Ce volontaire âgé de 24 ans a été interpellé le 19 février au terminal frontalier d’Erez alors qu’il quittait la bande de Gaza. Il aurait reconnu avoir convoyé des dizaines d’armes au cours des trois derniers mois.

La police israélienne et les autorités françaises ont jusqu’à présent gardé la plus grande discrétion sur son cas. Ce lundi à 14 heures, un ressortissant français âgé de vingt-quatre ans doit être présenté au tribunal de Beersheva, une ville israélienne située au sud de Tel Aviv, dans le cadre d’une enquête sur une suspicion de trafic d’armes en collaboration avec le Hamas.
Ce volontaire international, qui est employé en qualité de chauffeur au consulat général de Jérusalem, a été arrêté le 19 février dernier en possession d’un passeport de service au terminal frontalier d’Erez alors qu’il quittait la bande de Gaza. Placé en détention à Ashkelon, il est soupçonné d’avoir fait sortir de l’enclave côtière 70 armes de poing et deux fusils d’assaut à bord d’un véhicule diplomatique. Selon le Shin Bet (service de sécurité intérieur), ces armes auraient été fournies par un Palestinien de Gaza qui travaillerait pour l’Institut français. Sept autres suspects, qui ne sont pas de nationalité française, ont également été interpellés à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
Selon une source informée, le jeune homme aurait reconnu avoir convoyé des dizaines d’armes à cinq reprises au cours des trois derniers mois mais il aurait démenti avoir agi sciemment pour le compte du Hamas ou de tout autre groupe armé. Il aurait agi par appât du gain.
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