Le discours pathétique de Kerry, par Thérèse Zrihen-Dvir

En fait, le discours de Kerry d’hier, à mes yeux du moins, était surtout pathétique et révélait l’amateurisme abyssal d’Obama et de son administration. Trahir un allié de longue date n’est guère irréprochable même pour les novices. À cela il faut ajouter que Kerry s’est nettement abstenu de révéler la pression monumentale qu’il avait infligée aux israéliens afin de contraindre Abbas à venir à la table de négociation. Ce dernier qui n’a jamais cessé de faire chanter Israël et l’Occident, n’avait initié cette démarche qu’après la libération d’un grand nombre de ses terroristes incarcérés en Israël…
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La diatribe de Kerry avait tous les composants d’une harangue condescendante afin de légitimer son acte préjudiciable face aux critiques qui pourraient surgir. Mais en fait, qu’a-t-il obtenu d’Abbas ? Trois fois rien, tout comme toutes les administrations précédentes qui s’étaient aventurées dans ses eaux et qui n’ont recueilli que des camouflets du côté palestinien. Ce n’était pas Kerry qui parlait mais l’orgueil terni d’une administration qui ne sait plus comment expliquer ses innombrables failles…

Les israéliens ont quitté Gaza qui devint illico le fief du Hamas. Ils ont démantelé des avant-postes agricoles dans la bande de Gaza, devenus depuis des champs de tirs contre les civils israéliens… Tout territoire qui fut libéré suite à des contraintes de pacification n’a rien donné de bon à Israël ni aux administrations qui l’ont initié. Pourquoi donc poursuivre cette stratégie ; elle a échoué et continue d’échouer… Elle est fondamentalement erronée et ne sert qu’à accroitre l’appétit féroce d’un ennemi qui ne s’arrêtera que lorsqu’il aura pris possession du dernier grain de sable d’Israël.

Pourtant les américains et les européens possèdent les moyens de contraindre les dirigeants palestiniens à minimiser leurs ambitions comme :

– L’arrêt complet de leur financement.

– La fermeture de l’UNWRA.

– Des sanctions à toute initiative de terreur.

Rien de tout cela n’avait été proposé, ni adopté. Seul Israël détient, d’après ces gourdes, la possibilité de réduire à néant la terreur, en faisant ce qu’elle ne doit jamais faire : La récompenser….

Enfin, il faut croire que par le simple fait de savoir qu’Obama est en train de fermer ses valises et qu’un autre président américain élu le remplacera tantôt, avec des visées tout-à-fait contradictoires, Abbas commence à perdre un peu de sa verve. Lui aussi est un amateur mais encore plus un opportuniste qui a parfaitement saisi les creux de l’administration partante et en a largement profité. Il s’est joué de l’administration d’Obama qui s’est entièrement plié à ses demandes. Il continue à pérorer alors qu’il sait parfaitement que ses péroraisons n’ont plus d’effet sur les juifs d’Israël.

Oui, mais, Abbas a aussi raté le coche, tout comme ses prédécesseurs. Son état palestinien dont il s’en fout carrément, ne lui a servi qu’à se remplir les poches et à se construire un palais de nabab. Les palestiniens, ses concitoyens, c’est de la viande à canon, puisqu’ils continuent de mourir au moindre son de sa voix. Eux non plus n’ont rien compris, ni n’ont réussi à faire un simple calcul de leurs erreurs qui datent depuis la création de l’état d’Israël, alors qu’ils avaient l’opportunité de vivre auprès de ses habitants et d’apprendre de leur expérience comment faire d’un bourbier, un paradis verdoyant.

Après toutes ses élucubrations, Abbas vient de réaliser que les robinets grands ouverts des USA d’hier, ne le seront plus… Et qu’il va devoir apprendre à se faire avec une administration qui ne lui ouvrira pas ses portes comme le fit Obama.

Israël est devenu l’âne des animaux malades de la peste, mais au moins elle a compris que les palestiniens ne seront jamais un peuple fiable auprès duquel, elle pourrait vivre en paix.

Quant à l’ONU, vivement le 17 Janvier quant le nouvel occupant de la Maison Blanche lui coupera le flot de milliards dont elle se sert pour n’attaquer qu’un seul pays, Israël. Trump a bien précisé que l’ONU ne sert qu’à créer des problèmes et il a entièrement raison.

HAG OURIM SAMEACH

Source : http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com

 

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1 Comment

  1. L’élection de Trump est une bonne chose. On s’en doutait un peu en voyant le feu croisé de la bien-pensance occidentale contre lui. L’ère OBAMA (8 ans !), adulée par cette même bien-pensance, a été une catastrophe. Heureusement qu’Abbas est un corrompu et n’a oeuvré que pour son enrichissement personnel. Bien peu de pays auraient résisté aussi longtemps à l’adversité. Une ère nouvelle et prometteuse s’ouvre. Il ne faut pas la gaspiller.

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