Shoah: indemnités pour les juifs marocains et algériens

L’État d’Israël a décidé de donner une indemnité aux juifs ayant vécu pendant la guerre au Maroc et en Algérie, qui étaient sous le pouvoir de Vichy.
Cette décision est la conséquence de la reconnaissance par Israël des tracas antisémites imposés aux juifs pendant la seconde guerre mondiale par les autorités vichystes.juif maghreb shoah
Par ailleurs, les juifs qui ont été victimes du pogrom de Farhoud en Irak en 1941 pourront également toucher cette indemnité de 3.600 shekels par an et obtenir certains médicaments gratuits, comme nombre de rescapés de la Shoah.
Le ministre des Finances Moshé Kahlon a qualifié cette décision « d’historique ». « Après des années d’injustice et de discrimination nous avons accompli un geste historique », a-t-il affirmé.
En dehors des juifs originaires d’Europe rescapés de la Shoah, les personnes ayant vécu en Libye et en Tunisie sous l’occupation nazie peuvent bénéficier des mêmes aides de l’État.
DW
http://www.israpresse.net/shoah-indemnites-pour-les-juifs-marocains-et-algeriens/
Pour mieux comprendre les raisons de cette décision, voici un article publié en 2010 et qui apporte un éclairage indispensable à cette question.

Le 11 septembre 2001, Robert Satloff, directeur exécutif du Washington Institute for Near East Policy (WINEP) un think tank (institut de recherche) américain expert en politique étrangère et sur le Moyen-Orient, et Juif américain, avait rendez-vous au Rockfeller Center.
D’une des fenêtres de cet immeuble, il a vu les attentats islamistes contre les Twin Towers, la fumée, les cendres. « Très vite, les images d’Auschwitz se sont superposées » dans son esprit, « la fumée, les cendres ».
Robert Satloff s’interroge sur la glorification, le déni et la « relativisation » de la Shoah dans les mondes musulman et arabe. « Pour combattre l’ignorance, il amorce un dialogue avec des Arabes pour les sensibiliser à l’Holocauste. Comment s’y prendre ? Le problème est qu’il s’agit d’une histoire éloignée : des fascistes européens ont tué des juifs européens ».
C’est par une question que Robert Satloff répond : « Y a-t-il eu des Justes arabes ? »

A la recherche d’un « Oscar Schindler arabe »

Vingt mille Justes parmi les Nations sont recensés par Mémorial Yad Vashem à Jérusalem, dont environ 60 sont musulmans (des Bosniaques et Albanais, un Turc).
Pourquoi aucun nom arabe ne figure-t-il dans cette liste des Justes ? Cette question taraude Robert Satloff qui, avec équipe de documentaristes, de journalistes et de chercheurs dans 11 pays, part en quête d’« Arabes ayant sauvé des Juifs » en ayant la conviction que s’il existe « un Oscar Schindler Arabe, peut-être les Arabes auraient-ils une autre approche de l’Holocauste ? »
Au terme de cinq ans de recherches, Robert Satloff, qui a vécu dans le royaume chérifien lorsque cinq attentats islamistes ont visé majoritairement des cibles juives à Casablanca, publie en 2007 le livre Among the Righteous, Lost stories from the Holocaust’s Long Reach into Arab Lands (Parmi les Justes).
Un ouvrage évoquant les persécutions des juifs d’Afrique du Nord – protectorats français du Maroc et de Tunisie, départements français d’Algérie – lors de la Seconde Guerre mondiale et le comportement des Arabes dans ces pays : de la collaboration avec les Nazis à la protection de juifs persécutés, via l’indifférence. Un livre qui espère amorcer un nouveau dialogue entre juifs et Arabes.
Composé d’interviews passionnantes de témoins et d’historiens, ainsi que de visites sur les lieux mêmes de camps de travail forcé et de caches de juifs – ce qui est inédit -, ce documentaire documenté en est largement inspiré en se focalisant sur ces trois seuls pays ; l’histoire des juifs de Libye fait l’objet d’une allusion (camp de Giado) et celle d’Egypte ignorée.

Plus de 100 camps de concentration

« La plupart des camps de concentration au Maroc ne furent pas construits par les Nazis. Avant l’occupation du Maghreb par les Allemands, le régime de Vichy avait installé plusieurs dizaines au Maroc et en Algérie. Les fascistes italiens construisirent eux aussi des camps, comme le terrible camp de Giado en Libye où plus de Juifs furent tués que partout ailleurs en Afrique du Nord… Plus d’une centaine de camps » ont été édifiés dans les pays arabes. A deux reprises, le film de Michael Curtis Casablanca (1942) fait allusion aux camps de concentration au Maroc.
« Un vrai réseau de camps traverse le Sahara. Les détenus sont essentiellement des Juifs d’Europe centrale réfugiés pour échapper aux nazis et déportés là ». Un film de propagande montre ces travailleurs forcés construire une voie de chemin de fer.
Les « camps du désert ont été parmi les pires de la Seconde Guerre mondiale ». Ils étaient « dirigés de main de fer » et leurs « gardiens étaient indifférents au sort des prisonniers », constate l’historien de la Shoah, Sir Martin Gilbert.
Le commandant du camp accueillait ainsi les nouveaux internés : « Vous êtes tous venus pour mourir. Mon travail est de faire en sorte que vous mouriez tous ici et je fais bien mon travail ». Les travailleurs forcés mouraient de faim, de torture, de dysenterie, de choléra, de piqures de scorpion et de serpent…
A la différence du Maroc et de l’Algérie, la Tunisie a été occupée par les Nazis de novembre 1942 à mai 1943. Là, le SS colonel Walter Rauff, « un des inventeurs des camions à gaz en Europe de l’Est », organisa la rafle des juifs priant à la synagogue de Tunis, le 9 décembre 2002. Direction : les camps de travail forcé.
Si certains Arabes sont indifférents devant les persécutions des juifs, deux Tunisiens se souviennent d’Arabes disant « Jüden, vous allez être égorgés » ou « Tape avec la pelle, Shalom ! Shalom signifie juif ». D’autres Tunisiens s’engagent dans l’armée allemande ou sont recrutés pour garder les camps d’internement de juifs.

De rares Justes parmi les nations arabes

Le documentaire se focalise sur trois musulmans ayant sauvé des juifs.  En 1943, plusieurs dizaines de juifs parviennent à s’échapper d’un de ces camps et sont cachés par un fonctionnaire retraité, Si Ali Sakkat. Joseph Nacache échappe à une rafle grâce à Hamza Abdul Jalil, propriétaire d’un hammam, qui le prévient. Avec simplicité, le fils de ce sauveur explique le geste de son père : « Juif, ou chrétien ou musulman, c’est un humain ». Les familles Boukris et Uzan sont cachées à Mahdia (Tunisie) dans une propriété de l’architecte Khaled Abdul Wahab.
En Algérie, « des décrets musulmans interdisent aux musulmans d’administrer les propriétés confisquées aux juifs ». Ils seront respectés.
Pourquoi cette histoire d’Ali Sakat est-elle tombée dans l’oubli ? Pour des raisons politiques : il est « dangereux d’avoir aidé des juifs dans de nombreux pays arabes ». La famille Sakat serait-elle favorable à la pose d’une plaque rendant hommage à l’acte salvateur ? Un peu gêné, le petit-fils prévoit que certains seront pour, d’autres contre : « Beaucoup de Tunisiens ont de la sympathie pour le peuple palestinien quand ils le voient souffrir, etc. etc. »

Une histoire tragique méconnue

On peut regretter et s’étonner que le travail remarquable accompli par Robert Satloff – enregistrements vidéo des souvenirs des témoins – n’ait pas été réalisé par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Rendre hommage aux Justes musulmans est justifié. Rechercher un « Oscar Schindler » Arabe ? C’est étrange : cet industriel allemand était ambigu ; il n’est pas Aristides de Sousa Mendes, consul général du Portugal à Bordeaux qui, désobéissant à sa hiérarchie, a donné des visas d’entrée au Portugal à 30 000 réfugiés, dont 10 000 juifs. Et c’est ignorer la distinction entre Arabe et Amazigh (Berbère).
Des questions demeurent : quels étaient les liens entre Khaled Abdul Wahab et les officiers nazis ? Des relations d’affaires ? Khaled Abdul Wahab devait-il maintenir ses contacts avec les officiers allemands pour mener à bien sa protection des deux familles juives dont les adultes semble-t-il travaillaient dans sa propriété ?

On voit une photo inédite où Français et Algériens font le salut nazi. Mais les liens entre nationalistes arabes et nazis ainsi que la fascination de masses arabes pour le Führer Hitler sont souvent minorés ou occultés. Il aurait aussi été utile de rappeler l’engagement de 150 000 à 300 000 musulmans dans les rangs des forces de l’Axe, la réception favorable de la propagande nazie dans le monde arabe, etc.

Sur l’application en Afrique du Nord des statuts des juifs du régime de Vichy, ce documentaire demeure souvent trop vague. Ainsi, il allègue : « Malgré les pressions de Vichy, Mohammed V au Maroc réussit à protéger les juifs marocains ». Cependant, la caméra s’attarde sur Le Journal du Maroc évoquant les discriminations visant les Juifs français, étrangers et marocains édictées au Maroc par quatre dahirs (décrets royaux). Pourquoi ne pas citer et montrer ces dahirs marocains et les décrets beylicaux tunisiens antisémites ? Pourquoi ne voit-on pas Robert Satloff consulter les archives des protectorats français à Nantes (France) ? Pour ne pas écorner les mythes de la protection courageuse de souverains musulmans ?
La réalité du pouvoir appartient au Résident général, c’est-à-dire à la France. Quant aux statuts des Juifs de Vichy d’octobre 1940 et de juin 1941, le Sultan du Maroc les appliquera à la lettre. Il ne s’oppose à aucune mesure prévue par ces deux statuts. Il n’y a que dans le volet économique qu’il tente légèrement de protéger la communauté juive du Maroc. Cette intervention n’est pas désintéressée, car elle sert surtout les intérêts économiques du Makhzen (gouvernement du Sultan). Sur l’essentiel, le Sultan Mohammed n’a pas protégé les Juifs puisqu’il a même promulgué les statuts des Juifs en Dahir (décret) chérifien.

Au Maroc, “le Sultan Mohammed entend faire savoir aux autorités de Vichy qu’il reste le maître du pays. S’il y a persécution ou protection, il estime que c’est à lui à en décider. Le message est les suivant : les Juifs sont ses sujets et non pas ceux de Vichy. A travers les Juifs, le Sultan Mohammed réclame sa part d’autonomie vis-à-vis du gouvernement de Vichy. Les Juifs sont des pions parmi d’autres dans le rapport de force entre le Makhzen et Vichy”, a déclaré l’historien Georges Bensoussan qui prouve que la prétendue opposition du sultan au port de l’étoile jaune par les Juifs est un mythe.
Et d’ajouter : le sultan du Maroc  “ne fait preuve d’aucune détermination à défendre les Juifs : il ne rencontre les dirigeants de la communauté juive qu’une seule fois et en privé, au printemps 1942, pour leur dire qu’à titre personnel, il désapprouve les mesures de Vichy. En revanche, à titre officiel et publiquement, il ne prend aucune mesure en faveur des Juifs. Pire, il traduit les statuts des Juifs en Dahir chérifien ! Le port de l’étoile jaune est une mesure allemande qui n’a jamais été d’application en Zone libre, c’est-à-dire sur l’ensemble du territoire français placé sous l’autorité du gouvernement de Vichy. Et le Maroc (comme l’Algérie) faisait partie de la Zone libre… Les 150.000 Français vivant au Maroc sont violemment antisémites. L’administration française est littéralement gangrénée par l’antisémitisme. Quotidiennement, elle apporte la preuve de son antisémitisme dans la façon dont elle traite les Juifs. Ainsi, le gouvernement de Vichy n’accorde aux Juifs que 50% des ressources alimentaires qu’il attribue aux musulmans. Dans ce contexte particulier, l’attitude du Sultan du Maroc -qui reçoit notamment les dirigeants de la communauté juive en audience privée pour leur témoigner de sa solidarité- fait le tour de tous les mellahs (quartiers juifs) du Maroc. En comparant son attitude avec celle des autorités françaises, il n’a aucune difficulté à apparaître comme un sauveur magnanime… Le départ des Juifs du Maroc constitue une blessure, car il marque l’échec de l’intégration des Juifs à leur Etat nouvellement indépendant, tout comme il montre à quel point le nationalisme marocain est fermé et fondé sur l’islam. Les Marocains ont donc intérêt à présenter le passé comme une coexistence heureuse perturbée et sapée par le développement du sionisme, la création de l’Etat d’Israël et le départ des Juifs qu’ils considèrent comme une manipulation des sionistes”.

De plus, quels sont les droits et les statuts en France de ces travailleurs forcés, Juifs et non Juifs ? Les sites des camps semblent délabrés, en voie d’effacement. Signe du désintérêt ou du refoulement des dirigeants de ces pays pour ce pan de leur histoire ? Souci de cacher « que la Shoah n’est pas qu’une affaire européenne ayant visé les seuls juifs européens ». Alors que les camps en France métropolitaine font l’objet d’attentions, ceux d’Afrique du Nord risquent de disparaître sans volonté des autorités politiques et des responsables Juifs français ou nord-africains. Pourquoi ?
Quant à Joseph Scemla et ses deux fils, Gilbert et Jean, ils ont été guillotinés en Allemagne, après avoir été dénoncés par le Tunisien Hassen ben Hamouda El Ferdjani, qui voulait s’emparer de leurs biens. Ce dernier a certes été condamné à mort à la Libération. Mais sa peine a été commuée en travaux forcés à perpétuité. Et, ce traître cupide a été libéré peu après l’indépendance de la Tunisie, après avoir purgé dix ans de prison. Et non les 14 ans indiqués dans le film.
Si ce documentaire évoque la vie difficile des juifs sous joug musulman, il ne nomme pas la dhimmitude, ce statut inférieur, cruel et déshumanisant des non-musulmans en « terre d’islam » induit par le jihad. Et Robert Satloff ajoute, sans preuve : « Il est sûr qu’au cours des derniers millénaires, si on est juif, il valait mieux naître dans un pays musulman que dans un pays chrétien ». Rappelons que si l’histoire juive remonte à 5770 ans, Mahomet, prophète de l’islam est né en 570 après Jésus-Christ, et l’islam a donc moins de 1 500 ans. Au début du XXe siècle, les pays où la situation des juifs était la plus épouvantable étaient la Russie tsariste et le Maroc.
Les images de cette synagogue vide à Mahdia sur laquelle veille pieusement le dernier juif, de ce vestige d’une communauté juive jadis nombreuse sont bouleversantes. L’« exode oublié » – exil généralement contraint de près d’un million de juifs des pays arabes, d’Iran et de Turquie des années 1940 aux années 1970 – est attribué en partie à la « fondation » de l’Etat d’Israël. Mais d’une part, il s’agit de sa recréation, et surtout cet exode a été causé par le refus de ces pays, et pas seulement des nationalistes arabes, de l’Etat juif sur sa terre biblique, en Eretz Israël.
Curieusement, ce film occulte les similarités entre le processus de discriminations, de marginalisation, d’exclusion des nazis ou du régime de Vichy et celui de cet exil.
Etrangement, Robert Satloff interviewe le président Shimon Peres et le ministre Sylvain Shalom sans souligner le rôle du grand mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini dans la Shoah ni les menaces de destruction du Yichouv (ensemble des juifs vivant dans la Palestine mandataire, en Eretz Israël).
Robert Satloff espère que nommer des Justes Arabes constitue « un premier jalon pour un nouveau dialogue entre juifs et Arabes ».
Avec toutes ses qualités, ce documentaire prouve que relater une Shoah plus ou moins « arabiquement ou islamiquement correcte », ne pas dire toute l’histoire avec ses pans plus ou moins sombres, opter pour un dialogue judéo-musulman sans « apurer les contentieux » (Shmuel Trigano) induit, même involontairement, des amalgames anti-israéliens : ainsi, un  spectateur musulman a quitté la réunion où l’on débattait du film en alléguant un parallèle diffamatoire entre la Shoah et « l’Holocauste des Palestiniens ». Des diatribes anti-israéliennes s’étaient déjà produites lors de la conférence de lancement du projet Aladin.
« Certains Arabes ont fait des choix personnels, pour le meilleur et pour le pire. Même à l’époque des nazis, ils ont fait un choix… Jusqu’à présent, la Shoah a toujours été vue du côté des juifs européens. Les souffrances des juifs européens ont occulté celles des communautés d’Afrique du Nord », conclut avec pertinence Robert Satloff.
Il est regrettable qu’aucune photo de ces Arabes au comportement louable ou des témoins Juifs ne figure parmi les visuels libres de droits pour la presse. De plus, ce documentaire a été diffusé à deux seules reprises, à 21 h 25 et à 5 h du matin. Dommage ! Les faits qu’il rappelle demeurent ignorés du grand public en France.
 

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7 Comments

  1. Je cite votre article:
    “”Là, le SS colonel Walter Rauff, « un des inventeurs des camions à gaz en Europe de l’Est », organisa la rafle des juifs priant à la synagogue de Tunis, le 9 décembre 2002. Direction : les camps de travail forcé.””
    Êtes vous sûr de cette date? Il me semble qu’il y a là une erreur, à moins que vous fassiez la collusion de différents événements.

  2. je veux ouvrir un dossier d’indemnisation shoah au nom d un proche parent né au maroc, de 90 ans et de nationmité française .. a quel organisme puis-je m adresser (elle est en maison de retraite à Lyon).en ce temps d avant pourim, faites la bonne action de me guider pour elle. merci

  3. Cher Monsieur
    Vous faites sûrement une confusion entre des êtres différents et des articles des commentaires de différents intervenants:
    Je n’ai jamais écris ni pu écrire :
    “” Là, le SS colonel Walter Rauff, « un des inventeurs des camions à gaz en Europe de l’Est », organisa la rafle des juifs priant à la synagogue de Tunis, le 9 décembre 2002. Direction : les camps de travail forcé. » »
    Êtes vous sûr de cette date? Il me semble qu’il y a là une erreur, à moins que vous fassiez la collusion de différents événements.
    DÉSOLÉ JEN’AIS JAMAIS ÉCRIS CELA POUR LA SIMPLE ET BONNE RAISON QUE JE VIVAIS AU MAROC….E PAS À TUNIS
    Vérifiez la fiabilité de vos assistants SVP.
    Par ailleurs votre offre est vieille de 2 ans…. car j’ai déjà reçu mon indemnité étant né le 9 juillet 1943…. et vous avez pris vous -mêmes votre parnassa de 10%… pour service rendu.

    • est ce que les juifs francais ,nes et presents au maroc en 1940
      peuvent pretendre a une undemnisation quelconque dans la mesure ou ils repondent aux critaires suivants;
      pere renvoyé de l’administration marocaine ou il travaillait sans preavis et sans indemnites
      moi meme renvoye de l’etablissement scolaire ou j’etudiais

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