Pierre Saba-Nouvelle victoire israélienne sur fond d’antisémitisme

A l’occasion de la commémoration du 75ème anniversaire de la libération des camps de concentration et d’extermination nazis, le chef de l’Etat d’Israël, Reuven Rivlin, annonce la tenue dans la capitale de l’Etat hébreu d’une conférence internationale relative à la mémoire de la shoah et à la lutte contre l’antisémitisme.

Reuven Rivlin

La présence d’une trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements à Jérusalem à l’invitation du président Rivlin consacrera une nouvelle reconnaissance générale de facto et de jure de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël, comme de la souveraineté israélienne sur la ville sainte. Elle soulignera une fois de plus l’inconsistance des positions contradictoires des refus politiques d’une situation fondée sur le Droit international public (DIP).

Cette rencontre internationale à Jérusalem sous l’autorité israélienne divulgue la validité des thèses israéliennes relatives au DIP et du Droit sur la Politique.

1- Tout territoire acquis à la suite d’agressions subies et vaincues est conforme au DIP. Les exemples sont nombreux dans le monde.

2- La colonisation concerne une modification démographique et territoriale issue d’une agression gagnée contre un Etat agressé. Toutes modifications démographiques sur des territoires acquis à la suite d’agressions subies et vaincues ne sauraient constituer une quelconque colonisation. Présenter Israël comme un Etat agresseur alors qu’il est un Etat agressé est un mensonge.

3- Toutes dispositions non conformes au DIP et appliquées à l’encontre d’un seul Etat sont contraires au DIP et à la charte de l’ONU. Les termes de « colonies », « territoires occupés » par Israël ne sauraient correspondre au DIP.

C’est dans le cadre de cette victoire supplémentaire d’Israël sur la base du DIP que la communauté internationale devra affronter la difficile réalité de l’antisémitisme dans le monde.

Le développement de ce poison fait fi du Droit des peuples à disposer d’eux-même & du Droit des gens menacés par l’islamisme radical. Il se développe sur l’inégalité de traitement entre les thèses arabes et israéliennes dans le conflit qui les oppose et sur la ténacité de l’extrême droite universelle.

Si le combat contre cette dernière dispose d’instruments juridiques et politiques, la lutte contre l’islamisme radical semble stagner et piétiner.

L’usage récurrent de l’antisémitisme par le président de l’Autorité palestinienne pose le problème de la confiance à accorder à des partenaires relevant de la dictature politique et raciale.

Tant que de trop nombreux media et de trop nombreuses diplomaties du monde occidental et du monde musulman continueront de développer unilatéralement & sans contradiction les thèses de la partie arabe, tant qu’ils refuseront à la partie israélienne de présenter ses argumentaires, tant que le DIP continuera d’être manipulé par les ennemis d’Israël comme condamnant l’Etat hébreu alors-même qu’il le défend, tant qu’Israël sera présenté comme un Etat agresseur alors qu’il est un Etat agressé, alors l’antisémitisme ne rencontrera aucune limite.

Il y va de la responsabilité des entités non gouvernementales, des Etats, des organisations internationales de recouvrer la réalité du DIP. Il leur revient de cesser de faire passer les résolutions internationales hostiles à Israël pour des arrêts de cour. Il leur revient de cesser l’usage d’un Droit inexistant sur la base de faits non avérés à destination de l’Etat juif. Il leur revient de présenter l’Assemblée générales de l’ONU comme une assemblée parlementaire.

Tant que tout ceci perdurera, tous les discours, toutes les intentions du monde ne dépasseront pas le stade des mots et l’antisémitisme se développera.

Pierre Saba

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2 Comments

  1. S’il est fondé, dans une certaine mesure, de parler de « victoire israélienne » (parmi la « trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements, il y en a certes qui se sentent sincèrement amicaux envers les Israéliens, les autres, en revanche, ne font que daigner assister à cette conférence internationale – considération politiques obligent), il importe de faire en sorte que cette conférence internationale ne se déroule pas sans jeter les bases pour des initiatives productives.

    Les conférences – y compris celles au cours desquelles les assistants ont l’occasion d’écouter de nombreuses analyses de spécialistes nuancées et perspicaces – où représentants officiels, hommes et femmes politiques, etc. se contentent de prononcer de beaux discours, partager des compliments et de se féliciter – ne se comptent plus.

    La conférence internationale se doit d’honorer ceux et celles qui ont fait preuve d’une abnégation et d’un courage immense pour lutter contre les manifestations de haine antijuive persécutrices et souvent meurtrières. La seule façon d’accomplir cette mission, c’est de privilégier, parmi les autres thèmes qui figurent à l’ordre du jour, celui des obligations des forces de l’ordre et des autorités judiciaires.

    Il faut ne pas se borner à dénoncer les dérives judiciaires – le laxisme quasi-systématique, quand il s’agit de certaines catégories de crimes violents, d’actes d’intimidation, ainsi que les tentatives indécentes d’ « abolir le discernement » de beaucoup des auteurs de ces crimes.

    Il est indispensable de réclamer l’adoption urgente de dispositions législatives afin que des dénis de justice, tels que celui qu’on constate dans l’affaire Sarah Halimi ne se reproduisent plus.

  2. Tous mes compliments, Pierre Saba.
    Votre article est pertinent, précis, et clairement exprimé. Il est, aussi, superbe pour qui hésite encore à se prononcer sans ambiguïté sur le bien fondé de la position de l’Etat d’Israël par rapport à celle des Arabes de l’ex-Palestine qui, soumis au dictat de leur chef “spirituel” le Grand Mufti de Jérusalem, Amin Al Husseini, avaient rejeté avec arrogance, le 29 novembre 1947, la Résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies partageant la Palestine mandataire britannique en deux entités distinctes, l’une juive et l’autre arabe.
    Ce faisant, les Arabes jouèrent pendant longtemps, trop longtemps, aux apprentis-sorciers, en provoquant plusieurs guerres par l’intermédiaire de La Ligue Arabe, guerres qui ont causé de très graves dommages à la Jeunesse israélienne et aux Parents concernés.
    Refusant avec mépris des pourparlers de paix tenant compte de leurs graves et irrémédiables erreurs passées, ils ne cessent de vouloir à tout prix maintenir leur irrédentisme illusoire, insistant au contraire à vouloir jouer les innocents, réclamant ceci, cela, et d’autres choses encore, en gesticulant en permanence auprès des Nations Unis et auprès de l’Union Européenne, pour obtenir, sans aucune concession et sans aucun regret, … ce qu’ils avaient refusé avec obstination : la Résolution onusienne du 29 novembre 1947.

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