
Les mésaventures du magnat de l’automobile, Carlos GHOSN, prouvent, une fois de plus, s’il en fallait, qu’il ne faut jamais monter trop haut. Et surtout, il faut à tout prix, éviter d’étaler son pouvoir et sa richesse. La chute se révèle douloureuse. Seulement, quand après avoir prouvé au monde des capacités de dirigeant, hors du commun, des qualités exceptionnelles, Quand on a propulse et réunit deux marques aussi éloignées et réussi le pari de les rentabiliser, on mérite le respect.
Malheureusement, dans notre société, seul compte le profit et quand celui-ci atteint son seuil de capacité, on l’étouffe. La jalousie devient alors une arme redoutable.
Pour le commun des mortels, l’épisode interminable que vient de vivre Carlos GHOSN et les épreuves redoutables qui suivirent auraient amplement suffi à abattre un homme ordinaire. Mais, qu’il se soit enfui, par ses seuls moyens, ou qu’il ait été aidé, il a prouvé sa capacité d’adaptation. Nul doute que son avenir sera proche d’un de ces dirigeants emprisonnés arbitrairement. Mandela, Bourguiba…
Peu importent les raisons de leur incarcération, politique, financière ou autre. Ces hommes renversent la situation et se retrouvent tôt ou tard, à la tête de leur nation, du fait qu’ils forcent l’admiration. A l’heure qu’il est, la population libanaise salue l’audace. Sous peu, ils plébisciteront son savoir -faire. Et c’est ce dont a le plus besoin le pays du cèdre, actuellement. Carlos GHOSN, Président du Liban, pourrait rendre à ce petit pays, sa grandeur passée.