Tribune Juive

« Notre fête nationale, c’est le 11 septembre »: un Tunisien condamné pour apologie du terrorisme

Le tribunal correctionnel de Toulon a jugé vendredi un Tunisien de 27 ans, qui a fait l’éloge du terrorisme sur les réseaux sociaux. Écroué, l’homme est interdit définitivement de territoire.
Palais de Justice de Toulon
Palais de Justice de Toulon

Il a comme photo de profil Facebook un homme masqué qui égorge une femme et, sur son mur, des statuts où il s’affiche avec une cartouche d’arme à feu et où il expose un pistolet et plusieurs vidéos en arabe.

Et puis, il y a un commentaire faisant l’apologie du terrorisme autour de la fête nationale du 14 juillet et du 11 septembre 2001.

C’est cette publication qui a conduit à l’interpellation de H. K., un Tunisien de 27 ans, à la suite d’une lettre anonyme adressée aux services de gendarmerie s’étonnant de la teneur des écrits postés le 14 juillet, le jour même de l’attentat sanglant qui a frappé Nice.

« BOURRÉ »

Jusqu’alors inconnu des services de police, l’homme a été présenté, vendredi, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulon pour apologie d’un acte de terrorisme du 24 juillet au 10 août.

Il a été condamné à un an de prison assorti d’une interdiction définitive de territoire. Il a été écroué.

Il lui était reproché d’avoir posté un commentaire glaçant: « L’État française, je lui fais nique sa grand-mère le 14 juillet (…) pour enc… marianne faut juste les papiers pour s’essuyer… Notre fête national c’est le 11 septembre (sic)« . Un écrit publié le 14 juillet au matin. Alors, tente-t-il d’expliquer, qu’il était « bourré ».

Le commentaire va d’ailleurs être supprimé par Facebook car non conforme aux standards de la communauté.

H. K. va cependant récidiver: il poste, cette fois-ci, le message envoyé par le réseau social contenant le fameux texte en guise de photo.

INCARCÉRÉ

« Je ne vis pas dans la vraie vie », a commenté le prévenu en guise d’argument. La femme égorgée en photo de profil? « C’est pas grave ça ! »

À l’issue de sa comparution et des éléments de personnalité, le tribunal a, quant à lui, estimé que les faits sont suffisamment graves pour prononcer une incarcération d’un an et une interdiction définitive du territoire.

Source varmatin

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