Un avenir plein de larmes, par Patrice Quarteron

Le foot est une drogue et vous êtes tous dans les vapes

Les bleus ont gagné. Super.
Mais vous êtes complètement anesthésiés par l’ambiance médiatique ambiante.
Vous êtes à l’ouest. Drogué par un semblant de bonne humeur et de sécurité.
C’est un leurre.
Comme si on avait déversé du LSD dans l’air.
Vous voyez des joueurs et des « frères » partout. On est tous Français.
Ouais. Super.
Ici, on brûle les drapeaux français.
On se torche sur le bleu blanc rouge.
Des fils de catins envoient des projectiles sur les champions du monde sans que personne ne dise rien.
Le passage sur les Champs-Élysées se fait au pas de course et vous vous dites : « Oh ! On a raté la rencontre du peuple avec les champions ! »
C’est mignon.
Réveillez-vous !
Si ils passent au pas de course, c’est parce que la menace est réelle, omnisciente et versatile.
Les flics ne peuvent même pas contrôler les 10.000 malades qui peuvent se faire péter à tout instant dans le pays. Ils ne savent même où sont les mecs qu’ils sont censés rechercher. Ils se noient sous une masse d’enquêtes sans fin.
Parce que la marée terroriste est plus virulente qu’ils ne le pensaient. C’est une marée de 120 avec un vent force 10. Et nos pauvres policiers ne savent plus quoi faire. Les intégristes font ce qu’ils veulent dans la plus grande impunité. Et plus ils en font, moins ça a de conséquences. Ces mecs prennent la confiance. Les non-patriotes, les papiers-cul double-face s’emportent tranquillement au sus et au vu de tout le monde. Ils revendiquent le « je ne suis pas français », leur haine du pays et cassent tout la nuit parce qu’ils n’ont pas eu leur idole « Benzema » sur le portfolio de l’équipe de France.
Et puis je ne supporte plus ce laxisme ambiant. Ces « et alors ? » comme si rien n’était grave.
On brûle le drapeau de la France : « et alors ? »
On explose des gens pendant une liesse populaire : « et alors ? «
On crame des bagnoles dans les cités : « et alors ? »
On compare 2018 à 1998. « Ça va être pareil, vous allez voir ! »
On espère. Parce qu’on est humain.
Mais cet espoir, c’est une éolienne que l’on s’enfoncerait dans l’oeil tout en essayant de la balayer comme un simple un cil. Le remède n’est pas adapté.
Et puis, on se fout de nous, tout le temps.
Quand je vous dis que dans les cités, il y a la haine de la France, vous croyez que ça disparait grâce à un 4-2 en finale de la Coupe du Monde ?
Mais non !
Les traitres sont partout. Dans les cités, dans les villes, les campagnes, les bleds, les quartiers, les ruelles, sous les arbres. Ils pique-niquent même le dimanche en famille.
Forcément, ils se terrent.
Alors comme nos dirigeants sont incapables de prendre des décisions fermes, ils assomment la populace. Le défenseur devient bourreau à son tour.
Au lieu de mettre un coup dans la fourmilière, le gouvernement assomme les honnêtes gens de taxes et de limitations.
On nous soumet à grand coup de 80km/h pendant que les honnêtes patriotes acquiescent benoitement. On nous fiste et on sourit.
« Merci ! C’est bien aimable! ».
Pendant ce temps les autres, les casseurs, les anti-patriotes, les apprentis terroristes, on essaie de les choper? Non, rien. Ou si peu. Et en plus, quand on essaie de leur fourrer l’éolienne dans le cul, ils ne se trémoussent pas en faisant la belle. Ils se cassent avec un tas d’explosif histoire de voir qui va fourrer l’autre.
C’est insupportable.
2018-1998, ce n’est pas la même chose. Il y a 20 ans, il n’y avait pas ces cassages. Le sentiment d’unité était profond. Il n’avait pas duré moins d’une semaine.
En 1998, personne ne se serait permis de jeter un bâton sur le bus des joueurs. Aucun commentateur ne se serait permis de minimiser un tel acte.
Les mecs qui brulent le drapeau français dans les cités, ce sont toujours les mêmes. Ceux qui se disent français au bled et crachent sur leur patrie ici. Pourquoi ne brulent-ils pas le drapeau marocain, algérien ou autre? Non. Ils choisissent le drapeau de leur lieu de vie. Ils chient là où ils crèchent. Comme des clébards mal éduqués.
Je sais.
Je vous choque.
Moi aussi j’ai adoré cette compétition.
J’ai frémi avec notre équipe.
J’ai adoré cette période de notre histoire.
Moi aussi j’y ai cru.
Puis je suis sorti dans la rue et j’ai regardé.
Dehors, ce n’était pas le pays de oui-oui comme je l’aurais tant rêver.
C’était cette réalité, pleine de contradictions et d’abrutis sans éducation.
De crétins libres de toute règle morale.
Si en me lisant, vous vous dites « Quarteron, il cherche juste à choquer ».
Que vous préférez vous dorloter dans ce joli nuage anesthésiant,
Sachez que j’en n’ai rien à foutre.
Parce que de ma fenêtre,
Je vois l’avenir.
Un avenir plein de larmes.

Patrice Quarteron

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3 Comments

  1. Enfin un ” Monsieur ” qui ne regarde pas les événements avec des verres teintés.
    Surveillez vos arrières Monsieur Quarteron. Nous vivons une époque de laxisme, voyoucratie, bassesse, qu’il ne faut pas montrer du doigt sous peine d’être cloué au pilori par les nouveaux bien-pensants.
    Je connais votre dévouement auprès des jeunes, je vous souhaite de réussir à leur donner l’amour de la France puisque c’est le pays où ils sont nés.
    Peut-être tous ces anti-France devraient ils vivre 3 ou 4 ans (sans revenir) dans les pays qui les font fantasmer : Algérie, Maroc,etc… histoire de voir où ils sont les plus gagnants.

    • Et oui malheuresement mr QUARTERON a raison.Sa lucidité devrait ouvrir les yeux de tous les franćais…les vrais…ceux qui l aime et la respecte.Je pleure sur mon pays…je dirai même je pleure mon pays celui que j ai connu et qui n existe plus.Place au politiquement correct et surtout à la pensée unique.
      J ai peur lors de conversations de dire tout haut ce que je pense ,tant les gens suivent cette pensée ambiante,malsaine et mensongère.
      Je vous admire mr Quarteron pour votre liberté de pensée et votre état d esprit.

  2. Les Français, pour la plupart, sont tout à fait conscients de tout cela. Sauf que chacun espère que c’est le voisin, ou l’autre, qui va réagir, et donc rien n’est fait pour que ça change…

    Vous devriez aussi envoyer votre papier du côté de l’Elysée, de Matignon, des grandes rédactions de presse françaises, des fédérations de sport, des organismes des droits de l’homme, des institutions policières, militaires, des communes… Bref partout où vous pourriez l’envoyer, puisqu’il est bien écrit et très explicite sur ce que les Français pensent tout bas mais n’osent pas dire tout haut.

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