L’Antigone des benêts, la rapteuse de l’Affaire Floyd, l’icône de ceux qui étaient en quête d’un porte-parole, quel qu’il fût, pourvu qu’il brandît et portât haut et fort la voix de toutes les victimes que l’on sait, l’aubaine des chaînes en continu, bref, Assa herself, sœur d’Adama Traoré et d’une floppée d’autres, avait pourtant prévenu dans un tweet pour le moins étrange qu’en cas de « tache de peinture« , de disparition de l’œuvre ou « d’une » lettre, « le seul responsable serait le syndicat de police Alliance ».
La fresque de la polémique, l’objet de la discorde, œuvre d’un collectif d’artistes locaux, avait été inaugurée il y a peu en présence du maire communiste Azzédine Taïbi.
Alors même que les artistes étaient mis en demeure vendredi dernier par le préfet de Seine-Saint-Denis de supprimer le mot « policières » qui était adjoint aux violences dénoncées et évoquaient, selon Azzédine Taïbi, les comportements inadmissibles de certains policiers qui outrepassaient leurs droits, Ne voilà-t-il pas que ladite fresque, qualifiée « d’expression artistique et pacifiste, en soutien et hommage à toutes les victimes de l’injustice« , a été vandalisée cette nuit, recouverte de graffitis, dans des circonstances encore inconnues! Qui a ajouté ces tags peu poétiques : « Extorsion, vol, stop aux Traoré » et « Braqueur de femmes [sic] enceinte« .
Christophe Castaner, qui avait estimé le lendemain sur Twitter que l’œuvre mettait « en scène un amalgame honteux entre racisme, violence et forces de l’ordre« , doit-il être interrogé. Alliance? Ou quelque groupe un peu … véner…
C’est Assa Traoré qui dira!
Moi je dis: Pauvre George Floyd… Mêlé à « tout ça »