Un petit pays plein de grosses têtes fait toujours des jaloux.

Et là encore Israël va être obligé de montrer les dents pour se faire respecter.

Déjà, pour se faire accepter, il lui avait fallu prouver combien il méritait de l’être plutôt deux fois qu’une, mais à présent le voilà menacé d’exclusion pour de bien mauvaises raisons.
Rien de nouveau sous le soleil : « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » écrivait déjà Molière en d’autres temps.
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Et revoilà nos négociateurs, Marcel Szatan en tête, repartis au guerre ( !) pour empêcher le vote d’une directive européenne qui devrait prendre effet en janvier prochain « imposant à l’État d’Israël d’indiquer par écrit dans tout accord de coopération avec l’UE, qu’il n’est pas souverain dans les Territoires occupés de Cisjordanie, Jérusalem-Est et du Golan. Objectif déclaré: bloquer les transferts de fonds publics européens à des institutions israéliennes sises au-delà de la Ligne verte démarquant Israël des territoires conquis en 1967 ou entretenant des liens avec les colonies juives.

Le huitième « Horizon 2020 » c’est quasiment aujourd’hui…

Depuis sa création, négociateurs israéliens et européens se sont rencontrés plusieurs fois notamment à Tel Aviv. Les rendez-vous valaient la peine de s’y rendre : Faire partie des heureux bénéficiaires d’une enveloppe collective de 70 milliards d’€ allouée à la recherche et développement pour les sept ans à venir dans la perspective de son contrat programme- cadre « Horizon 2020 » !
Israël est le seul pays non européen admis à « Horizon 2020 » …
Sans avoir à en rougir. Et alors ?
Même si ce tout petit pays a apporté de nouvelles idées fondamentales dans des domaines aussi variés que l’agriculture (avec son goutte à goutte, la manière d’obtenir des tomates cerise et les cultiver sans terre), celui de la bureautique et tous les résultats sortis de ce pays de start-up dont dans le domaine de la santé l’excellence du Laboratoire Teva…  Sa participation est donc remise en cause !
Double autorisation nécessaire et indispensable pour toucher le « Bingo ». Etre accepté en tant qu’état et prouver la valeur de ses chercheurs.
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Et là encore la concurrence est féroce : Seulement 22 pays sélectionnés, 287 admis dossiers sur 3329,
Et les Israéliens de caracoler en tête compte tenu de la proportion de chercheurs face au nombre d’habitants. A peine 7 millions et demi.
 « La rupture avec l’UE aurait des conséquences dramatiques », prévient Galia Blum, l’une des grosses têtes qui font la richesse de l’état hébreu. « La quote-part au fonds commun du précédent programme-cadre a atteint 600 millions d’euros et les retombées, y compris les droits sur la propriété intellectuelle, ont dépassé 1,5 milliard d’euros. L’UE est ainsi devenue le second bailleur de fonds des chercheurs de l’État hébreu, derrière la Fondation pour la science en Israël.
« Se couper de l’UE reviendrait à se tirer une balle dans le pied, mais aussi dans la tête », plaide Ada Yonath, prix Nobel de chimie 2009. Selon elle, le soutien financier de Bruxelles est « crucial » pour les scientifiques et industriels israéliens et « la recherche en vase clos est impossible ».
La mort dans l’âme, Marcel Szatan souligne que « le boycottage évoque des souvenirs cruels chez les juifs ». Il espère que l’UE pourra résilier la « clause de territorialité » s’agissant d’Horizon 2020, voire l’édulcorer ou préciser son côté « approximatif ».
Coté approximatif qui a déjà couté très cher au pays.   Souvenez-vous ! En 1989, il avait suffi d’un coup de crayon un peu épais pour remettre en question le tracé exact de la frontière égypto-israélienne. Et faire alors que le magnifique hôtel Sonesta et son casino construits par Israël en Israël devienne par un tour de passe-passe imposé par des politiciens internationaux, possession égyptienne !
Par Bely.

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