Le Président Macron chah tyran de France, par Gilbert Wendorfer

Une fois n’est pas coutume, je propose de partager avec le lectorat de Tribune Juive, une analyse sur la royauté du Président français de la France. Effectivement, dans cet article, révolte citoyenne dans un royaume, je ne centrerai pas mes mots et phrases autour du « monde juif » ou juste à peine, parce que je suis malgré tout un juif à tendance judéo-super-centré.

Macron me fait penser à un chat, il est svelte et racé, mais il peut avoir cette posture des chats lorsqu’ils vous regardent avec mépris et distance. Macron , notre chah Tyran, est chah d’Iran, souverain dans un monde nouveau, bien sûr jusqu’à la révolte de ses sujets.

© REUTERS / Charles Platiau

Comment notre Président Emmanuel Macron, « Manu » pour les non-intimes, est-il passé du simple banquier au chah tyrannique ? Revenons sur l’avant campagne de la dernière élection présidentielle. Mais avant tout, j’aimerais préciser que je n’ai pas d’option politique, j’aime à penser que chaque parti politique a un intérêt qu’il serait dommage d’ignorer. Evidemment, au moment de voter, il faut poser le pour et le contre, et prendre « parti ». C’est une nouvelle époque, que celle de ne plus savoir vraiment pour qui voter, hormis ceux qui militent au sein d’un parti.

Dans le cas du président, avant qu’il ne devienne le roi du pétrole à la française, nous pouvions imaginer qu’il était un homme de droite au sein de la gauche socialisante. C’est ce qu’il a laissé entendre, avant d’être élu. Après, une fois élu, il n’avait jamais dit qu’il était socialiste : « sympathisant » tout au plus ! Quel stratège !

Ce qui nous intéresse dans cette élection et surtout dans la posture de ce président séducteur, c’est le ménage qu’il a fait, pourquoi est-il devenu à son insu, ou pas, « Monsieur Propre » et enfin comment est-il passé de président potentiellement démocrate à chah démocrate à tendance royaliste ? La noblesse du félin n’est plus à discuter comparativement à celle du canin.

Plein feu, sur feu les partis politiques :

  • Le parti socialiste éteint, un pschitt politique…
  • Le parti de Fillon, éteint, un « filons une main devant, une main derrière ».
  • Le parti de Le Pen, la fin désastreuse d’un clown « lepenisée » improvisé devant des millions de téléspectateur, sans que E.M. ne se fatigue.
  • Et puis enfin, la gauche de l’extrême, restée en vie après la désertification des autres, mais il n’a pas fallu beaucoup de temps pour qu’il ne devienne qu’un petit phénomène de foire dans la sphère politique française.

Pourquoi le paysage français de la classe politique s’est transformé juste après les élections ? Qu’a fait Macron pour devenir seul face au vide ? Nous savons tous que le choix était évident face aux urnes lorsque le duel « Macron vs Le Pen » nous était imposé.

Mais après, qu’a-t-il remarqué : Macron avait les pleins pouvoirs et aucun contre-pouvoir, ni dans le monde politique ni dans la presse et cerise sur le gâteau royal, le peuple désappointé n’avait plus que Macron comme référant politique.

Alors que devons nous penser de cette situation ? Le hasard ? Les juifs ? Je plaisante, pour une fois les juifs n’y sont pour rien ! Que nenni, les juifs y sont pour beaucoup. Sa posture royaliste ne serait-elle pas sous influence directe avec son passage dans la sphère aristocratique de la famille Rothschild ? Voilà bien une référence que les antisémites de tous poils ont manqué de relever : la royale attitude de Macron vient en fait de sa fréquentation des Rothschild !

Mais, c’est trop simple -surtout pour un juif torturé et tortueux comme moi-, il y a autre chose qui doit être pris en considération et de manière urgente : mettre sur la table de la réflexion active.

Macron est un chah qui peut disposer de son peuple comme bon lui semble. Plus de grande révolte qui met à mal le gouvernement ou le royaume. Même si quelques manifestations ou grèves par-ci par-là peuvent « gêner », la bouboule de droite ne bouscule pas la bouboule de gauche.

Ce roi à l’allure d’un jeune premier de la classe qui est le rêve de toutes les mères désireuses d’un mari idéal pour leur fille, peut tout se permettre, et se conduire en roi dédaigneux du peuple et même de la petite bourgeoisie.

Les politiques seraient-ils les seuls à être responsable de cette situation ? Je ne pense pas ! Pour ma part, la responsabilité vient avant tout de la base. Oui j’ai bien dit « de la base ». Ce qui, avec le temps, a provoqué ce désastre et par voie de conséquence l’avènement du Messie à la française, c’est : l’individualisme.

Effectivement, l’individualisme, qui est soi-disant combattu, et que la société s’efforce par coup de bateau en forme de conseils et de bonnes leçons moralisatrices, a réussi à s’imposer comme seule moyen de « se préserver ».

Nous sommes les victimes et le bourreau, par notre désir d’auto-préservation à outrance.

Nous sommes les prisonniers d’un monde dont le président sait qu’il est le maître à bord, non pas seulement parce qu’il n’a pas de contrepouvoir actif, mais parce qu’il sait que le citoyen est trop occupé à se soucier de sa petite personne et en oublie que c’est dans une solidarité et communion d’actions qu’un peuple peut défier un pouvoir.

Tant que les français ne comprendront pas que l’âme d’un peuple et son bonheur est dans l’Autre, alors un homme tel que Macron peut tout se permettre et agir en Roi souverain.

Gilbert Werndorfer

www.gilbert-werndorfer.fr

 

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3 Comments

  1. J’ignore qui est Gilbert Werndorfer et je ne me jetterai pas sur Google pour imaginer le savoir. Je lis un article d’un honnête homme, qui parle de notre responsabilité, non de la responsabilité des autres, des méchants, des ennemis. Merci, donc, à GW et Tribune Juive.

    La décomposition des partis politiques et des syndicats est notre responsabilité. La discipline et l’action collective sont présentées par l’idéologie dominante comme un collectivisme liberticide, prélude du totalitarisme. Les religions qui exigent la soumission et l’humilité deviennent les ennemies de la liberté, de la même façon que notre passé révolutionnaire devient une menace. Seul, le consommateur est un homme libre. Nous consommons donc du Macron, stade suprême de la décomposition républicaine et nous sommes responsables.

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