Shimon Peres « Aucun rêve n’est impossible » le livre testament

Un an après la mort de Shimon Peres, sa fille aînée, Tsiva Walden était de passage à Paris pour apporter son témoignage au livre posthume de son père ” Aucun rêve n’est impossible ”

Nous l’avons rencontrée lors d’une conférence de presse initiée par Maurice Levy dans les locaux de Publicis devant quelques journalistes dont Ruth Elkrief et Ariel Weizman.

Tsvia Walden, est psycholinguiste, professeure à l’université du Néguev

Composé de six chapitres comme les six jours de la semaine, l’ouvrage retrace le parcours de Shimon Peres, et revient sur les grands épisodes de l’histoire d’Israël, le congrès sioniste à Bale, la guerre des 6 jours, la guerre de kippour, les accords de Camp David, ceux d’Oslo,  l’analyse de ses réussites et ses échecs, ce livre est un plaidoyer pour la paix.

Une lecture dynamique pour ce livre important, illustré d’un cahier de très belles photos, une sorte d’épopée, celle d’un père fondateur qui a vu naître l’Etat d’Israël, amoureux de son pays comme le père et amant de Sion.

Mais ” Aucun rêve n’est impossible ” est aussi l’histoire de l’homme Shimon Pères, intimement liée à celle d’Israël. Nous découvrons des passages très émouvants, son enfance dans son village natal de Vishneva, en Biélorussie, qu’il quitte en 1934 à l’âge de onze ans, laissant derrière lui son grand-père à qui il fit la promesse de rester juif quoi qu’il arrive, sans savoir que celui-ci périra dans la Shoah avec tous les autres membres de sa famille.

La France a sauvé l’état d’Israël

Shimon pères, Visionnaire : Alors qu’Israël était isolé sur le plan diplomatique, dans les années 50, Shimon Pères cherchait des alliés sur la scène internationale, il était convaincu que la France,  traumatisée par l’occupation et la seconde guerre mondiale  pouvait devenir le meilleur allié d’Israël en participant secrètement sur le plan scientifique et technologique au programme nucléaire de Dimona, et à l’achat d’armes.

En 1973, lors de la fameuse opération d’Entebbe, pour Shimon Peres alors Ministre de La Défense, il était primordial pour Israël de ne pas céder au chantage, de ramener les otages, de donner une bonne image du pays à l’extérieur et redonner confiance à la population. Ce fut une belle victoire malgré la perte de Yonathan Netanyaou, le frère de l’actuel premier ministre d’Israël.

Après une carrière politique très longue, il a été trois fois ministre, deux fois premier ministre, Shimon Peres est nommé Président d’Israël, une fonction honorifique qu’il restaure en devenant l’ambassadeur d’Israël dans le monde et celui du savoir, de la culture et de l’innovation à l’intérieur du pays.

Tsiva nous rappelle que son père disait souvent qu’il fallait avoir des rêves, qu’aucun rêve n’est impossible, « visez la lune si vous la ratez, vous atterrissez au niveau des étoiles” mon père a toujours défendu l’idée de deux états c’était son rêve qui est reste inachevé comme dans le sixième chapitre du livre, ou presque, puisque pour « le sixième, écrit un mois avant sa mort  et conçu comme un messages aux jeunes générations, la paix avec les Palestiniens, cela n’a pas abouti ».. Pour Tsiva, la situation politique actuelle ainsi que ses dirigeants ne vont pas dans le sens de la paix. Comme son père, elle pense que l’innovation devrait servir à amener à la paix au Moyen-Orient»

Shimon Pères, le combattant de la paix, Il a rêvé la paix mais il a aussi imaginé la paix

Prix Nobel de la paix en 1994
Président d’israël de 2007 à 2014
Il est décédé en septembre 2016 à 93 ans

Assoiffé de savoir, porte-parole du progrès, adepte des réseaux sociaux il adorait ces moyens de communication très directs et s’adressait à plus de 130 millions de garçons et filles du Moyen-Orient en possession d’un smartphone, ce nouvel accès au savoir, qui leur permettrait peut être d’accéder à la paix et de faire émerger de nouveaux leaders

Un bel héritage laissé à la postérité

“Aucun rêve n’est impossible” chez Baker Street Editions
21 euros
Traduction de l’anglais par Yves Sarda

Sylvie Bensaid

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1 Comment

  1. Shimon Pérès a pompeusement déclaré qu’il était inutile d’enseigner l’Histoire aux enfants xar ils pourraient tout trouver sur le Net. Pour un État qui doit reconstruire son identité nationale, c’est parfaitement stupide. Surtout qu’un enfant qui n’a pas de base, n’ira rien chercher du tout. Quant à son image d’homme lettré, demandez plutôt à son secrétaire, les fiches de lecture toutes prêtes. S’agissant de la politique de dissuasion nucléaire, on occulte aussi le rôle de Shalevet Freier. Il est vrai que des ouvrages ecrits par l’auteur ou sa famille nr peuvent que prêter à caution.

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