Deux chimistes toulousains inventent un procédé pour piéger l’odeur des terroristes

Dans le cadre du projet CNRS “Recherche Attentat” lancé à la suite des attentats du 13 novembre à l’initiative du directeur du CNRS Alain Fuchs, deux chimistes toulousains du laboratoire des Interactions moléculaires et de la réactivité chimique et photochimique ont mis au point un matériau capable de stocker les odeurs d’une scène de crime. odeurs_terroriste

« Notre capteur est en fait une huile gélifiée poreuse capable d’absorber toutes les molécules olfactives présentes dans son environnement », détaille Émile Perez.
« L’idée est donc d’amener ce matériau sur une scène de crime et d’absorber des odeurs en présence qui seront ensuite comparées à celles d’éventuels suspects ». Aujourd’hui, la police utilise déjà ce procédé, mais avec de simples tissus. L’organogel toulousain, lui, est beaucoup plus performant puisque les odeurs se  « liquéfient à son contact » et restent piégées en son sein. Plus concentrées, les senteurs seront ainsi plus facilement identifiées par des chiens renifleurs.

En outre, l’huile gélifiée possède une plus grande surface absorbante qui lui permet de « sentir » un maximum de choses, même dans le cas d’odeurs anciennes, quasiment évaporées. « Nous travaillons également avec le mathématicien Xavier Gendre de l’Institut de mathématiques de Toulouse, pour développer un système qui permettrait de comparer les molécules olfactives piégées par notre dispositif à une base de données olfactives, un peu comme une base d’empreintes digitales », complète Alexandra Ter Halle. Grâce à ce système, les services de police pourraient bientôt distinguer une personne coupable d’une autre innocente avec une fiabilité proche de 100%.

Source ladepeche

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