Tribune Juive

Croisière de femmes vers Gaza pour briser le blocus

Elles viennent du monde du spectacle, de la politique, de toutes les classes sociales et sont originaires de quinze pays différents, des Etats-Unis à la Norvège en passant par l’Afrique du Sud ou la Malaisie. Ensemble, cette petite vingtaine de femmes a pris le large à bord des navires Ama et Zaitouna pour la bande de Gaza.
Nitzahon qui intercepta Mavi Marmara
Nitzahon qui intercepta Mavi Marmara

L’équipage doit faire escale dans plusieurs ports, notamment en Corse le 17 septembre, pour embarquer d’autres militantes.
Parmi elles, Mairead Maguire, prix Nobel de la Paix, Naomi Wallace, auteure américaine de pièces de théâtre, la parlementaire néozélandaise Marama Davidson, la Norvégienne Gerd von der Lippe, écrivaine et ancienne star sportive, Eva Manly, réalisatrice de documentaires et photographe, l’universitaire Marilyn Porter, la députée suppléante suédoise Jeannette Escanilla, Ann Wright, colonel de l’armée américaine à la retraite et ancienne diplomate qui a démissionné en 2003 en opposition à l’invasion de l’Irak.

L’objectif est de parvenir à Gaza début octobre, une unique détermination en tête : rappeler aux dirigeants du monde la situation des femmes de Palestine et réclamer l’arrêt du blocus.

Les femmes, victimes peu médiatisées du blocus

«En terme d’images, nous pensons que c’est important parce que le blocus de Gaza affecte terriblement, bien sûr toute la population, mais tout particulièrement les femmes», témoigne Claude Léostic, porte-parole en France de la Flottille de la liberté et présidente de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine. A Gaza, l’eau, la nourriture, l’électricité, tout manque, «et ce sont les femmes qui, d’une certaine manière, doivent faire face à tout, y compris aux traumatismes des enfants après les attaques israéliennes, ce qui nous donne une responsabilité, une tache extrêmement lourde. La solidarité des femmes du monde, des internationalistes, pour les femmes de Gaza, nous paraît un message très fort.»

En vérité, rien ne manque à Gaza : des norias de camions entrent dans l’enclave Hamas pour apporter tous les produits nécessaires y compris le ciment pour reconstruire les tunnels de la mort endommagés.

Mais des intellectuelles aveuglées par BDS s’obstinent à gober les mensonges de la propagande palestinienne. Elles viendront et seront débarquées à Ashdod . Fin septembre, c’est la saison idéale pour une croisière gratuite et exaltante.

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