Pour Nasri, Benzema, Ben Arfa et lui sont victimes d’un racisme ambiant

En conflit avec Didier Deschamps, le milieu offensif Samir Nasri estime que les enfants terribles de la “génération 87” souffrent de leurs origines au moment de se faire une place en Bleu. “C’est clair”, a-t-il assuré sur Canal+.

“Les origines… C’est clair. Je l’ai vécu aussi. Je peux dire la même chose.” Pour Samir Nasri, les raisons des difficultés de Karim Benzema, écarté de l’équipe de France depuis l’automne 2015, ne font aucun doute : l’attaquant du Real Madrid, mis en cause dans l’affaire de la sex-tape de son ex-partenaire en Bleu Mathieu Valbuena, est victime de son ascendance maghrébine. Benzema l’avait déjà suggéré avant l’Euro 2016, estimant que Deschamps cédait à “la pression d’une partie raciste de la France”.

“Pourquoi Karim ne reviendrait pas ?”

Nasri et Benzema ne seraient pas les seuls : invité du Canal Football Club dimanche, le milieu offensif a également placé Hatem Ben Arfa parmi les victimes d’un “racisme ambiant”. “Si on écoute le président Le Graët, il est ouvert à un retour”, justifie-t-il. “On pourrait se dire qu’il faut faire un choix. Mais là, Valbuena n’est plus dans le paysage de l’équipe de France. Alors pourquoi Karim Benzema ne reviendrait pas ? C’est aussi simple que ça.”

Deschamps s’est déjà justifié.

En conflit ouvert avec Didier Deschamps, Samir Nasri (41 sélections avec les Bleus) n’est lui-même plus apparu en équipe de France depuis quatre ans. “Il n’est pas content quand il est remplaçant, ça se sent et se ressent”, avait justifié le sélectionneur des Bleus au moment d’écarter Nasri avant la Coupe du monde 2014. Dans la foulée, le milieu offensif avait annoncé prendre ses distances avec l’équipe de France, à seulement 27 ans.

Hatem Ben Arfa a lui aussi connu une relation inconstante avec l’équipe de France. Apparu en Bleu pour la première fois en 2007, à seulement 20 ans, l’ancien prodige du football français s’est souvent perdu. Une saison brillante avec l’OGC Nice l’avait remis dans le jeu pour l’Euro 2016 mais il avait dû se contenter d’un statut de réserviste. Didier Deschamps s’était alors justifié par la “concurrence très forte” pour intégrer le secteur offensif tricolore.

Source europe1

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1 Comment

  1. L’équipe de France de football n’est pas la France. Peut-on reprocher à son patron de refuser d’accueillir le loup dans sa bergerie, surtout lorsque ce patron a connu dans le passé l’épisode du bus de 2006 ou la fronde menée par certains contre le patron de l’époque ? Alors si ce trio veut revenir, pourquoi pas, mais pas tout de suite, disons dans une vingtaine d’années…

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