Suppression du service militaire pour immigrants âgés de 22 à 26 ans.

L’armée israélienne n’enrôlera plus les nouveaux immigrants âgés de 22 à 26 ans, afin de faciliter leur intégration dans la société israélienne, a déclaré un officiel de l’armée.looming-defense-cuts-time-to-start-bargaining-down-620x401

LE BLOG DE TSAHAL. Les citoyens israéliens âgés de 17 ans et demi-18 ans révolus et déclarés aptes au service sont tenus d’effectuer plusieurs mois de service militaire obligatoire, appelé en hébreu « Sherout Hova » (שירות חובה) ou « Sherout Sadir » (שירות סדיר).

Les israéliennes âgées de 18 ans révolus et déclarées aptes au service sont tenues de servir durant plusieurs mois. Est toutefois exemptée du devoir de service militaire, et ce, quelque soit son âge, l’israélienne enceinte, mère d’un enfant, mariée, ou la jeune fille religieuse.

Cette loi s’applique tant au citoyen israélien, même celui qui possède une double nationalité, qu’au résident permanent (hébreu : תושב קבע, ‘Toshav Keva’), même si ce dernier n’a pas la nationalité israélienne.

Le Cas Particulier des Nouveaux Immigrants
(hébreu : עולים חדשים, ‘Olim Hadashim’)

Tsahal a réduit considérablement les obligations des nouveaux immigrants. Les critères qui rentrent en jeu :

  • L’âge et le statut de l’immigrant ainsi que la date de son arrivée dans le pays.
  • Sa situation familiale, non à la date de son arrivée mais à celle de l’enrôlement (hébreu : גיוס, ‘Guious’).
  • Éventuellement sa profession s’il est médecin ou dentiste.
  • Son profil militaire ou condition physique. Un profil inférieur à 65, ou égal ou supérieur à 65 est déterminant.
  • Statut et âge de l’immigrant

Les résidents temporaires (statut A/1) sont exemptés de service pendant les trois premières années de leur séjour en Israël mais la durée de leur service sera, en règle générale, calculée rétroactivement en fonction de leur âge et de leur situation familiale le jour de leur arrivée en Israël.

La durée du service obligatoire est calculée en fonction de l’âge du nouvel immigrant (hébreu : עולה חדש, ‘Olé Hadash’) lors de sa première entrée en Israël et ce, quel qu’ait été son statut à cette époque : touriste, résident temporaire, nouvel immigrant, ou étudiant. Toutefois, des règles bien précises déterminent ce que l’armée considère comme la « première entrée en Israël ».

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1 Comment

  1. Je regrette cette décision visant à faire une discrimination entre ceux qui sont nés en Israël, et ceux qui y arrive après 26 ans, et qui comme leurs parents n’ont pas participé à l’édification de l’état d’Israël, mais bénéficient du droit de retour, en leur accordant des droits et des facilités, que les jeunes Israéliens, dont les parents ont déjà participé à plusieurs guerres en temps que conscrits et réservistes,ne reçoivent pas. Ce qui à la longue, pourrait créer un mauvais climat envers les nouveaux Olims et les autres. L’armée, en outre a été un réel fédérateur, entre tous ces juifs qui arrivaient de tant d’horizons différents. Mon histoire personnelle, si je puis me permettre, est celle-ci. Je suis arrivée en Israël en fin 1956, j’avais 17 ans. Avec mon groupe nous avons intégré un Kibboutz à la frontière avec Gaza. Nous n’avons pas eu d’Oulpane, donc aucune connaissance théorique de l’Hébreu, nous avons dû apprendre sur le tas, bien sur en travaillant, sans salaire. A 18 ans je suis partie à l’armée comme tout le monde. Après l’armée, un autre Kibboutz,sur la frontière Jordanienne,où je me suis mariée et j’ai eu mon premier enfant, tout en travaillant et toujours sans aucun salaire, nous assurions également la sécurité du pays, puisque nous étions en première ligne. Après quelques années, nous avons décidés que ce mode de vie ne nous convenait pas, particulièrement pour l’éducation de nos enfants. Nous avions décidés de nous installer en ville, n’importe laquelle, pour avoir droit à un appartement et du travail. C’est là que nous avons compris que nous n’avions aucun droit comme les autres Olims, le premier Kibboutz où nous étions arrivés, avait lui reçu ces droits. La mort dans l’âme, nous avons dû quitter Israël, mais sans amertume, car nous savions que sans cette expérience, les survivants de la Shoah que nous étions, n’auraient jamais pu se construire.

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