Tribune Juive

Les responsables religieux musulmans : les mesures qui leur incombent, par Pierre Saba

Les textes sacrés relevant des religions méditerranéennes monothéistes (Judaïsme-Christianisme-Islam) relatent des épisodes de guerres et de violences parfois sans pitié.

Les textes sacrés du Judaïsme (Tora) & ceux du Christianisme (Nouveau testament) relatent tels épisodes, les circonscrivent à des temps particuliers et ne les recommandent pas comme exemple à suivre éternellement.

Les textes sacrés de l’Islam (Coran) relatent ces épisodes en leur attribuant la valeur et la force de loi. Les djihadistes qui commettent leurs attentats, leurs crimes et leurs massacres se réclament en privé comme en public de ces textes dont ils s’inspirent.

Symboles de trois religions : l’étoile de David, pour le judaïsme (en haut), la croix pour le christianisme (à gauche) et « Dieu » en arabe, pour l’islam (à droite). Wikipedia.

En dépit des difficultés que constituent les diverses interprétations des textes sacrés musulmans d’une part et l’absence d’autorité confessionnelle musulmane unique d’autre part, il devient urgent, il est impératif que les doctes de l’Islam modifient et/ou suppriment les passages rédigés portant inspiration et réclamation aux assassins, tels que les appels aux meurtres des Juifs, des Chrétiens et des personnes ne croyant en aucune religion.

L’exemple catholique du concile de Vatican II qui supprima & réforma les passages du Nouveau Testament  relatifs à la haine des Juifs qui constituait jusqu’alors l’inspiration magistrale de l’antisémitisme chrétien est à cet effet particulièrement probante.

Aucune mesure législative ni exécutive ne disposera d’effets permanents sans ces mesures textuelles incombant aux responsables religieux musulmans.

La France qui dispose d’une législation luttant contre le racisme et l’antisémitisme parmi les plus importantes au monde connaît depuis plusieurs années une explosion d’actes antisémites de plus en plus violents. L’hésitation judiciaire à la qualification aggravante d’antisémitisme, la rareté de désignation de culpabilité djihadiste, la fébrilité de relais médiatique et politique, la diffusion sur le sol français de propagande djihadiste (cable, satellite, etc), une diplomatie française hostile aux intérêts israéliens (UNESCO-ONU-Francophonie) constituent d’autant d’éléments y participants.

Les victimes françaises obligées de déménager, de retirer leurs enfants des écoles publiques, celles menacées, torturées, enlevées, assassinées au motif qu’elles sont juives en constituent hélas, la triste illustration permanente.

Pierre SABA

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