Le Royaume-Uni quitte l’UE, une honte pour tous les Européens, par Richard Liscia

Le vote « leave » des Britanniques était prévisible, malgré l’optimisme des parieurs et des marchés. Qu’il survienne, et la consternation n’est pas moins grande. C’est comme si les Européens étaient montés sur une machine à remonter le temps et qu’ils revenaient à 70 ans en arrière. Le « Brexit »n’est pas qu’un désastre pour les Britanniques qui sont rares à imaginer ce qui les attend, c’est une catastrophe européenne auprès de laquelle la crise de l’euro ou de la Grèce n’auront été que des épisodes sur le chemin cahotique de la construction européenne.

drapeaux

Les Anglais en particulier et les Européens en général qui, dupés par le discours des leaders populistes, s’enthousiasment pour ce recul sans précédent de l’Union, ne savent pas ce que le « Brexit » leur coûtera en argent, en qualité de vie, en espoir pour l’avenir, en puissance politique, en bonheur d’appartenir à un grand ensemble dont les différences auraient continué à s’effacer. Le pire qui puisse arriver aux peuples, c’est de renoncer à un idéal, de rejeter un rêve, de refuser de se situer dans la longueur du temps pour obtenir satisfaction dans la minute. Le pire, c’est ce torrent de haine pour l’autre qui a déterminé le vote « leave », alors que l’Europe est conçue pour le mélange des jeunesses, des cultures, des connaissances, des langages, des génies nationaux. Qu’est-ce qu’il y a de gratifiant dans un passeport strictement britannique quand on a la possibilité d’être citoyen européen, de pouvoir aimer son pays et d’autres pays, son peuple et d’autres peuples, sa langue et d’autres langues ?

Voilà pourquoi le débat technique sur les parités monétaires, les termes de l’exclusion britannique, la politique que vont devoir conduire les leaders européens et principalement François Hollande et Angela Merkel, les méthodes propres à contenir la catastrophe me semblent, pour le moment, hors de propos.

Trois jours après le référendum fatidique, il nous faut encore réagir à la sidération qui accable ceux d’entre nous qui n’ont pas la se voiler la face, qui ne sont pas aveugles, qui discernent sans réserves ni nuances les effets de cette prime scandaleuse ainsi accordée au populisme, à la démagogie, à une immonde vulgarité, à la bêtise, oui, je ne crains pas de le dire, parce que le vote britannique est suicidaire et qu’il faudra beaucoup d’habileté au gouvernement de David Cameron et à celui qui lui succèdera pour en limiter les dégâts. Jamais une telle aberration politique n’aurait pu se produire si les manipulateurs professionnels, j’ai nommé Nigel Farage et Boris Johnson, petits monstres nés de l’inquiétude, de la peur, de la fragilité psychique, de l’absence d’imagination des électeurs, n’avaient utilisé tous les moyens qu’offre la démocratie pour mieux la démolir.

LES RAVAGES DU NATIONALISME

Pour le moment, je laisse à mes confrères éclairés le soin d’expliquer en long et large pourquoi le « Brexit » s’est produit, pourquoi il nous concerne tous (j’espère que c’est clair dans l’esprit des Français), pourquoi il va falloir déployer des prodiges d’ingéniosité pour réparer les dégâts et surtout arrêter net la force centrifuge qui risque d’expulser de la galaxie européenne les pays tentés par un nationalisme ravageur.

Pour le moment, j’en veux à tous ceux qui font de la politique au lieu de penser à l’intérêt bien compris de leurs concitoyens. J’en veux à David Cameron, qui a cru se lancer dans l’aventure uniquement pour renforcer son pouvoir et qui, tôt au tard, devra démissionner en laissant un champ de ruines. J’en veux à Boris Johnson qui, aujourd’hui, triomphe au firmament des salauds parce que seule compte pour lui la conquête de son parti et peu importe qu’il y parvienne par des moyens indignes. J’en veux à tous les dirigeants européens pour leur égoïsme partisan qui, en toute occasion, leur a fait préférer la protection de leur petit et dérisoire pouvoir à l’idéal européen, à tous ces pourfendeurs de la mondialisation, des délocalisations, de l’Europe, qui ont pratiqué l’amalgame le plus indécent, le plus amnésique, le plus primaire, ces petits jeunots qui se poussent du col en s’asseyant sur les horreurs de la Seconde Guerre mondiale et préconisent le même nationalisme que celui qui a mis Hitler au pouvoir. J’en veux à ce crachat sur l’histoire, à cette thérapie insensée faite d’un faux diagnostic et donc d’un traitement erroné et mortel, à ceux qui oublient d’où nous venons, à quoi nous avons échappé, et qui n’ont pas d’autre objectif, pour se rendre intéressants, que de nous y envoyer. Que fait-on de la libre circulation des personnes et des biens, du programme Erasmus, de l’équivalence des diplômes, de cet immense brassage des peuples et surtout de leurs jeunesses, de l’Europe de la culture, de l’Europe qui ne compte que des pays amis et solidaires, des nations qui ont renoncé à tout règlement d’un conflit par les armes ?

L’Europe, déjà exténuée par la crise de l’euro, par la crise grecque, par l’immigration, par la menace russe, l’Europe, immense puissance en devenir capable de rivaliser avec la Chine et les États-Unis, l’Europe soudain ramenée à son plus petit dénominateur commun.
L’Europe qu’il faut rebâtir.

Richard Liscia

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6 Comments

  1. Appartenant à une génération qui savait compter sans instrument, j’arrive assez rapidement à la date de 1946 qui devrait soutenir le réquisitoire de Richard Liscia. C’est la première année de l’après -guerre, de notre liberté que nous devons principalement au Royaume Uni. A ses soldats, aux soldats de l empire et des dominions, aux sacrifices de son peuple
    Pour nos amis Anglais, les insultes contre nos amis conservateurs
    sont grotesques L insulte tue l insulte

  2. Il y a nécessairement (inévitablement, naturellement, humainement) un hiatus entre les aspirations humaines et leurs réalisations. Plus encore entre les aspirations des hommes épris de justices et de paix, et les réalisations de technocrates, de politiciens, empêtrés entre réalité contraignantes, clientélismes, intérêts, ambitions et obligations divergents.
    face à ce hiatus, deux attitudes sont possibles, et elles distinguent entre les hommes :
    Ceux qui, même déçus -et parce que déçus !- dominant leur inquiétude, refusent de céder au désespoir et, avec une obstination farouche, remettent l’ouvrage sur le métier.
    Et ceux qui se soumettent aux mauvaises augures, cultivent leur rancoeur et ne partagent plus que leur ressentiment…
    Que ces derniers soient majoritaires m’étonne peu, et qu’ils le soient de justesse me réjouit.

  3. Le parti nationaliste anglais a réussi à faire ce que d’autres partis nationalistes de par l’Europe visent de faire. Devant les conséquences auxquelles seront confrontés nos voisins, je crois que cela servira de leçon pour 2017. Et encore que les anglais n’étaient qu’à la porte de l’Europe et n’avaient pas encore adopté l’Euro comme monnaie! Des questions qu’ils n’auront pas à résoudre.

  4. On dirait que M. Liscia n’a jamais entendu parler d’Eurabia, ni des décisions tyranniques de cette Commission Européenne non élue, ni de l’hostilité anti-israélienne de cette même Commission. Il lui faut s’informer !

  5. je vais économiser un gros effort d’information à M. Liscia, en lui collant ci-dessous un article de Yéochoua Sultan :

    Europe, intégration réussie ou grand
    remplacement ?
    Juin 27, 2016
    Il suffit par les temps qui courent de se livrer à une brève revue de presse pour constater qu’un schisme caractérise les tendances au niveau de l’opinion. Qu’il s’agisse des parutions sur Internet, de la presse écrite ou des livres, quant à ce grand thème de l’immigration, les penseurs se divisent en deux écoles, l’intégration ou le changement de populations. Qu’un originaire du Pakistan devienne maire de la capitale anglaise ou une originaire de Turquie parlementaire en Allemagne, certains y verront le summum de la réussite sociale sur le plan de l’intégration.
    Il est vrai que le cliché dont nous sommes nourris véhicule avec lui deux leitmotivs sans aucune équivoque : le voyou et le notable ; ils incarnent tour à tour le corps étranger incurable et la réussite par excellence à tous les niveaux.
    D’autres verront en revanche dans cette réussite même le signe de la
    conquête des instances du pouvoir par des belligérants qui non seulement seront arrivés à leurs fins sans tirer la moindre balle, mais qui de surcroît n’auront pas même eu besoin d’être armés. Ils n’auront fait que cueillir le pouvoir comme un fruit mûr.
    Supposons l’exemple d’un Martinez
    Objectivement, on peut s’interroger en effet. Supposons qu’un Martinez devienne président de la république française, le sera-t-il en tant que français accessoirement d’origine portugaise ou en tant que membre de la première ligne d’un front portugais ayant pris d’assaut la forteresse, et ayant vidé le président pour être président à la place du président ?
    La question est donc la suivante : Martinez est-il un Français sous toutes les coutures, mais d’origine portugaise, comme nombre de citoyens de ce pays dont les pères n’ont pas tous élevé les moutons avec Vercingétorix ou Mme d’Arc ; ou alors doit-on le considérer comme un Portugais au même titre que tout Portugais vivant au Portugal, mais qui, chargé d’une mission de conquête, aura appris le français, les us et coutumes et autres bonnes manières de ce pays pour en faire des armes et parvenir à ses fins?
    Nous chaufferons en considérant que ce n’est pas à nous, observateurs placés en ligne de touche, de répondre à cette question, mais aux intéressés. Qui sont-ils donc, Martinez ou le gouvernement portugais ? Si Martinez, non par duplicité, couardise, roublardise, etc., mais en toute sincérité, affirme qu’il se sent en tout point français, et que le gouvernement portugais, s’il est contacté, réponde avec un sourire étonné que l’idée ne l’avait pas même effleuré, on peut en effet alors se dire qu’il s’agit en l’occurrence d’une intégration réussie. Quant aux autres citoyens français d’origine portugaise qui se sentiraient flattés et s’enorgueilliraient de la réussite de cet homme, leur sentiment ne relèverait que de l’admiration motivée par une réussite sociale imitable. La progression historique courante des événements confirmera cette perspective, sachant que les enfants et descendants suivants des immigrés portugais, polonais ou autres provenances européennes, sont aujourd’hui civiquement, civilement, culturellement et patriotiquement parlant partie prenante et à part entière de la nation française.
    Il est également possible de citer en exemple cette réussite de

    l’intégration que fut le cas de la célèbre Anne d’Autriche qui, fille d’un roi d’Espagne, et de mère autrichienne, n’en a pas moins été reine de France et régente, gérante des affaires françaises sans allégeances contradictoires.
    Supposons l’exemple d’un Mehdeb
    Prenons à présent un autre cas de figure, un cas qui ne s’appellerait pas Martinez mais mettons Mehdeb, un cas qui se poserait en conquérant, et brandirait un autre drapeau que celui de la France, un drapeau à croissant par exemple. Seulement, en dépit d’un franc-parler inégalé dans les annales de l’histoire, l’hôte, en pareille situation, refuse de prendre au sérieux les intentions avouées de cet autre ressortissant d’origine étrangère. La dialectique de l’hôte est tellement construite, figée, imbriquée, logique, cartésienne, qu’on en oublie qu’elle n’est que la résultante de la mise en relation artificielle entre les faits observés et des idées toutes faites inadaptées.
    Ces réactions qui consistent à ne pas réagir peuvent être classées par degrés
    Le premier consiste à se dire que Mehdeb ne s’identifie pas profondément ou réellement à ce qu’il dit, qu’il est en proie à une sorte de crise d’adolescence, qui peut être tardive ou prolongée, conformément à ce qui peut être lu dans la presse, lorsque des actes de vandalismes sont perpétrés par des «jeunes» sans limite d’âge. On aurait raison de penser ainsi, la preuve : ce n’est tout de même pas pour rien qu’il a préféré la France ou un pays non obscurantiste au pays qu’il a laissé derrière lui.
    Le degré suivant consiste à se dire que l’intéressé ne plaisante pas, et alors, au lieu de lui signifier qu’il est totalement libre de faire valoir son billet de retour pour son pays de départ, on inversera la donne en s’accusant de la colère de l’autre. On parlera d’inégalité des chances, de ghettoïsation, de paupérisation, en se convainquant soi-même, en faisant comme si les éléments amers de ces minorités n’avaient pas droit autant que les autres à la scolarisation obligatoire et à la gratuité de l’instruction, comme si ce n’était pas le communautarisme poussé qui chassait les Blancs, comme s’il n’y avait pas dans les populations qui
    refusent la langue et la culture françaises des nababs assis au café

    toute la journée et touchant de larges allocations en tous genres, comme si les trafiquants au volant de grosses cylindrées manquaient d’argent, ou comme s’ils n’avaient pas craché à la figure d’un système éducatif et scolaire qui ne leur aurait apporté après des études poussées, à les en croire, que de maigres salaires.
    Ni pauvreté, ni indissociabilité de l’islam, ni exception
    Cette déformation de la perception honnête de la vérité touche aussi Israël, quand toutes sortes de motifs sont invoqués pour comprendre la haine et la violence musulmanes, dans un déni total de la réalité, quand certains, et pas des moins haut placés, continuent à soutenir que les occupants de Gaza seraient agressifs en raison d’une supposée pauvreté. Ces mêmes observateurs entêtés accusaient tantôt l’occupation, et font aujourd’hui abstraction totale d’une nocivité qui a été décuplée précisément par l’augmentation de la richesse, qui a fait passer les ennemis de bombardiers de la localité toute proche de Sdéroth, quand ils n’avaient que des missiles artisanaux, à bombardiers de Jérusalem et Tel-Aviv quand leur enrichissement leur en a donné les moyens.
    Quant aux excuseurs chroniques et incurables de service dans les sommets politiques et médiatiques, ils bondiront par réflex acquis pour nous rengainer, en Europe, que ça n’a rien avoir avec l’islam, et en Israël que la majorité minoritaire n’est pas assimilable aux assassins qu’elle produit sans interruption, qu’il ne faut surtout pas généraliseren lui imputant la responsabilité d’agissements qu’elle réprouverait.
    Or, en France comme en Israël ou dans le reste de l’Europe, cette affirmation est invalidée par la réaction massive des populations dont les assassins sont issus et qui les font grandir. Le «Je suis Charlie» et la minute de silence n’ont pas été admis comme allant de soi partout en France, et les distributions de gâteaux et autres liesses de rue ponctuent chaque attentat arabo-musulman antijuif en Israël.
    Il serait peut-être temps de prendre au sérieux les revendications de cet étranger qui ne s’appelle pas Martinez ou Matuszak, lorsqu’il déclare la guerre de l’invasion par le ventre de ses femmes ou l’assaut populationnel qui prend l’aspect d’un véritable raz-de-marée.
    On ne peut qu’être interloqué par la fausse ingénuité, qui ne peut qu’être
    feinte, d’une réaction apaisante suite à l’élection d’un maire dans une capitale d’Europe – qui a pu être la goutte qui a fait déborder le vase de l’Union Européenne – choisi moins pour ses origines que pour le dogme religieux qu’il incarne. L’intervention qui se targue de n’y rien voir dit en substance la chose suivante : «En démocratie, on a le droit d’opter pour la religion que l’on veut, cela relève du sentiment personnel. Alors pourquoi s’insurge-t-on de l’élection d’un concitoyen dont la foi religieuse le rattache à l’islam?»
    Considérons, toujours dans ce contexte, que les monts et merveilles qui miroitent sous les yeux des aspirants aux nationalités du monde libre ne se limitent pas toujours à la citoyenneté, une bonne école, un bon travail, l’égalité devant la loi, etc., mais à déposséder l’indigène de ses avoirs humains, comme les principes de liberté-égalité-fraternité, dont ils ne sont pas les seuls malheureusement à se moquer, et à imposer un système proto-moyenâgeux ressusciteur d’emplois pour bourreaux au chômage.
    L’électoralisme signe-t-il le glas de la démocratie ?
    Déjà, la démocratie est mise à mal, parce que les candidats doivent pour survivre politiquement s’assujettir au clientélisme et tenir compte de revendications qui viennent étouffer la liberté, et doivent pour se maintenir le nez hors de la fange adopter des positions compatissantes envers la violence inspirée par l’esprit de conquête islamique, non plus par naïveté ou moralité trop zélée, mais par hypocrisie et servilité travaillée, car les conquérants disposent largement aujourd’hui de la capacité de faire pencher la balance en faveur du candidat le plus soumis.
    Il se peut que des politiciens, maires ou parlementaires, s’en accommodent, et se disent qu’ils n’auraient aucune raison de s’en plaindre puisque c’est ce qui leur permet de vivre dans l’opulence réservée aux élus. Alors il faut qu’ils en profitent à fond tant qu’il en est encore temps, car, lorsque lesdits électeurs passeront à la vitesse supérieure, ils pourront se passer du candidat le plus conciliant pour en imposer un sorti de leurs rangs. La vie au pouvoir est trop courte pour s’habiller d’inquiétude et de tristesse.
    Un maire du 9.3, révèle merveilleusement au grand public un discours
    qui ne se cache plus et cite un électeur jusqu’ici inconditionnel : «Il se peut bien que grâce à nous, vous n’ayez rien à craindre de vos concurrents politiques, mais profitez-en, car si, aux prochaines élections, la victoire vous est assurée, il se pourrait bien que la prochaine fois, nous n’ayons plus besoin de vous.»
    L’Allemagne porte des bâts qui blessent
    Et quant à la position de l’Allemagne, qui se déclare obligée d’accueillir toute la détresse du monde sur son sol, parce qu’il s’agirait là de l’ultime épreuve qu’il leur faut surmonter pour être certains de bien s’être débarrassés de leur haine de l’étranger, il n’y a pas qu’un bât qui blesse. Le premier, c’est que cette population en grande majorité venue de pays totalitaires dont ils se sont bien imprégnés des traits, fait fuir, comme c’est curieux, les Juifs.
    Le second, plus profond et moins circonstanciel, c’est que déjà, pendant la deuxième Guerre mondiale, le nazisme avançait main dans la main avec l’islam, sous la houlette du mufti Husseini, sachant qu’Hitler avait fait part à ce dernier de son admiration pour les Arabes dont la pureté de la race l’impressionnait. Ce qui fait que l’Allemagne ne marque aucun progrès dans l’acceptation d’une invasion consentie en provenance de pays musulmans.
    Le viol est chez certaines nations l’apanage de la conquête
    Si la proportion de violeurs est réellement impressionnante, à Cologne ou ailleurs, c’est qu’il est l’expression de la victoire conquérante. Il ne faut pas perdre de vue que le viol à grande échelle est l’expression pour les civilisations européennes et arabo-musulmanes non pas du vice caractéristique du violeur en série, mais de la conquête victorieuse et de l’avancée territoriale, et peu importe que cela se fasse sans tanks, fusils, et que les tambours et trompettes aient été remplacés par le tapage médiatique, même si les pouvoirs tentent d’en étouffer l’ampleur.
    Si certains ont cherché à disculper les viols collectifs perpétrés en l’Europe en alléguant que ses libérateurs américains en 1945 en avaient fait autant, bien qu’ils fussent de culture démocratique d’origine européenne, c’est qu’il faut justement considérer ce qu’il y a de commun entre ces deux événements séparés par 70 ans d’histoire. Ces soldats
    américains de faction en Allemagne vaincue, ont agi en conquérants

    sous toutes les coutures (passez-moi l’expression), tout comme les migrants de Cologne se sont comportés en conquérants en cette même contrée.
    Alors, intégration et apport à la civilisation d’accueil, ou conquête et remplacement ? Tous les antagonistes ont raison, selon que l’on considère la question depuis l’angle de vue de Martinez ou de Mehdeb. © Yéochoua Sultan

  6. Je trouve cet article tiré par les cheveux.
    Cela me fait penser à un dialogue entre animaux évaluant la bonté des hommes.
    D’un côté, on avait des chiens, des chats, et des canaris. Puis d’un autre, des vaches, des moutons et des cochons.
    Vous comprendrez qu’ils n’aient pas la même vision de la situation!

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