Primaire à droite : Claude Chirac pour Alain Juppé

Tel père, telle fille. A un an et demi de la présidentielle 2017, Claude Chirac réaffirme dans une tribune publiée dans L’Obs son soutien à Alain Juppé, qualifié de «produit du courage et des épreuves», comme elle l’avait déjà fait il y a un peu plus d’un an. La fille et ex-conseillère de Jacques Chirac s’inscrit ainsi dans la droite ligne de son père, qui avait décrit un jour le maire de Bordeaux comme «le meilleur d’entre nous».

Ex-conseillère de son père, Claude Chirac réaffirme son soutien à Alain Juppé en vue de la présidentielle de 2017. (LP/Matthieu de Martignac)
Ex-conseillère de son père, Claude Chirac réaffirme son soutien à Alain Juppé en vue de la présidentielle de 2017. (LP/Matthieu de Martignac)

«S’il y a un mot qui définit Alain Juppé, c’est la loyauté», estime la fille de l’ex-chef de l’Etat. Lors de la campagne présidentielle de 1995, «il a fait le choix de prendre le risque de tout perdre avec Jacques Chirac plutôt que d’abjurer, de trahir un attachement, des convictions fondamentales», ajoute-t-elle.
Quelques mois avant l’élection qui avait vu sa victoire, Jacques Chirac était largement distancé dans les sondages par Edouard Balladur, son «ami de trente ans» qui était alors Premier ministre. Alain Juppé était resté fidèle au maire de Paris, contrairement à de nombreux membres du RPR comme Nicolas Sarlozy qui avaient soutenu la candidature Balladur.
Selon Claude Chirac, Alain Juppé est même «le fils aîné de Jacques Chirac».

«Ce n’est pas pour lui-même qu’il se bat»

L’ancien Premier ministre est «aussi le produit du courage et des épreuves. Entre 1995 et 1997, il a tout sacrifié à l’idée qu’il se faisait de l’intérêt général et de l’exigence de réforme (…) Parce qu’il a été visionnaire, il a été confronté à l’incompréhension, à l’injustice et au rejet, autant de blessures fondamentales». «Même si la vie politique est souvent affaire d’ambition, ce n’est plus pour lui-même qu’il se bat, c’est simplement pour son pays», assure-t-elle.
Bernadette Chirac, en revanche, ne partage pas cette préférence. Soutien affirmé de Nicolas Sarkozy, l’épouse de l’ancien chef de l’Etat estimait l’an dernier qu’Alain Juppé «est très très froid, il n’attire pas les gens, les électeurs éventuels»
http://m.leparisien.fr/politique/primaires-a-droite-claude-chirac-prend-fait-et-cause-pour-alain-juppe-28-12-2015-5405941.php#xtor=EREC-1481423472—-‘@1

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