Tribune Juive

Quand l’Iran pend ses Kurdes et ses poètes, sous nos yeux, par Sarah Cattan

Ramin Hossein Panahi
Zanyar Muradi.
Lokman Murad.

Ils ont tous les trois été pendus.
A l’aube forcément.
Pour dissidence.

L’un d’eux, Ramin Hussein Panahi, était un poète.
Son dernier souhait ? Il a demandé à boire.
De l’eau.
Iran. Septembre 2018. Sous nos yeux.


« Demain, grâce à vous, il n’y aura plus pour notre honte commune, des exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. »

Robert Badinter. Discours à l’Assemblée nationale sur l’abolition de la peine de mort. 17 septembre 1981.

Sarah Cattan

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