
C’est la récente abstention (vote) à l’O.N.U. – qui a nui à Israël – qui a produit la plupart de ce choc. Contrairement aux manigances fédérales d’Obama, qui peuvent être annulées lorsque Trump arrivera au pouvoir, les dommages à l’ONU risquent d’être irréversibles. La Russie et la Chine mettraient sûrement leur veto à toute annulation de la résolution.
Jeudi, après que Trump et Netanyahou ont persuadé les Égyptiens de retirer leur proposition et ils avaient remportés ce qui s’est avéré n’être seulement qu’une victoire temporaire, beaucoup, y compris moi-même, avions supposé que la crise a été évité. Je n’étais pas le seul.
Un Tweet de Trump et une pression sur les Egyptiens : Comment Israël a bloqué le vote sur les établissements à l’ONU – Haaretz
Après la victoire israélienne, il faut supposer que beaucoup d’appels frénétiques ont été passé depuis le green d’un golf hawaiien pour relancer le projet. La Nouvelle-Zélande, la Malaisie, le Venezuela et le Sénégal ont réintroduit la résolution.
Alors qui sont les membres du Conseil de sécurité qui ont voté pour cela ?
En premier les (5) membres permanents avec droit de veto, qui sont : La Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Angola, l’Égypte, le Japon, la Malaisie, la Nouvelle Zélande, le Sénégal, l’Espagne, l’Ukraine, l’Uruguay, le Venezuela.
Six de ces nations sont clairement alignées sur l’Occident. L’Ukraine veut faire partie de l’Ouest, et un donnant-donnant pourrait lui avoir été promis. L’Egypte dépend des subventions occidentales. Un peu de traitement en backroom aurait dû couler facilement cette résolution.
Pourtant, le vote a été de 14 pour – 0 contre -1a bstention.
Où étaient la France, le Royaume-Uni, le Japon et à quoi pensait l’Espagne?
Qu’est-ce qui a abusé la Nouvelle-Zélande pour réintroduire la résolution ?
Le problème, est beaucoup plus profond que Obama. L’Occident s’est effondré sur cette question. Il s’est totalement effondré. La Gauche Française s’attend à une déculottée bientôt. Peut-être qu’Hollande a voulu créer un pare-feu, comme l’a fait Obama. Mais les conservateurs qui régissent la Grande-Bretagne maintenant. A quoi pensaient-ils? La Nouvelle-Zélande est dirigée par une coalition de centre-droit, et elle a mené cette folie.
Quiconque est familier avec l’histoire des Etats-Unis sait qu’en 1947, le département d’Etat a travaillé contre la reconnaissance d’Israël, Truman à un moment donné, allant même jusqu’à voter contre ses vœux à l’Organisation des Nations Unies. Même à cette date, les bourbier des marais des Affaires Etrangères étaient bien établis. Les bureaucrates ne répondent à personne d’autre qu’à eux-mêmes.
Au cours de la guerre des Six jours, Israël a combattu les Nations arabes et le département d’Etat. —Vieille blague
Le département d’Etat a une longue histoire de cela et pas seulement sur les questions israéliennes. Nous devons supposer que ce sont les mêmes personnes qui sont en charge en Espagne, en France, au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande et au Japon. Ce sont des mondialistes. Ils ne sont pas intégrés uniquement qu’à Washington.
L’Occident, en particulier l’élite bureaucratique enracinée, a abandonné Israël, sauf pour les États-Unis, dont le vote n’est pas toujours fiable.
Aussi furieux que puisse être Obama, le vote américain était le moins anti-israélien du lot. Son vote n’a pas été le seul vote critique. La France ou la Grande-Bretagne auraient pu opposer un veto à la résolution. Elles n’en sont pas moins coupables.
Il faut aussi supposer que la Grande-Bretagne et la France n’ont pas été appelé par Trump. Je soupçonne que Trump aurait pu persuader l’un des dirigeants de ces deux nations – ou sinon leurs dirigeants, qui sait – quelques appels téléphoniques bien placés à Marine Le Pen ou Nicolas Sarkozy auraient pu faire des merveilles.
Israël n’est pas totalement irréprochable. L’ancien président de droite, Nicolas Sarkozy, est partiellement juif et a toujours détesté Netanyahou.
Les journalistes couvrant un sommet économique ont entendu l’ex-président français Nicolas Sarkozy traiter le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « menteur » lors d’une conversation avec le président américain Barack Obama – CNN
Israël ne projette pas bien son point de vue.
Si Israël veut continuer à construire des «colonies» – et je n’ai aucun problème avec cela – alors Israël doit offrir une vision différente autre que la solution à deux États, que les «implantations», soient réduites. Et ne pas dire » les colonies ne sont pas un obstacle » . Où en est la vision d’Israël ?
Certes, le plus grand obstacle à la paix c’est la folie musulmane. Cependant, même si les «implantations» ne constituent pas un obstacle à la paix, elles constituent un obstacle à toute solution réaliste à deux États. Les «colonies» sont censées constituer un obstacle.
« Mes nombreux entretiens avec Ariel Sharon – et mon travail avec Ariel Sharon – il y avait une compréhension claire, une planification très claire, de la propagation des communautés juives de la manière qu’il n’y aura pas d’option pour un Etat palestinien en Judée et Samarie » – a dit Daniella Weiss, leader israélien « colonisateur », sur la chaîne australienne Channel 4
Je n’ai aucun problème avec le point de vue de Mme Weiss. Mais si c’est ce qui est à l’origine de la politique d’Israël, alors Israël devrait l’admettre, plutôt que de dire que les communautés ne sont pas un obstacle alors que cela apparait comme étant malhonnête.