Ces pseudos fous qui nous attaquent ; la loi doit changer – Raphaël Nisand

L’Article 122-1 du code pénal dispose :

« N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes ».

Depuis plusieurs années mais encore plus ces derniers jours des enfants, des femmes ou de simples passants se font attaquer au couteau aux cris d’allah akbar par des individus isolés et en état d’excitation. C’est ainsi qu’à Lyon un réfugié afghan a tué en pleine ville un jeune homme, blessé grièvement plusieurs personnes avant d’être stoppé par quelques courageux et d’être placé en détention.

Les autorités politiques et judiciaires ont immédiatement parlé d’un déséquilibré.

A Marseille un individu de 17 ans a sauté torse nu par dessus son balcon muni d’un grand couteau aux alentours de 6 h du matin.

Il a commencé par poursuivre un garçonnet de 13 ans qui a été sauvé parce-qu’il a pu sauter dans le véhicule d’un automobiliste qui lui a porté secours.

L’agresseur s’est alors rendu devant une école où il a poignardé au thorax une assistante maternelle et blessé à coups de poing une autre assistante maternelle.

UN DÉSÉQUILIBRÉ

Les assistantes maternelles ont entendu crier allah akbar.

Là aussi les autorités ont immédiatement parlé d’un déséquilibré.

Ce type d’agressions devient de plus en plus fréquent sur tout le territoire national avec chaque fois les mêmes conclusions rendues par les experts psychiatres .

Il s’agirait de déséquilibrés qui ne peuvent être poursuivis pénalement aux termes de l’article L -122-1 du code pénal.

A Strasbourg même un homme disposant d’un casier judiciaire à rallonge a attaqué en 2011 un homme Juif dans la rue à l’arme blanche en criant allah akbar.

Déclaré irresponsable, après avoir purgé 18 mois de prison, il a été remis aux psychiatres et relâché peu après. Puis il est resté à Strasbourg au vu et au su de tous en violant une interdiction de territoire de 10 ans prononcée à son égard.

C’est ainsi qu’en 2016 le même criminel a attaqué à nouveau un homme Juif à Strasbourg à l’angle avenue des Vosges, Boulevard Clémenceau avec un couteau à longue lame aux cris d’allah akbar. Il l’a poignardé dans le dos le blessant grièvement. A ce jour, la victime ne s’en est pas remis.

L’homme, après avoir purgé 3 ans de détention provisoire bénéficie à nouveau de la même proposition de reconnaissance d’irresponsabilité pénale de la part des psychiatres, juge d’instruction et parquet.

LES KOUFFARS

Il y a donc fort à parier qu’il pourra sortir bientôt et attaquer à nouveau le premier Juif qui passera devant son couteau.

Ces errements judiciaires et politiques deviennent insupportables pour la quasi-totalité de la population.

Chacun comprend qu’il ne s’agit pas à proprement parler de déséquilibrés mais d’agresseurs motivés par l’islamisme radical dont on peut observer qu’ils respectent strictement l’agenda.

L’état islamique et les salafistes demandent en effet à tous les musulmans d’attaquer à l’arme blanche ou par tous moyens tous les non musulmans appelés kouffars .

Cette terreur programmée répond donc bien à des demandes politiques radicales.

Les psychiatres ne peuvent pas comprendre l’inadaptation de l’article L 122-1 au monde actuel.

Chaque français sait qu’un djihadiste n’est peut-être pas quelqu’un de très normal mais il faut le traiter en djihadiste et non en déséquilibré.

Il est d’ailleurs à noter que pour l’agresseur de Strasbourg tous les nombreux faits délictueux qui lui ont été reprochés ont amené à des condamnations pénales.

En somme ce n’est que quand il attaque des Juifs au couteau en criant allah akbar qu’on le soumet à expertise psychiatrique et qu’il se retrouve libéré sans condamnation. Comprenne qui pourra.

Le ras-le-bol monte dans tout le pays et malheureusement seules une partie de la droite et l’extrême droite semblent prendre en compte ce ras-le-bol mais pour de mauvaises raisons.

Il est donc grand temps d’arrêter le bras des assassins. Quand ils sont en prison ils ne tuent pas et on peut aussi les soigner en prison si tant est qu’ils aient besoin de soins.

Il faut abroger ou modifier en profondeur l’article L 122-1 du code pénal car il s’impose au juge et rend donc la justice française impuissante face au djihadisme.

Ne peut-on demander aux autorités consistoriales et au CRIF de porter cette demande légitime au niveau national ?

Raphaël Nisand
Chroniqueur le lundi matin 8H30 sur Radio Judaïca.

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2 Comments

  1. La France a atteint un tel niveau de soumission que les islamistes, qui passent à l’acte, ne sont pas si fous. Ils savent qu’ils ne risquent pas une sévère condamnation en cas de jugement. ALORS QUI SONT LES FOUS?

  2. Sans oublier le cas de Sarah Halimi dont l’assassin, peut-être déséquilibré mais de culture musulmane ayant été sans doute exposé au discours islamiste, est enfermé, depuis son méfait, en hôpital psychiatrique où il fait l’objet d’expertises et de contre-expertises.
    Il pourrait donc bien finir par être déclaré irresponsable et ne jamais être jugé, encore moins condamné.

    L’hypothèse judiciaire fondamentale en France ne reconnait la responsabilité pénale de meurtre qu’en cas de motivations « matérielles et concrètes » : l’argent, l’infidélité (« crime passionnel ») etc…

    Le problème étant la cécité laïcisante de base. Idéologie chère à la magistrature, elle interdit de voir l’existence de motivations immatérielles, notamment spirituelles, culturelles et donc religieuses.
    Tout meurtre qui relève de ces motifs-là est donc automatiquement classé comme « déraisonnable » ; incompréhensible aux laïcards, il est confié aux psys.

    D’où la curiosité à laquelle nous sommes hélas habitués : une forte consommation de cannabis pour un conducteur de véhicule ayant provoqué un accident est une circonstance aggravante ;
    mais pour l’assassin d’une Sarah Halimi elle est atténuante…

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