Tribune Juive

Michel Rosenzweig. Le Golem de Wuhan

Professeur Luc Montagnier

Il a fallu trois mois pour qu’enfin la parole soit entendue.Depuis trois mois des voix dissidentes s’élèvent d’un peu partout pour tenter de dire quelque chose de très embarrassant sur ce Covid-19. Mais le point Godwin du conspirationnisme et du complotisme qui ne sert qu’à discréditer et à écarter toutes les personnes qui s’opposent à la Doxa dominante a très bien fonctionné, jusqu’à présent du moins.

D’abord, l’enquête approfondie du Washington Post

Et puis il y a eu l’enquête approfondie du Washington Post qui évoque un laboratoire de sécurité biologique de niveau 4, proche du marché de Wuhan. Ce laboratoire spécialisé dans les maladies infectieuses étudiait le coronavirus des chauves-souris.

Ces recherches étant considérées comme risquées, le département d’État américain, préoccupé par la norme de sécurité des laboratoires de Wuhan, leur a envoyé, à deux reprises, des mises en garde.

Ensuite le juriste américain Francis Boyle

En janvier également le juriste américain Francis Boyle ancien professeur de droit international, auteur de « Guerre biologique et terrorisme » et « Retour sur les attaques terroristes à l’anthrax« , prétendait aussi que ce virus était une arme biologique échappée d’un labo.

Et puis le prix Nobel de médecine, le Pr Montagnier

Et puis à présent il y a le prix Nobel de médecine, le Pr Montagnier, pour lequel le SARS-CoV-2 serait un virus manipulé par les Chinois avec de l’ADN de VIH, un virus sorti accidentellement d’un laboratoire chinois à la recherche d’un vaccin contre le SIDA.

En réalité la plupart des lanceurs d’alerte qui avaient visionné les premières vidéos de Wuhan avaient déjà compris que quelque chose de grave se produisait et qu’il ne s’agissait pas que d’une simple grippe, comme je l’ai moi-même publié, ainsi que quelques autres, plusieurs fois sur Facebook. Des gens étaient tombés à terre comme des mouches dans les rues tandis que des agents non identifiés en tenue de cosmonaute étaient affairés un peu partout et on pouvait voir ces scènes apocalyptiques dans lesquelles on assistait médusés, avec effroi, au spectacle de ces gens morts ou mourants s’accumuler dans les hôpitaux de Wuhan.

Toutes ces infos étaient disponibles depuis janvier

Toutes ces infos étaient disponibles depuis janvier. Or, aucune Chancellerie occidentale ne semble avoir pris la mesure de ce qu’il se passait en Chine.La Chine qui confinait une ville de 11 millions d’habitants mais qui continuait à laisser partir ses avions partout dans le monde.

XI Jinping qui annonçait fin janvier que la situation était grave. Quand le grand timonier du CCP reconnaît que c’est grave, connaissant la tradition du mensonge du parti communiste chinois, il fallait entendre, comprendre et surtout acter et conclure que c’était très grave.

Et nous étions fin janvier. Mais personne n’a rien vu, ou voulu voir.

Jusqu’au « bal des chiffres chinois »

Ensuite, les chiffres, la ronde des chiffres, le bal des chiffres chinois et cette énormité : 4636 morts, chiffre aujourd’hui revu à la hausse suite à l’embarras des autorités chinoises.

Qui pouvait croire à un chiffre aussi bas ? Il y a eu alors la mise à l’écart de tous ceux en Chine qui avaient tenté de dire la vérité. Disparus, écartés, assassinés peut-être, placés en camp de détention.

Et là encore personne ne s’est douté de rien. Pas vu pas pris.

Et puis il y a eu ces urnes funéraires remises aux familles qui faisaient la queue. Et un calcul des morts revus à la hausse.

L’Europe voit le virus arriver en Italie, partie immergée de l’iceberg chinois

Ensuite, l’Europe voit le virus arriver en Italie où se trouve une importante communauté chinoise. Très rapidement des gens sont contaminés et meurent, la courbe est exponentielle et la barre des 3000 morts est rapidement atteinte en quelques jours.

Or, cette barre est celle du chiffre officiel chinois. Comment pouvait-on encore accepter ce chiffre quand en Italie on comptait déjà plus de morts qu’en Chine en 10 jours?

C’est à ce moment qu’il était clair que l’Italie était la partie immergée de l’iceberg chinois, elle remontait de manière macabre par l’Italie qui exhibait les mensonges chinois : au moins 50.000 morts.

La réalité chinoise cachée, le mea culpa d’Agnès Buzyn

Le rapport entre le nombre de morts et la taille de la population en Italie révélait la réalité chinoise cachée et surtout l’extrême contagion de ce virus.

Et puis il y a eu récemment la destruction par la Chine de tous les documents scientifiques relatifs à l’origine du Covid-19. Et puis la démission d’Agnès Buzin pour se présenter aux municipales, et son mea culpa dans Le Monde, ses aveux, oui elle savait et elle avait fait remonter l’info, sans effet.

Et puis la gestion calamiteuse, les mensonges par omission

Et puis il y a eu le matériel manquant, masques, gants test, vêtements.

Et puis ces mensonges par omissions, ces discours lénifiants de propagande pour fabriquer une opinion et la rassurer, ces injonctions paradoxales de l’idéologie du « en même temps » et la Belgique qui copie toujours la France à l’identique et qui confine le lendemain juste après la décision française.

Et les grandes messes macabres quotidiennes vespérales qui ne disent pas ce qu’il faudrait dire.

Enfin le débat sur le traitement du Pr. Raoult. Ceux qui parlent de médecine et ceux qui la font

Et puis, last but not least, ce débat interminable, plus idéologique que scientifique, sur le traitement du Pr. Raoult, symbolisant et cristallisant tous les clivages, peuple de la France d’en bas, périphérique contre élites des grandes métropoles, le médecin populiste au look Hipster qui pratique une médecine de terrain contre les académiciens en costume cravate qui dissertent dans leurs alcôves feutrées, ceux qui parlent de la médecine, et ceux qui la font.

On a vu sortir de nulle part des cohortes de spécialistes, médecins, scientifiques, urgentistes, chefs de services, s’affronter entre eux et s’écharper sur les plateaux de manière indécente au sujet de l’hydroxychloroquine tandis que les morts s’accumulaient et s’accumulent encore à raison de 500 par jour au moins, confondant sciemment les principes élémentaires en médecine et en pharmacologie, posologie, dose, usage, remède et poison ne dépendant que de ces facteurs.

Le protocole et la méthode contre le traitement qui semble bien fonctionner sans risque à Marseille.

Aujourd’hui nous en sommes là

Dans un univers de confinement indiscriminé à durée indéterminée avec toutes les conséquences incalculables et on ne voit pas comment le déconfinement pourrait avoir lieu sans les moyens indispensables requis : masques, vêtements de protections pour les soignants, tests pour dépister et tracer, traitements pour soigner.

Alors oui, « on » savait. Et la Chine savait. Et « on » a laissé faire. Et le comble, c’est que ce virus n’est pas si létal qu’on pourrait le croire et le penser. C’est sa puissance de contagion et ses effets « malins » qui engendrent tant de dégâts humains en s’attaquant aux plus faibles et aux plus vulnérables.

Ce qui rend visible le désastre dans la réalité, c’est cette contraction de l’amplitude de la courbe dans le temps, beaucoup de morts en très peu de temps alors qu’il y en a autant si pas plus en une saison de grippe. Comme le dit très justement le Pf Raoult, c’est une épidémie assez classique, mais originale… Et d’autres s’y sont mieux pris.

Une combinaison du VIH et du H1N1

D’autres symptômes qui apparaissent aussi jour après jour confirment, selon moi, que ce virus est très probablement une combinaison très maline, maligne, il y a une intelligence à l’œuvre dans ce brin d’ARN qui indique une combinaison du VIH et du H1N1. Voilà ce qui arrive lorsque certains jouent plus que probablement aux apprentis sorciers, car rien ne sera jamais plus comme avant, pour le meilleur ou pour le pire.

Il faut souhaiter que ce cygne noir qui n’en est pas vraiment un, puisque cette pandémie était prévisible, accouche d’un autre monde et que nous en tirions tous les enseignements. Errare humanum est, perseverare diabolicum

©Michel Rosenzweig

Michel Rosenzweig

Michel Rosenzweig, philosophe de formation (histoire de la philosophie, ULB) et psychanalyste, s’intéresse à  la géopolitique, et notamment aux enjeux relatifs à la montée de la nouvelle judéophobie inscrite dans l’idéologie de l’islam politique radical et conquérant. Il a, par ailleurs, travaillé dans le domaine de la recherche sur les psychotropes (drogues légales et illégales, médicaments) pendant de nombreuses années, en se spécialisant dans la gestion des consommations, des comportements à risques, des dépendances et des addictions, et  a publié à ce sujet: Notamment  Drogues et civilisations, une alliance ancestrale, préfacé par le Prof. Bernard Roques de l’Académie des Sciences de Paris, De Boeck Université, Paris Bruxelles, 2008.

Rosenzweig écrit pour Metula News Agency, Guysen news international et Causeur.

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