Des israéliens impliqués dans une arnaque aux crypto monnaies

Le montant du préjudice enfle à une vitesse folle. Si début octobre, l’Autorité des marchés financiers (AMF) annonçait que 31 millions d’euros avaient été dérobés depuis le début de l’année à plus de 700 épargnants via des arnaques aux cryptomonnaies, ces pertes se chiffrent maintenant à 49,7 millions d’euros et les victimes de ces fraudes sont au nombre de 1.050.

Le magazine Challenges l’a révélé, la justice française a également ouvert une dizaine d’informations judiciaires pour escroquerie en bande organisée et blanchiment concernant ces arnaques, principalement orchestrées depuis Israël.

Le procédé mis au jour par les enquêteurs est à chaque fois le même. Des personnes, en France, intéressées par l’achat de bitcoins, d’ethers ou de ripples vont remplir des formulaires en ligne sur des sites dédiés aux cryptomonnaies.

Ces derniers s’assurent alors de la véracité des informations fournies et revendent le « fichier » entre 30 et 100 euros à des call centers basés à Ramat Gan, ville israélienne de la banlieue est de Tel Aviv . Via de pseudo-conseillers financiers, ces centres d’appels téléphoniques contactent ensuite leurs futurs clients en France.

« Ces faux conseillers jouent la proximité avec leurs proies, ils les tutoient, les contactent avec des numéros de téléphone délocalisés pour leur faire croire qu’ils appellent depuis la France, précise un enquêteur.

Ces call centers, qui ont pignon sur rue, ont aussi des sites Internet régulièrement mis à jour par des personnes qui travaillent à Madagascar ou en Afrique francophone. Ces escrocs veulent montrer que leurs sites ont du succès ».

Parmi ces victimes, Challenge cite le cas d’un agriculteur breton qui a perdu 500.000 euros en quelques semaines après être entré en discussion avec un faux conseiller qui lui promettait plus de 10% de gains. La victime a porté plainte et une information judiciaire pour escroquerie en bande organisée et blanchiment a été ouverte.

Jean Klein

Challenge & Israël Valley

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

6 Comments

  1. “Parmi ces victimes, Challenge cite le cas d’un agriculteur breton qui a perdu 500.000 euros en quelques semaines après être entré en discussion avec un faux conseiller qui lui promettait plus de 10% de gains.”

    La cupidité est un vice… et faut vraiment être fou pour confier 500.000 euros à un type qu’on ne connait pas et par téléphone !

    • Et tous ceux qui ont confié leurs capitaux à Madoff, qu’en dites vous ? Des stars de cinéma, des célébrités de la scène, de l’écran , de la littérature , des promoteurs immobiliers et même les responsables de l’Hôpital Hadassah de Jérusalem ont voulu que leur argent rapporte davantage que s’il était investi dans une banque ou dans un portefeuille d’actions . La cupidité n’a pas de limite . Il y a une nouvelle de Gogol «  Ce qu’il faut de terre à l’homme » Le Tsar autorise un moujik à tracer à cheval un domaine qui lui sera donné . Il galope vite, loin, longtemps , longtemps et quand il s’arrête, il est tellement épuisé qu’il meurt en descendant de cheval.

      • Et que dire des petits Français qui ont donné libre accès au fisc sur leur compte bancaire afin d’être autorisés à faire leur déclaration d’impôt par internet ?

  2. De toutes façons il est trop tard pour acheter des bitcoins. Il fallait le faire lors de la création de cette monnaie, et choisir le moment le plus opportun pour les revendre, ou les garder. Mais qui pouvait prévoir le succès de cette crypto monnaie ?

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*