Ne plus jeter de l’huile sur le feu. Charles Rojzman

Je crois qu’il est clair que nous avons à faire aujourd’hui avec cet islam politique envahissant à un mouvement totalitaire, héritier à la fois d’une tradition religieuse née au 7ème siècle et des totalitarismes du XXème siècle (voir mon texte Islam obsession). Je ne souhaite plus y revenir.

Il est temps, désormais, de proposer des actions, des remèdes. Il est temps d’empêcher et de guérir la haine. Nombreux sont les musulmans qui auraient besoin de sortir de la prison où les enferme ce totalitarisme. Sortir des mensonges sur le monde dans lequel ils vivent, sortir de leur haine pour les juifs et pour Israël, de la jalousie envers ce monde qui vit, qui danse, qui sourit, qui jouit. Ils sont vivants, humains, ils pourraient bien., ils voudraient bien peut-être

Mais ils ne le feront pas seuls. Nous devons guérir ensemble. Notre société, elle aussi, est malade. Depuis tant d’années, je m’emploie à trouver les remèdes de cette violence qui, chez nous, abime les relations dans les couples, les familles, les organisations. Il est temps d’adopter une nouvelle éducation à la vie d’aujourd’hui, pour recréer une démocratie forte, capable de résister à toutes les tentations totalitaires.

D’autres font déjà très bien et suffisamment ce travail ingrat mais indispensable: décortiquer le mal, le signaler, le dénoncer. Ils sont de partout, de tous les pays, d’Europe mais aussi du Maghreb, d’Iran, d’Afrique, ces éveilleurs de liberté, ces guerriers de la plume…

Moi je veux proposer autre chose : réunir, faire se rencontrer ceux qui désormais ne se connaissent plus, ne se fréquentent plus, ceux qui haïssent ou les arabes, les juifs, l’Occident, l’Amérique. Est-ce encore possible ? Cela vaut la peine de le tenter, à une grande échelle. Je l’ai fait et je l’ai réussi souvent. Depuis des années, j’ai essayé de comprendre les raisons de la violence, de la haine, des massacres, des génocides et j’ai compris un peu comment et pourquoi cela survient.

La planète est peut-être en danger mais c’est surtout l’humanité qui risque de perdre sa diversité et son hospitalité. L’enfer n’est pas ailleurs, il est dans l’humanité. Il nous appartient de faire de cet endroit un purgatoire, en acceptant nos limitations. Et si certains veulent le feu, arrêtons-les. Si certains veulent nous mettre en esclavage, arrêtons-les. Arrêtons le feu.

Je continuerai à m’insurger contre le mensonge, la lâcheté, la propagande qui justement voudraient faire qu’il n’y ait plus tout ce que nous avons réussi à créer au cours des siècles : ces sagesses, ces spiritualités, ces civilités…L’Europe, l’Amérique, Israël ne sont pas des terres de justice parfaite, de liberté absolue, de pureté sans taches, oh non mais nous avons su depuis des siècles préserver quelques lumières… un vernis de civilisation qui protège de la barbarie.

Quoi qu’en disent certains, ces valeurs ne sont pas relatives. Elles sont universelles. Mais il reste à les faire vivre réellement. Combattre le mal qui nous agresse, certainement, mais aussi combattre nos lâchetés, nos désespoirs, nos injustices afin de ne pas donner l’avantage de la vérité et de la justice aux ennemis de notre civilisation.

www.institut-charlesrojzman.com


Charles Rojzman

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1 Comment

  1. Vous dites : «Depuis des années, j’ai essayé de comprendre les raisons de la violence, de la haine, des massacres, des génocides et j’ai compris un peu comment et pourquoi cela survient. »
    En fait, pour mettre en évidence la racine profonde de ce mal qu’est la violence, dans la Bible, il faut remonter aux origines de la création où, en Genèse, au sein d’une famille une première forme de violence physique est manifestée : le fratricide d’Abel par Caïn. Or pour expliquer cette violence, il faut remonter encore plus loin dans les origines, précisément dans le jardin d’Eden où la violence sévit au moment même où Adam et Eve désobéissent à Dieu en mangeant du fruit de l’arbre défendu. En effet leur désobéissance, et plus généralement la désobéissance (ou le rejet), est aussi une forme de violence car elle est réellement une atteinte ou ATTAQUE à la loi divine, ce qui s’appelle une transgression ou péché. Or même si on ne réalise pas toutes les conséquences de ce péché originel, celles-ci sont cependant terribles : Adam et Eve sont chassés du paradis, donc séparés de Dieu, et sont devenus mortels. Depuis lors, la violence, principe de la désobéissance, est dans l’ADN humain ainsi que la mort, la preuve étant ce qui s’est passé ensuite entre Caïn et Abel. C’est d’ailleurs à cause de la violence que Dieu a envoyé par la suite le déluge pour punir l’humanité. Il dit à Noé : “J’ai décidé de mettre fin à tous les êtres vivants car la terre est pleine de VIOLENCE…” (Genèse 6, 13)
    Cependant, également depuis cet événement catastrophique, Dieu s’est attelé à remédier à cette situation, d’où le fil conducteur, de la Genèse à l’Apocalypse, de la construction des étapes de la rédemption humaine au moyen du Messie, Jésus : par la foi en son sacrifice expiatoire à Golgotha, on est purifié de tout péché, et coupé instantanément de ce que la Bible appelle « la loi intérieure du péché », intrinsèque à notre ADN et qui porte en elle le « gène » de la violence. En Jésus, on retrouve la communion avec Dieu, et on possède la vie éternelle contenue en substance dans la foi messianique. Voilà, dans les grandes lignes, non seulement les origines de la violence humaine mais encore, par la pratique de l’enseignement messianique, son remède divin…

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