Tribune Juive

Israël doit mieux choisir ses candidats à l’Alyah, par José Boublil

C’est le premier Août. Le mois des beauf’.

Ces pauvres gens qui visitent Israël comme leurs parents s’installaient a Juan les Pins il y a 45 ou 50 ans; les mères affalées sur le sable grossier, préparant dès jeudi le couscous. Les grosses étaient décorées d’une chevelure blonde platine à faire palir Madonna, signe d’un accès rapide à l’Européanisation.

plage de Haïfa.

Israël souffre de ces français qui ne savent pas regarder la beauté. Ils n’aiment que se coller entre eux, les jeans des jeunes déchirés de toutes parts. Les minettes de 14 ans sont déjà passées par la manucure couleur vermillon, le soutien gorge trois tailles en dessous pour remonter les seins.

Je ne parle pas des conversations, qui ne formeront pas les guides du Louvre, ni l’élite de la France.

Ce qui m’ennuie c’est qu’Israël vaut tellement mieux. Un tout petit pays génial, passionnant. Plutôt que des visites dans les troquets bondés de Tel Aviv ou d’Ashdod je suggèrerais bien de visiter Akko, Ein Hod ou Zikhron Yaakov.

Oubliez les plages du Dan ou du David Intercontinental, et allez plutôt à Hadera, Cesarée, Mikhmoret, Atlit ou même dans les piscines chic du Kibboutz Ein Guedi.

Le Nord du pays est paradisiaque, et vaut certains chef d’œuvres Divins comme Grand Canyon ou Yosemite. Chez nous les chocs esthétiques s’appellent El Al, La Yehudia, les Chutes près d’Ein Guedi,
Rosh Hanikra, ou encore les embruns du soir au cafe d’Akko .

Certains veulent monter, avec de bonnes intentions, mais si peu de capacités pour aider notre terre. C’est si triste qu’on ne leur ai pas expliqué la force des valeurs juives. Pas enseigné  qu’être juif n’est pas
porter les tsitsits au vent et une kippa en satin du dernier copain Bar Mitsvah.

Qu’être juif  c’est refuser de voler les gens même si ça rend riche. Qu’être juif c’est avoir une vision pour son pays et pour son peuple.

Le mois d’août est souvent le moment des decisions d’Alyah. Nous prions que ceux dont nous avons besoin, les courageux pour la guerre, les brillants pour être nos futurs médecins, ingénieurs ou pilotes,
les travailleurs qui veulent se donner à notre merveilleux pays, se décident à rester avec nous ; et que les inadaptés  des tripes et de la morale reportent leur arrivée après un stage auprès de vrais rabbins ou de parents de qualité.

José Boublil

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