Tribune Juive

L’obsession juive de Jérôme Bourbon. A lire et regarder

Lui ne recule devant rien. La nuance, il sait pas ce que c’est. Le doute ? Le Quoi ?

Comme il ignore la subtilité, lui donc vous inondera de clichés… poussiéreux.

Que TJ vous livre tout de même : Lui fait partie d’une espèce qui se reproduit.

Fils de.

Oui, Lui a des enfants.

Ça doit être épatant… à table.

Dans cet entre-soi que l’on ne saurait jamais assez bien imaginer.

Ecoutons notre homme. Interrogé par Alexandre Amiel

Les Juifs.

Ils sont Partout

Et Partout à des postes clés

Publicis ? C’est très Juif

On m’a dit

Les Tweets. Les tweets de Jérôme Bourbon

Lequel inventa… la Jurisprudence Dreyfus

Antisémite c’est un métier

On ne recevait pas un juif à sa table dans la France catholique

Chacun chez soi, quoi !

Ma fille épouserait un Juif ? J’en serais malade. On n’est pas à l’abri !

Et puis, of course, Lui aime bien…

Le vaillant et noble peuple palestinien

Dieudonné c’est que du bonheur

Sa conclusion : Il y a une question juive

Ce triste sire, qui a certes déjà comparu effrontément devant la XVIIème Chambre, a certes déjà été condamné, mais modestement, indigeamment.

Alors il continue, persiste et signe, et le fait impunément, au royaume de France où semble-t-il chacun  à sa guise, tant qu’il n’est pas pris, peut se vouer à sa masturbation jouissive : pour notre gus, il s’agit du délire antisémite.

Sachez que notre homme croisa la route de Jean-Marie Le Pen à l’occasion d’un de ses passages dans l’émission L’Heure de vérité, et que ce que Lui retint, eh bien ce fut la maîtrise du premier pour…  l’imparfait du subjonctif.

Pour JB, Marine Le Pen est une gourgandine sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal, sans colonne vertébrale, pur produit des media, qui a multiplié les purges depuis des années et dont l’entourage n’est composé que d’arrivistes sans scrupules, de juifs patentés et d’invertis notoires.

Bruno Gollnisch ? Voilà un homme droit, humble, rassembleur, érudit, à la vie exemplaire, d’une exquise courtoisie, aux convictions très solides.

Il nous donnerait presque envie de défendre notre mégère lorsqu’il lui reproche d’être fondamentalement une femme de gauche qui va dans les night-clubs la nuit, voire de porter des jeans.

Le FN, il le quittera vers 2002 : c’est que son admiration pour des Édouard Drumont et autres Robert Brasillach le pousse à écrire. Le voilà entré chez Rivarol, l’hebdo duquel  il prendra le contrôle. Nombre de ses rédacteurs se barrent, lui reprochant un putsch.

Marine Le Pen obtient sa condamnation pour diffamation.

Le père le qualifie de taliban hystérique.

En 2013, notre zig sera condamné en personne, sans l’aide de quiconque, pour contestation de crimes contre l’humanité.

Régulièrement condamné à quelques euros d’amendes pour ses écrits antisémites et négationnistes, il ouvre, dès mai 2015, un compte Twitter où il multiplie les punchlines racistes.

Ça lui vaudra quelques menus désagréments : une gifle assénée par un courageux avec mise en ligne de la vidéo de l’agression.

Le mec, il a que des ennemis. Quand il est interviewé, comme ici, c’est en qualité de représentant de l’antisémitisme contemporain.

BTA, ces travailleurs acharnés, relèvent tout ce qu’il écrit, listant ses saillies ordurières. Ses poussées virulentes. En forme de crise d’herpès.

Grâce à nos amis de BTA, les choses vont-elles reprendre leur juste place. Le verra-t-on à nouveau comparaître à la XVIIe chambre, sur le banc laissé définitivement libre par Bensoussan, et y être enfin empêché de nuire.

Ne déclara-t-il pas en décembre 2017 que tant qu’on resterait conditionné par le verdict de Nuremberg et par la version officielle et obligatoire de la Seconde Guerre mondiale imposée par des lois liberticides, aucun redressement ne serait possible bla bla bla

Ne vola-t-il pas à la défense des Saddam Hussein, Pinochet, Salazar, franco, Mussolini et Hitler, s’élevant contre la diabolisation que nous en aurions fait, nous exhortant à penser par nous-mêmes et à juger sans passion, en toute objectivité, les hommes, les actes, les régimes.

Ne confia-t-il pas, le 2 janvier 2018, comment déjà, alors adolescent, il était fasciné par ces magnifiques défilés en uniforme, ces régimes d’ordre, de hiérarchie et de discipline, ces familles nombreuses, ces chefs charismatiques.

Pour notre homme, le monde se porterait tellement mieux  sans entité sioniste. Sans Israël, responsable de toutes les guerres au Proche-Orient depuis des décennies avec ses centaines de milliers de morts.

Israël delenda est, conclut-il avant d’ajouter : Si Zemmour s’attaquait aux juifs et au judaïsme comme il s’attaque aux musulmans et à l’islam, il y a bien longtemps qu’il n’aurait plus ses émissions à la radio et à la télévision et ses 30 000€ mensuels.

Il atteint l’obscénité en s’accaparant Desproges. S’en émancipant malhonnêtement : quand on me dit que si les juifs allaient en si grand nombre à Auschwitz, c’est parce que c’était gratuit, je pouffe.

L’individu affirme bien sûr que tous les médecins sont juifs. Et ajoute : Enfin, pour le docteur Petiot, je suis pas sûr. Le docteur Petiot est ce médecin parisien qui a réussi à démontrer en 1944  que les juifs étaient solubles dans l’acide sulfurique.

Que donc l’on m’explique : Georges Bensoussan fut dénoncé pour une catachrèse, et Jérôme Bourbon sévit encore.

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