Vendredi, le collectif 69 Palestine Lyon organisait un pique-nique sur les Berges du Rhône. Il devait ensuite se rendre sur la place des Terreaux pour réaliser un concert. Selon lui, tout était autorisé par la préfecture.
D’où leur surprise lorsque les forces de l’ordre sont intervenues et ont embarqué une cinquantaine de militants.
« Menacées de garde à vue, ils étaient poursuivis pour discrimination économique. C’est le port d’un tee-shirt « Boycott Israël » (« Boycott Apartheid Israël ») qui justifiait cette accusation !« , indique le collectif dans un communiqué.
Les militants ont finalement été relâchés, sauf un. Sa libération et l’abandon des charges sont exigés par le collectif qui dénonce « la criminalisation des militants qui se battent pacifiquement pour les droits du peuple palestinien ».
Dans un autre communiqué, le Parti de Gauche du Rhône a apporté son soutien aux militants et a rappelé « le droit au boycott ».
Enfin, enfin, les lois sont appliquées. Le boycott est interdit, et déjà il y a quelques mois une intervention de l’OJE avait eu gain de cause et les BDS avaient du masquer les mentions appelant au boycott. Le pique nique était certainement autorisé, mais pas les appels au boycott d’Israël que la plupart des participants arboraient sur eux.
Ce qui est déplorable, ce qui est désolant, ce qui met en rage, c’est cette étrange corrélation entre la montée foudroyante du terrorisme sur notre sol et la tardive réaction contre les voyous imbéciles du BDS qui prônent la victoire d’une cause terroriste. Ce n’est pas nouveau, cela a toujours été le cas, mais aujourd’hui il semble qu’enfin, l’opinion publique fait le lien, et réagit. Tant mieux pour la réaction et tant pis pour le retard. Regardez donc le début de cette vidéo que nous n’aurions même pas pu imaginer il y a quelques mois.
Line Tubiana