Clémenceau Le Musical au Palais des Congrès, par Sarah

Samedi 10 Novembre 
et Dimanche 11 Novembre 2018, sera donné au Palais des Congrès le Clémenceau de Jacques Raveleau-Duparc.

Mis en scène par 
Pierre-Yves Duchesne assisté par de Claire Jomard et Kevin Levy, ce spectacle musical est présenté à l’occasion des 
Commémorations de la Grande Guerre 1914-1918 et plus précisément pour le 100ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre.

100 artistes et choristes sur scène

Sur une orchestration symphonique, Clemenceau vous replongera à l’époque de la Grande Guerre au travers des destins de jeunes Poilus arrachés à leur terre natale.

Composé par Jacques Raveleau-Duparc, ce spectacle musical raconte l’horreur, l’espoir, le souvenir et la peur qui animent Jean-Marie, Adrien, Émilien et Alexis, une poignée de ces soldats des tranchées…

Balayé par le vent comme une feuille d’automne                                                                                             Perdu dans ses tranchées et ses boyaux puants                                                                                            Plus le temps de compter combien il y a d’étoiles !                                                                                         De penser à Marie, à ses beaux cheveux !                                                                                                         À ses yeux qui un jour m’avaient fait comprendre                                                                                    Qu’il existe vraiment un beau coin de ciel bleu                                                                                             
Où il fait bon aimer et ce bonheur le prendre !
                                                                                             Mais la guerre me l’enlève, et me rend malheureux !
                                                                                      Je voudrais bien entendre gronder nos grandes orgues                                                                         Tinter nos Angélus, nos clochers du dimanche !                                                                                  Parfois certains matins, dans la boue de Verdun,
                                                                                         Je rêve et je me souviens… De not’ pays lointain                                                                                          Dans ces trous plus profonds que ceux des cimetières,                                                                         Comme des tombes creusées pour notre propre mort                                                                                 Ce ballet incessant de mourants sur civières,
                                                                                        Pourquoi donc résister ? Pourquoi se battre encore ?
                                                                                 Fuir ces corps mutilés, cette bouillie humaine !
                                                                                          Tous ces jeunes brûlés suppliant qu’on les achève !
                                                                                       Je hais moins l’ennemi que je ne hais la guerre !
                                                                              Retourner au pays et piétiner ma Terre !

Épique, dramatique, bouleversant, musical

Épique, dramatique, bouleversant et musical : Clemenceau promet 1h40 d’un spectacle total, avec cent artistes sur scène, la reconstitution d’une tranchée aux contours infinis et la puissance d’une évocation historique magnifiée par le chœur de ces soldats inconnus auxquels seront rendus les honneurs : eux qui rêvaient d’une heure de gloire et combattirent dans les tranchées de Verdun contre un ennemi invisible.

Leurs trajectoires s’entrechoquent avec l’Histoire, celle d’un homme et d’une nation : Georges Clemenceau, de sa vie intime jusqu’au Parlement, et la France.

Auteur-compositeur mais encore interprète du rôle éponyme, Jacques Raveleau-Duparc est sorti Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

A son actif, comédies musicales, opérettes et opéras-comiques : La Veuve joyeuse, La Chauve souris, La Vie parisienne, La Belle Hélène, aussi bien à l’Opéra Comique qu’aux Folies Bergère où il donnera la revue French Cancan. S’il écrit et réalise des spectacles musicaux équestres et des spectacles diurnes et nocturnes pour des châteaux, il compose également des comédies musicales : son Clemenceau en fait partie.

L’Académie Internationale de Comédie Musicale à Paris : un vivier de talents

Le Metteur en scène Pierre-Yves Duchesne, Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, se produira à l’opéra avant de rejoindre la comédie musicale dans des productions prestigieuses telles Les Misérables ou Titanic.

Encadrant les spectacles musicaux les plus exigeants de l’affiche parisienne, de Blanche-Neige au Folies Bergère à Chicago ou Un violon sur le toit au Casino de Paris, il crée parallèlement l’Académie Internationale de Comédie Musicale à Paris, premier campus dédié à la comédie musicale en Europe, offrant à des centaines de jeunes professionnels la possibilité d’apprendre le métier d’artiste de comédie musicale : ses étudiants figurent à l’affiche des productions importantes telles La Belle et la bête, Mamma Mia, Résiste, Les Misérables.

Il explique combien la vie et les actions de Clemenceau ont changé la face du monde occidental, lui donnant matière à créer un musical poignant. Il précise qu’un partenariat avec l’Office National des Anciens Combattants est le gage, grâce au respect d’un important cahier des charges, que l’Histoire ne sera pas réécrite : J’ai donc effectué un véritable travail d’historien pour rendre ce spectacle authentique mais aussi émouvant, explique-t-il à L’écran Pop.

L’AICOM, une troupe ?

Qui, dans Clémenceau Le Musical, ne sort pas de l’Académie ? Elèves et professionnels, techniciens comme interprètes, tous formés à bonne école, unissent leur talent pour célébrer le centenaire de la Guerre 1914-1918.

Laura Tardino interprète Camille et Laurence Cohen, directrice de l’AICOM Junior, le rôle de Marthe. Laetitia Kullean sera Marguerite, alors que Camille Pollet, issue elle encore de l’AICOM, décroche ici son premier rôle : Hélène.

Dans le rôle de Jean-Marie, encore un étudiant de l’Académie : Kevin Levy a déjà joué dans Anne Franck au Gymnase ou Un Violon sur Le Toit au Palace. Clément Julia, dans le rôle de François, vient lui encore de l’Académie, tout comme Grégory Arrieta, diplômé du Conservatoire de Paris et qui jouera Brabant.

Citons encore, dans le rôle du Capitaine Alexis, Cédric Chupin, diplômé de danse jazz et de chant, Michaël Roupie, chanteur Lyrique mais encore fondateur d’un groupe de rock alternatif, dans le rôle du Capitaine Emilien, et Fabrice Todaro dans le rôle d’Esnard.

Les critiques sont enthousiastes : L’écran Pop écrit : « Clémenceau le musical », c’est une histoire de courage et de destinée(s), sublimés par de magnifiques orchestrations symphoniques.

Clip officiel de la chanson La Tranchée des Baïonnettes

Samedi 10 Novembre 2018 à 16h et 20h30
                                                                        Dimanche 11 Novembre 2018 à 15h
                                                                                               Palais des Congrès de Paris                                                                                               Réservations 892 050 050                                                                                                                   Prix des places : 78€ (Carré Or). 65€. 50€. 39€.

Remerciements au Colonel Olivier Sastre et à L’écran Pop

Sarah Cattan

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1 Comment

  1. Célébrer Clémenceau ? Et pourquoi pas Pétain ?
    Sachant que le dernier coup de canon de 1918 était le premier de 1939 ?

    La dernière chose à faire est de « célébrer le centenaire de la Guerre 1914-1918. »

    Aucune célébration n’y est justifiée ni utile.
    Commémoration, peut-être.
    Remords et regrets, certainement.
    Deuil national, de préférence transfrontalier, sans doute.

    TOUT sauf la glorification de ce qui fut, hélas ni le premier ni le dernier, témoignage de la honteuse crétinerie suicidaire de notre espèce.

    Et voilà qu’on nous sert un « spectacle musical ». La victoire en chantant nous ouvre la barrière…

    Décidemment n’ayant rien compris nous sommes prêts à recommencer. On l’aura bien cherché.

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