Eloul touche à sa fin ce soir, par Noga Bar Noye

Eloul touche à sa fin ce soir, et il convient de se demander si tout au long de ce mois nous avons fait un examen de conscience et réfléchi également à sa signification « Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi (Ani Ledodi Vedodi Li) ».

C’est donc l’occasion de faire le point sur les résolutions prises l’année précédente et de voir si nous sommes parvenus à les tenir et surtout à l’approche du jour du Jugement, se préparer à un nouveau départ pour la nouvelle année 5779.

Alors qu’en a-t-il été de cette année ? Le rythme de nos vies s’est tellement accéléré qu’il est difficile de se remémorer avec précision l’année écoulée. Certes Israël a fêté ses 70 ans mais qui s’en souvient quand l’actualité est marquée par des scandales de corruptions à tous les niveaux de la société. Les affrontements à Gaza ont continué par intermittence, sur ce sujet il n’y a rien de nouveau sous le soleil et récemment une partie du Mur s’est écroulée.

Un léger rayon de soleil est arrivé avec la victoire de Néta à l’Eurovision et le déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem, un vrai pied de nez aux antisémites et anti-israéliens.

Mais que voulons-nous pour cette nouvelle année ? Bien entendu la santé, l’amour, la sécurité, bref être heureux. Or il est écrit « les calamités n’arrivent dans le monde que pour Israël » (Ivamot : 63), ce qui contredit notre objectif. Se pourrait-il que la clef du bonheur mondial soit entre nos mains ? Cela impliquerait une énorme responsabilité ! Néanmoins la réalité est qu’Israël se sent peut-être responsable mais pas coupable, alors que faire ?

Sommes-nous arrivés à un point où la crise mondiale est en train de nous pousser contre notre gré à remettre les compteurs à zéro ? Il semblerait que cette nouvelle année soit donc une opportunité de changement personnel. C’est à chaque individu d’effectuer un travail sur soi et non d’attendre que notre entourage change en notre faveur.

Cette nouvelle attitude permettrait de voir que notre société ne se limite pas au matérialisme, à la technologie et au désacralisé mais qu’elle implique vraiment un élément spirituel qui reste à (re)découvrir, tel qu’il est écrit « Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi (Ani Ledodi Vedodi Li) ».

Cette prise de conscience nous permettrait d’apporter la réponse à la question du sens de la vie et d’entreprendre des changements dans nos vies personnelles et dans la société et parvenir vraiment à « aimer notre prochain comme nous-mêmes ».

Bonne et douce année 5779

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