus improbables, le parti qui revient, escarcelle vide, à chaque scrutin, colère et venimeux.
Il nous faut une fois de plus dénoncer donc celui qui s’est auto-proclamé La République, celui qui s’est perdu à force que de se vautrer, celui qu’on ne connaît plus que pour ses saillies et autres vaines querelles, l’ami de Clémentine, Caroline et Esther, celui qui trouve naturel qu’un de ses pairs aille crier au PR qu’il est son employé, celui dont nous avons expérimenté, en infiltrant sa base, l’antisémitisme ambiant des troupes, et qui vient, cette fois, jouant fort mal à l’ingénu et pensant de surcroît faire dans la subtilité, nous ressortir, concernant les Juifs, l’accusation de peuple déicide, Celle qui fut de mise lors des pogroms, croisades, persécutions de l’inquisition espagnole, L’accusation qui servit de justification à la Shoah et que le Concile Vatican II[1] corrigea puis annula en 1965.
C’est que, sur une chaîne d’infos en continu, La République C’est moi répondait à la question d’une journaliste qui, après l’avoir sollicité sur la rencontre entre le PR et « un » Gilet jaune ( sic ), se piqua de lui demander, dans une formulation à tout le moins surprenante, si les forces de l’ordre devaient, tel Jésus sur la croix, ne pas … répliquer...
Alors que notre homme déclara trouver « normal » que tout un chacun pût admonester le PR dans les termes les plus triviaux, le voilà qui se lança, dans une envolée qu’il voulut lyrique et qu’il entonna comme on éructe, imputant aux seuls Juifs le martyr infligé au Christ et contribuant, s’il le fallait, à aider à la propagation de la haine du Juif, tant dans ses rangs qu’au sein de ceux qu’il courtise et que chacun désormais a identifiés.
Se vautrant dans l’abjection la plus vile mais encore la plus servile, l’auto-proclamé Incarnation de la République, oublieux qu’il s’était jusqu’alors revendiqué agnostique et laïque, nous ressortit du tréfond son catéchisme obscurantiste, tel un cri qu’il n’aurait su contenir, Une jouissance perverse qui est décidément la marque de ce personnage de peu, cet être immonde qui s’enfonça prestement dans un pataquès foutraque, nous rappelant une fois encore que le costume d’Elu de la République n’était pas taillé pour les êtres de cette engeance, tout philosophes fussent-ils, escortés de compères à son image, boules de haine et de vaine violence se donnant le bras et cherchant pathétiquement quelque camera complaisante.
Qu’on ne me vende pas ses titres de philosophe et d’homme forgé à l’Art oratoire et qu’on regarde en lui tout ce qui a trait à la prostitution la plus dégradante : il s’est perdu, si jamais il a été quelque chose. A copiner avec la lie. Avec la haine juive dans ce qu’elle a d’originel.
J’en sais, naïfs et vains, qui attendent de lui des excuses.
Qu’à Dieu ne plaise.
Réjouissons-nous simplement de ces masques qui tombent.
Rangeons à son passif ce dernier propos boiteux, ignoble et délirant.
Replaçons à la place qui lui revient cet imposteur qui se mêle de raconter l’Histoire, quitte à recycler, à l’instar de ses mentor, le plus ringard des poncifs antisémites,
Regardons-le encore, mais à distance, dénoncer une énième instrumentalisation de la justice lorsque le vise une enquête préliminaire pour abus de confiance et recel et que la justice soupçonne son Parti d’avoir employé des assistants parlementaires.
C’est lui, là, que demain vous verrez s’en retourner, toute honte bue, courtiser l’islamisme le plus abject et puis, à la grâce de quelque grand écart dont il a le secret, s’en revenir soutenir les revendications les plus extrêmes de ses amies qui ont souillé la lutte féministe.
[1] Le IIᵉ concile œcuménique du Vatican, plus couramment appelé concile Vatican II, est le XXIᵉ concile œcuménique de l’Église catholique. Il est ouvert le 11 octobre 1962 par le pape Jean XXIII et se termine le 8 décembre 1965 sous le pontificat de Paul VI.