Ofer, la prison israélienne qui pourrait inspirer la France

Le député Georges Fenech a visité cette semaine la prison d’Ofer, qui accueille des individus placés en détention administrative. Un modèle pour la France ?article-prison-ofer

Il l’avait annoncé et il l’a fait. Georges Fenech a profité de ses 48 heures en Israël – il était l’invité de la conférence sur le contre-terrorisme organisée au centre universitaire d’Herzlia – pour se rendre à la prison israélienne d’Ofer. Son objectif : étudier la procédure de détention administrative dont Les Républicains prônent l’adoption par la France, malgré la controverse qu’elle suscite dans de nombreux pays et pas seulement en Europe. La visite a eu lieu jeudi dans la matinée. Selon le quotidien en langue anglaise The Jerusalem Post, le député LR a aussi assisté à une audience du tribunal militaire, situé dans l’enceinte de la prison, et rencontré son président, le colonel Netanel Benishou. On n’en sait pas plus. Le porte-parole de l’armée s’est refusé à tout commentaire. Quant à l’ambassade de France à Tel-Aviv, elle a tenu à souligner qu’elle n’était en rien impliquée dans l’organisation de cette visite effectuée par Georges Fenech en sa qualité de parlementaire français.

Héritée des lois d’exception promulguées par l’occupant britannique avant la création d’Israël, la détention administrative permet de maintenir un individu derrière les barreaux sans mise en accusation et sans procès.

Une détention néanmoins contrôlée par le juge

En Cisjordanie, les choses se passent de la façon suivante : sur la base du décret militaire 1651, le général commandant le secteur a le pouvoir d’ordonner l’arrestation d’une personne et sa mise en détention pour six mois, s’il y a des raisons de croire qu’elle peut mettre en danger la sécurité régionale ou celle du public. Le suspect doit être présenté à un juge militaire ayant au moins le grade de commandant et cela dans les huit jours suivant son arrestation. L’audience a lieu à huis clos, donc sans présence du public ou de la famille. Seuls sont présents le procureur militaire, le suspect, son avocat et souvent le représentant du service de sécurité ad hoc, en l’occurrence le Shin Beth.

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Source lepoint

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