Shlomit Kishik-Cohen, la Perle du Mossad, est décédée

Shlomit Kishik-Cohen, espionne israélienne surnommée «la perle du Mossad», est décédée ce lundi à l’âge de 97 ans.perle_du_mossad

Shlomit Kishik-Cohen avait rejoint le Mossad à la création de l’Etat d’Israël et a transmis des renseignements militaires venant de Syrie et du Liban de 1947 à 1961.

Cette femme avait longtemps travaillé au Liban voisin, aidant notamment au transfert de juifs libanais et d’autres pays arabes vers Israël.

Elle aurait ainsi fait venir un millier de juifs du Liban en Israël. Cette femme, également connue sous le nom de «Shoula», était née en 1920 en Argentine dans une famille juive qui a émigré à Jérusalem, selon le site officiel des services de renseignement israéliens.

Elle épouse un riche commerçant libanais juif, Joseph Cohen, 20 ans plus âgé qu’elle, et va vivre avec lui à Beyrouth où elle tisse des liens avec des hauts responsables du gouvernement et commence à travailler bénévolement pour le futur Etat israélien.

D’après le «Centre du patrimoine des renseignements», elle aurait ainsi obtenu, à la veille de la proclamation de création de l’Etat d’Israël en 1948, des informations sur des préparatifs militaires au Liban et dans des pays arabes pour la guerre contre Israël.

Jamais rien révélé

Il y a quelques années, elle affirmait avoir rencontré tous les chefs de la police et des services de renseignement libanais, ainsi que des présidents de ce pays: «J’ai rencontré à l’époque le président Camille Chamoun, (…) puis Bachir Gemayel», tué peu après sa prise de fonctions lors de l’invasion israélienne du Liban en 1982.

Elle disait n’avoir jamais rien révélé à son époux de ses activités et avoir réussi à faire venir deux de ses fils en Israël.

«Shoula» a été arrêtée en 1961 au Liban où elle a été condamnée à mort avant que sa peine soit commuée en appel. Elle a été libérée lors d’un échange de prisonniers après la guerre israélo-arabe de juin 1967 et vivait depuis à Jérusalem avec sa famille.

Elle faisait partie d’une «réseau d’espionnage très important» à l’époque, «sinon le plus important», expliquait dans un documentaire d’Al-Jazeera diffusé en 2016 Sami al-Khatib, un ex-responsable des services de renseignement libanais.

Source tdg

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