Si ça vous intéresse je viens de m’énerver, par Sarah Cattan

« Il est intéressant de voir comment certains vous « quittent » sur les réseaux sociaux selon le sujet que vous avez choisi d’aborder.

Alors je vais faire un point rapide qui fera gagner du temps à tout le monde.

En vrac et dans le désordre :
Je défends la liberté d’expression de Zemmour et Onfray « aussi », par principe
Je suis critique vis à vis de Latifa Ibn Ziaten
Je ne suis absolument pas LREM
Je dénonce les manières de celui qui est notre Président
Je suis contre la construction de logements à Jérusalem Est
Contre tous ceux qui font semblant de croire que la « marche du retour » est une marche pacifique et que les cerfs volants enflammés ne sont pas une arme.
J’admire Tsahal
Je suis résolument du côté des apostats
Des femmes qui retirent leur voile
Je défendrai toujours le droit à l’IVG
Je dénoncerai encore et toujours la malhonnêteté systématique des média français concernant Israël
Je dénoncerai encore les Juifs de Cour
Le djihâd judiciaire
Le lâche aveuglement de tous ceux qui « s’arrangent » avec le traitement de l’assassinat de Sarah Halimi, encore à ce jour qualifié d’homicide volontaire
Je suis une amie proche de Katia Chennouf et Albert Chennouf-Meyer
J’aime lire Elisabeth Levy et Causeur
J’aime Martine Gozlan, Alexandre Devecchio
Oui je trouve que Marco Koskas a été assassiné dans Libé avec un zeste d’antisémitisme plus que pour la qualité de son livre
Et lorsque je parle de la destruction odieuse de la tombe du père de Kamel Daoud, je trouve ignoble que l’on vienne me reprocher d’oublier « les autres tombes »: une tombe juive n’a pas plus de valeur à mes yeux.

Voilà. Et je n’ai pas tout listé.

Bon dimanche à chacun »

Sarah Cattan

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26 Comments

  1. Merci pour ce très sain énervement, nécessaire et à réanimer régulièrement.
    Merci surtout de nous rappeler que, ben oui, c’est juste un peu plus compliqué que du noir et blanc, ou que de camper dans une illusoire “pureté idéologique” qui n’est que le masque de la paresse intellectuelle et/ou morale, et du manque de courage face à la complexité du monde.

  2. Si la colère n’était pas mauvaise conseillère je m’énerverais, moi aussi.

    Un exemple parmi tant d’autres : c’est qui exactement « les Juifs de Cour » ?
    DES NOMS !!!

    Rien qu’en tirant sur ce petit bout de ficelle je mettrais à plat cette déclaration de bonnes intentions dont est pavé vous savez quoi.

  3. Bien trouvé les deux textes. Je lirai et réagirai en fonction.
    J’en profite pour protester contre le charcutage de ma missive de 17 h 14 min, dont la seconde moitié est disparue sans raison valable.

    • J’ai coupé des lignes de votre commentaire qui étaient sans objet. Vous reprochiez à Sarah Cattan de ne pas vous avoir indiqué les articles qu’elle «prétendait » avoir écrit sur le sujet ! Et elle vous les indiquait dans 2 posts que vous n’aviez pas lus,
      J’en profite pour vous indiquer que je publie les commentaires des lecteurs et non pas les déjections de leur agressivité ou de leur mauvaise humeur . Est ce bien compris ?

      • FAUX.
        Vous ne publiez volontiers que les acquiescements des béni-oui-oui.
        La moindre critique vous déstabilise au point de devenir ordurier (c’est le cas ci-dessus).

        Voyez un peu « Causeur » : des centaines de commentaires en marge de chaque article (parfois mille et davantage) ; la plupart contestant l’article, de manière parfois véhémente. Et ça marche plutôt bien sans modération a priori.

        Il est vrai que TJ, étant par définition une presse juive, se doit de filtrer certains commentaires hostiles.
        Mais c’est hors sujet dans mon cas.

        • @ Grégoire

          DE MAUVAISE FOI !
          TJINFO publie des commentaires de ses lecteurs. Ceux qui nous lisent sont à peu près d’accord avec notre ligne éditoriale et soit ils approuvent soit ils critiquent tout en apportant des précisions .Ils sont publiés sans aucun problème. Il y a d’autres lecteurs pro palestiniens qui nous expliquent pourquoi les juifs devraient évacuer toute la Palestine de la rivière à la Mer le plus vite possible. Nous les publions. D’autres lecteurs veulent nous ouvrir les yeux sur notre entêtement à ne pas reconnaître la divinité de Jésus , fils de Marie et de Joseph. Nous les publions aussitôt. Enfin d’autres lecteurs dont vous êtes ne se préoccupent que de flatter leur ego en interpellant les auteures publiées et ne supportent pas que l’on coupe une ligne de leur prose venimeuse.
          Quant à Causeur, ils ont des moyens que nous n’avons pas et le talent que nous voudrions avoir .
          Donc «  kalmez » vous. Pas obligé de me répondre . AM,

          • André Mamou, vous dites : “D’autres lecteurs veulent nous ouvrir les yeux sur notre entêtement à ne pas reconnaître la divinité de Jésus , fils de Marie et de Joseph.”
            Aussi ma question, si vous voulez bien y répondre : Qu’est-ce qui vous bloque dans le fait de la divinité de Jésus ?

  4. Et “Mes Lettres au Monde”, dans tout ça ? Sans doute pensez-vous que je le(s) évoque pour flatter mon égo, auquel cas votre argument est trop simpliste, et tant pis pour l’occasion manquée de faire connaître au tout venant un ouvrage à propos duquel certains lecteurs m’on écrit disant qu’ils y ont appris beaucoup de choses.
    Bien à vous quand même, André Mamou et Sarah Cattan.

  5. Lu deux papiers par Sarah Cattan sur TJ concernant le conflit entre Georges Bensoussan et le Mémorial de la Shoah.
    La description qu’elle en fait est un cas d’école de mélange de genres, d’omissions et d’exagérations ; pour rester poli.
    Dont l’évocation des « Juifs de Cour » et « Dreyfus » et j’en passe. Il ne manque que « Judenrat » pour faire complet.

    MAIS la vérité de l’affaire est comme ceci :
    Georges Bensoussan fut récemment « remercié » de son poste d’historien principal du Mémorial de la Shoah, au lendemain de l’échec de la double procédure pour « islamophobie » intentée à son encontre par plusieurs associations, islamiques et autres.

    Le tout accompagné d’un bras de fer relayé par certains médias tonitruants entre lui, drapé dans ses oripeaux de « martyr judiciaire », et la Direction du Mémorial ; dans lequel lesdits médias n’hésitaient pas à pratiquer l’Ad-Hominem pour jeter l’opprobre sur la Direction, en citant les responsables nommément, les traitant entre autres de « Juifs de Cour », évoquant une deuxième affaire Dreyfus, usant copieusement de langage lourdement diffamatoire.

    Mais, qui croirait que la Direction du vénérable Mémorial est composée d’irresponsables ? De têtes brûlées ayant pour but de se faire lyncher par une presse chauffée à blanc ?
    TOUS sont compétents, érudits, expérimentés et honorablement connus. Pourquoi iraient-ils au casse-pipe public sauf l’existence de VRAIES raisons, de « causes réelles et sérieuses », en langage prud’homal, à se séparer de Bensoussan ?

    Comme, par exemple, le fait que G. Bensoussan posait problème depuis longtemps, portant deux casquettes incompatibles :
    • Historien en chef du Mémorial de la Shoah et donc figure de proue de la Communauté juive de France.
    • Fer de lance de la dénonciation des effets délétères de l’Islam ; entre autres, par ses écrits indépendants de sa fonction au Mémorial (cf. “Les Territoires Perdus de la République” etc…).

    Ce mélange des genres était nuisible aux deux casquettes : il discréditait ET la dénonciation des effets délétères en question ET l’Histoire de la Shoah. Car :

    • Il permettait, surtout aux islamistes, de réduire la problématique liée à l’importante présence musulmane en France en discorde limitée entre Juifs et Musulmans, attisée par la question palestinienne. Alors que c’est un dilemme identitaire général concernant l’ensemble des Français et non seulement le 1% de Juifs.
    • Il permettait aux antisémites, Musulmans ou pas, de présenter la Shoah comme un prétexte entre les mains des Juifs, un « argument massue » dans la concurrence victimaire, pour mieux asservir autrui, surtout les Musulmans (et notamment, évidemment, les Palestiniens…). Il confortait donc les Dieudonné, Soral et consorts et ouvrait un boulevard au négationnisme.

    Peu importe la vraisemblance ou non des deux arguments : ils voulaient absolument y croire et présentent encore volontiers la double casquette de Bensoussan comme preuve ; ET ils font des émules.

    Avec pour conséquence l’absurdité suivante : l’Historien en chef du Mémorial de la Shoah, par sa double casquette, apportait de l’eau au moulin des négationnistes et propulsait la question palestinienne, hors sujet, au pinacle de l’attention publique… Provoquant de ce fait des conséquences étrangères, voire diamétralement opposées, à l’essence de sa mission.

    Cela s’appelle un conflit d’intérêts et le Mémorial aurait dû y mettre fin depuis longtemps.

    Sachant que la double casquette de Bensoussan attirait le feu. Elle fut, en effet, l’inavouable raison principale de la procédure judiciaire pour « islamophobie » intentée contre lui. Car les retombées potentielles, en cas de succès, auraient été une aubaine pour les plaignants.

    Double casquette, double victoire, se faisaient miroiter ses détracteurs :
    • Miner le narratif de la Shoah raconté par le Mémorial dont il fut une incarnation.
    • ET présenter un Juif éminent, donc LES Juifs, en islamophobe patenté.

    D’où les procès. Son divorce d’avec le Mémorial n’a donc que trop tardé.

    Il aurait dû, de lui-même et depuis longtemps, s’imposer une obligation de réserve et s’en tenir à une seule casquette ; son départ de commun accord du Mémorial, par exemple, eut été honorable et évité ce désagréable cirque.
    Ce n’est pas les historiens compétents à ce poste qui manquent…

    Et finalement, de quoi s’agit-il ? Bensoussan a 66 ans. Place aux jeunes : sa retraite du Mémorial prise, libre des obligations de réserve inhérentes, il peut, si bon lui semble, porter désormais la « casquette » de son choix. Fustiger l’Islam ? Vendre ses livres ?…

  6. Chapeau, AM. Respects!
    Je ne croyais pas voir ce texte du 16 octobre 2018 à 13 h 04 min apparaitre ici et certainement pas in extenso.

    Maintenant, cet argumentaire lu, je conseille à tous de (re)lire les deux articles de TJ par Sarah Cattan à ce sujet, et notamment celui du 8 juillet 2018 intitulé : «Georges Bensoussan : comment il fût chassé du Mémorial »:
    https://www.tribunejuive.info/justice/georges-bensoussan-comment-il-fut-chasse-du-memorial-par-sarah-cattan

    L’agression calomnieuse à l’égard des membres de la Direction du Mémorial nommément cités y est d’une telle outrance (lisez ; on n’en croit pas ses yeux) qu’il ne serait pas superflu pour TJ de leur présenter des excuses.

    • A Grégoire,

      TJINFO a publié l’intégralité de votre commentaire tendancieux et inutilement agressif . Respect, avez vous dit après avoir vu sa publication.
      Restez donc sur la même ligne : vous ne devez pas nous donner de conseils et nous inciter à présenter des excuses à ceux que l’auteure a mis en cause. «  Agression calomnieuse » dites vous ! Encore faut-il en être certain . Personne ne nous a répondu ni présenté des explications ou des dénégations. C’est une vieille tactique : silence officiel et insinuations méprisantes venues de seconds couteaux ou «  d’idiots utiles » !
      La liberté d’informer n’est pas réservée à ceux qui sont d’accord avec la pensée dominante .

  7. Sarah, vous dites : “Je défendrai toujours le droit à l’IVG”. Mais que faites-vous de Dieu qui a commandé, dans la Loi du Sinaï, de ne pas commettre de meurtre ?
    (Cf Exode 20, 13 ; Deutéronome 5, 17)

  8. Ma chère Ingrid. Je fais confiance aux Femmes. Je n’en sais pas une qui ait recouru à l’IVG de gaieté de cœur.
    Je fais confiance à la conscience.
    Je veux dire l’importance ultime que cette possibilité existe.
    De la même façon pour l’abolutionnisme chère Ingrid. Même sans commandement biblique, j’aurais été une abolitionniste convaincue.
    Vous comprendrez bien que je ne compare pas les 2. Dans les 2 cas je joue la carte de la confiance en l’Homme.
    Un vrai Pari…

    • Sarah, « Je fais confiance à la conscience », dites-vous. Voyons ensemble, si vous le voulez bien, à quoi ça nous mène exactement.

      Conscience, définition du Petit Larousse : Sentiment intérieur qui pousse à porter un jugement de valeur sur ses propres actes ; sens du bien et du mal.

      Dans la conscience apparaissent les notions de jugement, de bien et de mal. Voyons à l’origine de quoi il s’agit. A l’époque de la Création : « l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden (…) fit germer du sol (…) l’arbre de la connaissance du BIEN et du MAL. » (Genèse 2, v. 8-9) Ensuite, en résumé : l’Eternel place Adam dans ce jardin en lui défendant de manger de cet arbre sous peine de mourir (v. 17). Mais Eve, tentée par le serpent, « mangea de son fruit et en donna à son mari », désobéissant ainsi à Dieu. Alors « les yeux de tous deux s’ouvrirent, ils prirent CONSCIENCE du fait qu’ils étaient nus… » (Gen. 3, 7). « L’Eternel Dieu dit : Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, empêchons-le de (…) et il les chassa du jardin. » (v. 22-23). Adam et Eve, déchus et mortels, possèdent à présent, comme Dieu, la connaissance du bien et du mal. La conscience fait désormais partie de l’ADN humain. Le bien se définit par rapport au mal : le bien est ce qui n’est pas le mal, et vice versa. Pas d’autre précision. Poursuivons…

      Plus de mille ans plus tard, Dieu, au Sinaï, promulgue pour Israël la loi en formulant le bien et le mal. On a donc, entre autres commandements divins : « Tu ne commettras pas de meurtre » (Exode 20, 13). Donc commettre un meurtre est un mal. La conscience humaine fonctionne selon ce que Saul-Paul nous en dit : « Quand les païens, qui n’ont pas la loi, font naturellement ce que prescrit la loi – eux qui n’ont pas la loi – ils sont une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l’oeuvre de la loi est écrite dans leurs coeurs ; leur conscience en rend témoignage, et leurs raisonnements les accusent ou les défendent tour à tour. » (Lettre biblique aux Romains, chap. 2, 14-15). Voilà comment la conscience juge nos actes par rapport au bien et au mal.

      C’est pourquoi la conscience d’une femme ayant subi une IVG l’ACCUSE-t-elle sur la base de la loi divine. D’où le sentiment de culpabilité qui en résulte. L’accusation est là et demeure, malgré tous les efforts humains à vouloir éradiquer la voix de la conscience en nous, par exemple par un changement de lois (légalisation de l’IVG…) ou le rejet des valeurs divines. Et il en est ainsi de toute transgression de la loi divine (vol, adultère, mensonge…) pour chaque être humain qui, sous le rapport de sa conscience, vit donc sous l’accusation, par conséquent la condamnation. Personne n’échappe à sa conscience.

      C’est ce dont a pris conscience Saul-Paul, et qui lui fait dire, après sa repentance et son acte de foi : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Messie, Jésus, qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit de Dieu… » car, ayant fait l’expérience du salut, et de la délivrance, il dira aux Hébreux, en référence au culte lié au Temple : « Car si le sang des boucs et des taureaux, et la cendre d’une génisse qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifient de manière à purifier la chair, combien plus le SANG du Messie, Jésus, – qui par l’Esprit éternel s’est offert lui-même sans tache à Dieu – PURIFIERA-T-IL NOTRE CONSCIENCE des œuvres mortes, pour que nous rendions un culte au Dieu vivant ! » (Lettre aux Hébreux chap. 9, v. 13-14 ; Lettre aux Romains, 8). Ceci en conformité avec le terme de la loi formulé relativement au pardon des péchés : « Car l’âme de la chair est dans le sang. Je vous ai donné le sang sur l’autel afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par le sang que l’âme fait l’expiation. » (Lévitique 17, 11).

      Se fier à notre conscience, c’est en fait faire le triste constat de la condamnation que fait peser sur chacun de nous l’accusation, en résultat de notre transgression de la loi divine, et nous amène, en vue de notre délivrance, à faire confiance non pas en la femme ou en l’Homme mais véritablement au SANG PURIFICATEUR DU SAUVEUR, et à la mise en pratique de son enseignement.
      Sarah, LE vrai Pari…

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