« Le Meilleur des Mondes » par Christian Rayet

Dans le « Meilleur des Mondes » qu’Aldous Huxley a écrit en 1931, le roman imaginant une société qui se développe en conditionnant et contrôlant les individu.

Dans un nouvel ouvrage vingt-sept ans plus tard :

« Retour au meilleur des monde » … En voici un extrait empruntés à la traduction de Jules Castier: « En ce qui concerne la propagande, les premiers partisans d’une presse libre ne l’envisageaient que sous deux aspects : vraie ou fausse. Ils ne prévoyaient pas… le développement d’une immense industrie de l’information, ne s’occupant dans l’ensemble ni du vrai, ni du faux… Dans leur propagande, les dictateurs contemporains s’en remettent le plus souvent à la répétition de slogans qu’ils veulent faire accepter pour vrais, suppression de faits qu’ils veulent laisser ignorer… ». (Adous Huxley en 1958).

Les actualités se doivent être au plus proche de la réalité. Certains journaux exposent leurs exigences du journalisme pour valoriser leur travail, ils revendiquent le sérieux, l’investigation, le recoupement… le professionnalisme. Leur devoir est de reconnaître quand il y a eu erreur ou intoxications. On nomme ces journaux « mainstream » (qui reste conforme aux standards) car ils respectent leur propre charte déontologique… Mais je circule parmi une douzaine de journaux numériques francophones du monde par jour et j’observe les informations concernant Israël et les juifs, bien qu’étant non-juif, car il n’y a pas de meilleur indicateur de la santé d’une société.

D. Schnapper: atteste que l’antisémitisme est « l’indicateur le plus sûr d’un processus de décomposition des démocraties ».

Santé donc du média qui pose le regard sur les juifs, et sur Israël. Nos pensées et notre attitude envers les juifs augurent de nos valeurs réelles aujourd’hui et projettent celles de demain. Je remarque, avec étonnement, et cela depuis des années, que les juifs, et donc Israël, ne sont pas considérés selon les mêmes critères que pour les autres nations.

Certaines personnes publiques, politiques et médiatiques, attisent l’antisémitisme. Antisémitismes, du plus pernicieux, au plus ouvert et proclamé. Celui qui est jeté au détour d’une phrase, qui s’immisce dans les discussions de manière tellement courante et banalisée qu’il n’alarme plus, jusqu’à faire de la personne qui est ainsi attaquée une victime « coupable », coupable parce que juive tout simplement. Il est à nouveau nécessaire d’écouter avec attention les discours, les analyser, les décortiquer comme dans les années 30

Après ces sombres années, nous avons espéré et construit le sens de l’universalité, le sens de la fraternité de chaque être humain. Lorsque l’on rappelle cela, c’est au détriment des Juifs.

Christian Rayet

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