Violences en Israël : un renversement des rôles permanent

Ces israéliens sont décidément incorrigibles. Ils refusent de se laisser assassiner sans réagir. Quel chutzpa !

Le 14 juillet dernier, alors que le Consul général de France à Jérusalem célèbre la fête nationale dans les jardins de l’Institut Français à Gaza, deux policiers israéliens druzes sont assassinés par trois terroristes arabes israéliens aux abords du Mont du Temple. En réaction et afin de garantir plus de sécurité, les autorités israéliennes décident de placer des détecteurs de métaux aux différents points d’accès. Il n’en fallait pas plus pour déclencher les sempiternelles vagues d’indignation exclusivement dédiées à Israël.

Comme à son habitude, l’Autorité Palestinienne incite aux violences et à la haine. L’Autorité Palestinienne suspend ses relations sécuritaires avec Israël et appelle à « défendre Al-Aqsa ». Lors de la prière du vendredi, des centaines de manifestants déclenchent des émeutes dans les rues de Jérusalem. Quatre d’entre eux sont tués dont un par le cocktail Molotov qui lui explose entre les mains avant qu’il ne le lance. Accident du travail.

Les médias n’ont évoqué ces violences que pour expliquer qu’elles trouvaient leur origine dans l’installation de portiques sur le Mont du Temple. Rien ou si peu sur l’attentat initial qui avait couté la vie aux deux policiers israéliens.

Pour célébrer la bravoure des terroristes qui ont tiré dans le dos des policiers israéliens, Mahmoud Abbas ordonne des funérailles nationales qui se déroulent sous des slogans à la gloire des « martyrs ». Voilà pour Mahmoud Abbas, ce partenaire si sérieux pour la paix avec Israël.

Une semaine plus tard, le 21 juillet, un palestinien de 19 ans assassine à coups de couteau trois membres d’une famille attablée pour fêter la naissance d’un bébé. Silence assourdissant des médias sauf pour entendre le père du terroriste justifier l’acte de son fils par l’occupation israélienne.

A Hambourg, un demandeur d’asile palestinien a récemment poignardé à mort un homme et blessé 4 autres dans un supermarché. L’occupation israélienne, encore ? On n’en saura rien. Par un curieux effet de miroir, les terroristes agissant en Europe sont quasiment anonymisés. On ne sait presque rien d’eux. Ni leur âge, ni leur nom, ni leur nationalité. Le terrorisme comme abstraction. En Israël, en revanche, l’immuable rhétorique pro-palestinienne reprend l’avantage : d’obscurs colons israéliens sont tués en Cisjordanie mais le palestinien, dont on omet de préciser qu’il est un terroriste et dont on connaît l’état civil, les hobbies, la couleur des yeux et la famille, est, lui, abattu à l’arme de guerre par un soldat. Un M-16 contre un couteau. Le David palestinien contre le Goliath sioniste.

Le 23 juillet, c’est au tour d’un officier de sécurité de l’ambassade d’Israël en Jordanie d’être poignardé dans le dos chez lui par un jordanien. L’officier israélien se défend et abat son agresseur. Amman exige qu’une enquête soit menée et qu’un procès se tienne en Jordanie contre le garde de l’ambassade !

Le schéma est toujours le même et l’agresseur des israéliens sera toujours considéré comme la victime. Rien d’étonnant quand on subit à longueur d’années les communiqués pro-palestiniens du Quai d’Orsay. Suite aux récents évènements, le Quai d’Orsay souligne « La France déplore les violences récentes à Jérusalem et dans les Territoires palestiniens qui ont entraîné la mort de dix personnes dans des attentats et des affrontements ». Au lieu de déplorer les violences, la France aurait pu les condamner et s’épargner de mettre les victimes israéliennes sur le même plan que les terroristes palestiniens.

Mais pas plus ici qu’à l’Unesco la France n’a marqué son opposition au travestissement de la réalité. Car à l’Unesco aussi, les palestiniens tentent de se faire passer pour les éternelles victimes, celle du vol d’une terre sur laquelle l’islam est arrivé plus de 2.000 ans après le judaïsme. Ce négationnisme historique, la France l’entretient encore lors des derniers troubles sur le Mont du Temple en déclarant, par la voix du Ministère des affaires étrangères : « La France espère que les mesures prises ces derniers jours par les autorités israéliennes et les appels des autorités religieuses musulmanes à revenir prier sur l’Esplanade des Mosquées ouvrent la voie à un apaisement de la situation dans la partie occupée de Jérusalem ».

Le Quai d’Orsay a 50 ans de retard. Jérusalem-Est n’a pas été occupée par Israël en 1967 mais libérée de l’annexion jordanienne.

A quand les portiques détecteurs de mensonges aux portes de l’Unesco et du Ministère des affaires étrangères ?

Oudy Ch. BLOCH

 

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5 Comments

  1. La france n existe plus , les musulmans seront tres bientot majoritaires , sa politique , ses medias et ses elites precedent ce que sera ce pays dans 5 ans ou 10 ans , suivant les resultats des election .
    Le probleme est ,selon moi , les Juifs qui ne veulent pas quitter ce pays .Il en reste plus de 100000 a sauver , les autres malheureusement …..

  2. Je voulais parler de détecteurs de mensonges, il y a quelques jours, mais je n’ai pas osé, alors très heureux de cette idée exprimée.
    David a affronté Goliath de face, donc aucun rapport avec ce qui pourrait être une symétrie de propagande.
    Très bon article!

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