
Ils étaient parait-il au moins 2000 protestataires le soir du 19 avril, Place Isaac Rabin, masque sur le visage, et drapeaux noirs étendus pour prétendre vouloir sauver la démocratie israélienne.
Flambeaux à la main et pancartes injurieuses, menaçantes, ou calicots hostiles, ils respectaient les mesures de distençiation imposées par l’épidémie de coronavirus.
Ils se distinguent de la majorité du peuple juif car ils démontrent ainsi que pour eux il ya a des lois que l’on doit respecter, et d’autres qu’ils peuvent profaner.
Je ne peux m’empêcher de noter que cette foule n’a jamais manifesté ainsi son soutien aux populations civiles du Sud d’Israel victimes des bombardements de missiles palestiniens de Gaza, ni exprimé sa compassion pour les victimes du terrorisme palestinien à Jérusalem ou en Judée Samarie.
Leur courage, ils ne savent le démontrer que ce soir-là, sur la Place Rabin. à Tel Aviv: selon ces manifestants bruyants mais disciplinés, la démocratie est en danger.
De plus, selon leur porte-parole Yair Lapid, la démocratie israelienne est morte tant que Benjamin Netanayaou n’a pas quitté le gouvernement.
Alors que le pays traverse une crise politique inédite, avec une crise sanitaire sans précédent, tous ceux la réclamaient que Benny Gantz ne fasse aucun accord avec Bibi.
Se rendaient-ils compte qu’ils étaient justement en démocratie, puisqu’ils pouvaient librement manifester leur haine contre le Premier Ministre.
Etaient-ils conscients que s’ils vivaient sous un autre régime et notamment sous celui dont ils souhaitent l’avènement , ce type de manifestation serait interdit, voire réprimé.
Leur slogan « Pour la Démocratie » est clairement un mensonge, car leur but réel et obsessionnel est de faire « tomber » Bibi, Se débarrasser de BIBI car ils n’acceptent pas les résolutions de ce Premier Ministre qui fait de Jérusalem unifiée la capitale d’Israël, et qui s’est engagé à annexer des territoires palestiniens en accord avec les Etats-Unis, et conformément au « Deal du Siècle » annoncé par Donald Trump.
Il vouent une même haine gratuite tant à l’encontre de Bibi qu’au président des USA Donald Trump.
Ils mettent le départ de Bibi de la scène politique au-dessus de l’intérêt de l’Etat d’Israël.
Leurs manifestations ont eu un effet certain. Ils ont ainsi incité l’Union Européenne à menacer Israël. Bien qu’ils scandent « Nous ne renoncerons pas » – sous entendu au départ de BIBI -, ils vont certainement renoncer face à L’UE.
L’UE qui, en pleine crise du Coronavirus et en dépit des milliers de morts de citoyens européens, italiens, français, allemands, espagnols, belges, et autres, trouve le temps de sermonner l’Etat Juif par l’intermédiaire de Mélody Sokhravitz, conseillère de Benny Gantz: Plusieurs diplomates européens ont adressé à Benny Gantz un avertissement selon lequel il y aura des conséquences fâcheuses entre l’UE et Israël, notamment si le gouvernement mettait en application l’extension de la souveraineté israélienne sur la vallée du Jourdain et sur les localités juives de Judée Samarie.
Et bien sûr cette représentante de Bleu Blanc a assuré ses interlocuteurs que son parti et son chef Benny Gantz influeront depuis l’intérieur du Gouvernement pour empêcher cette démarche.
Est-ce cela la défense des intérêts d’Israël . J’en doute. Ce n’est certainement pas le désir de la majorité des électeurs. Faut-il rappeler à ces activistes de gauche que la démocratie c’est le respect de la volonté de la majorité des votes qui sont exprimés à chaque élection.
Or, malgré l’appui du parti Israël Beteinou et des partis arabes antisionistes, la gauche a perdu. Elle n’a proposé aucun autre programme sinon celui de s’employer à faire tomber l’actuel Premier Ministre.
Leur projet essentiel est d’abattre Netanyaou car par la-même, cela entraînerait la chute des partis religieux orthodoxes et affaiblirait leur rôle et influence que la Cour Suprême rêve de leur ravir .
Leur but évident est d’instaurer dans un premier temps en Israël une dictature laïque extrême, puis de dénaturer l’essence d’Israël ,et enfin d’ ôter à l’Etat juif le judaïsme qui est la raison de son existence.
A l’inverse, nombreux sont ceux parmi les israéliens fiers de l’être qui pensent que ces manifestants aux intentions morbides quand ils arborent leur drapeau noir sont le pire des dangers qui menacent Israël.et sa démocratie.
Avec leur drapeau noir plutôt que le « Bleu Blanc qui sont les couleurs de leur parti minoritaire et celles d’Israël ils assombrissent l’avenir et la sécurité de leur nation.
Alors que jusqu’à présent les juifs orthodoxes étaient appelés « les noirs » en raison de leur costume, de leur redingote et de leur chapeau noirs, désormais les nouveaux « noirs » de la société israélienne seront ces manifestants, adeptes d’une idéologie gauchiste, laïque extrême , néo sioniste antireligieuse et farouchement ennemie de Natanayou.
Netanyaou, cet homme d’état brillant et prestigieux qui a pourtant et malgré eux élevé la nation juive au rang des grandes puissances. Il faut lui reconnaître de surcroît qu’il a su gérer avec intelligence et fermeté la crise endémique mondiale du Coronavirus qui a touché la société israélienne bien moins durement que celles des autres pays .