Tribune Juive

Georges Bensoussan. Clap de fin. Adresse aux lâches qui ne l’ont pas soutenu. Sarah Cattan

Georges Bensoussan

La Cour de cassation a rejeté les pourvois des parties civiles : CCIF, Ligue des droits de l’homme, et autres…

L’arrêt de la Cour d’appel de Paris avait confirmé la relaxe de Georges Bensoussan des poursuites engagées contre lui des chefs de provocation à la haine.

Relaxé de toute accusation d’incitation à la haine, Georges Bensoussan, que tous, longtemps, nous associâmes au Mémorial de la Shoah, était poursuivi en appel par le CCIF, la Ligue des droits de l’homme, le MRAP et … le Parquet. Oui, Le Parquet.

Le pourvoi ayant été rejeté par la Cour de Cassation, l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris est désormais définitif.

Nul n’en doutait, mais Dieu, que c’est bon de le lire. De la plume de Maître Michel Laval.

Que c’est bon de voir ce point final. 10 octobre 2015- 17 septembre 2019 : Dieu que ce fut long.

Cette affaire est enfin terminée.

Justice est dite.

Les adversaires de Georges Bensoussan, nos adversaires, sont défaits sur toute la ligne.

Oui la bataille fut rude.

Aujourd’hui, ceux qui entourèrent l’historien sont heureux, et tous les autres, tous, doivent se réjouir : dire la vérité est encore possible.

Il ne s’agit évidemment pas de n’importe quelle vérité : cette décision est historique dans la mesure où elle marque un temps éminemment fort de notre lutte contre le fanatisme et l’intolérance.

Georges, justice t’es rendue, lui a écrit celui qui le défendit avec constance.

Pour rappel, Georges Bensoussan avait cité le sociologue algérien Smaïn Laacher et dit que Dans les familles arabes, l’antisémitisme, on le tétait avec le lait de sa mère.

Pour rappel encore, il est celui qui dirigea en 2002 Les Territoires perdus de la République : antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire, cet ouvrage rassemblant les témoignages de quelques enseignants et chefs d’établissements scolaires, où est dépeint principalement une jeunesse issue de l’immigration maghrébine traversée partiellement par l’antisémitisme.

Quatre années.

Dures. Amères. Ô combien âpres. Georges Bensoussan me dit, ce soir, ne ressentir nulle joie. Seulement de la fatigue. De la lassitude. Et une colère … intacte.

Quatre années. Même lorsqu’on est soutenu.

Pour ma part, avec d’autres, je sais. Je sais la cohorte de lâches. D’opportunistes. De carriéristes. En somme de Gens de peu, de pleutres, qui se planquèrent. Se turent.

Quatre années où ce qui s’est passé a pu être possible. Georges Bensoussan assis, là, sur le banc de la XVIIème Chambre. Le banc où comparurent un Soral, un Dieudonné.

Nul doute que Georges Bensoussan nous racontera ce que dit, en creux, cette affaire sur ce que devient la France.

Un historien portugais a, la semaine dernière, écrit… sur Lui. Olivier Ypsilantis. Olivier, merci. Olivier, Welcome.

En attendant,

Aujourd’hui, à Georges Bensoussan, nous ne disons non pas bravo. Non : nous disons un fervent Merci.

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