
Virginie Despentes qui s’insurge contre Polanski…
C’est un peu comme si Angot voulait se mesurer à Houellebecq,
comme si Hanouna prétendait parler littérature avec Pivot,
comme si Macron s’imaginait en De Gaulle.
Depuis « Répulsion » en 1962 jusqu’à « J’Accuse » en 2019, Roman POLANSKI nous a donné « Rosemary’s baby« , « Locataire« , « Chinatown« , « Tess« , « Lune de Fiel« , « La Jeune Fille et la mort« , « Le Pianiste » etc… et il se voit, à 86 ans, cracher à la gueule par cette pisseuse frustrée de mon âge qui n’a réussi qu’à accoucher de son piteux « BAISE-MOI« .
Luchino Visconti, en 1963, disait dans « LE GUEPARD« , à travers les lèvres de Burt Lancaster, que le temps est venu aux guépards de se retirer pour laisser rentrer les Hyènes.
Nous y sommes !
Chacun le sait intimement pendant que tout le monde le tait pernicieusement. C’est comme si « les mal tringlées, les cloportes de la pensée, les bas de gamme, les ratés » s’étaient tous réunis à la table de leurs échecs en vue de constituer une assemblée puante, afin de former une coalition hideuse, pour faire tomber, au final, ceux qu’ils jalousent viscéralement en secret… Pour mieux les vomir en public.
L’inversion des valeurs consiste inéluctablement à ériger ce mensonge putride, allant jusqu’à vouloir le consacrer, le légitimer, le sanctifier, telle une statue éblouissante, féérique.
Puis la réalité cruelle, en une seule image… te ramène irrémédiablement à cette odeur de merde qui se dégage de l’époque de nazes frustrés.
Et de conclure :
« Ce monde que vous avez détruit pour faire régner les minables est irrespirable. Aujourd’hui, il s’effondre sous ta laideur amère. Il se décompose sous ce regard répugnant.
C’est en crachant ton minable plaidoyer qu’est apparu ta véritable et épouvantable mocheté».
« BAISE-MOI » Non ! Baise-toi toute seule !