Les drones sans pilote de l’israélien Airobotics prêts à conquérir les villes

A Petah Tikva, une zone industrielle aux allures chaotiques de la banlieue de Tel Aviv, se prépare une partie de la révolution de la ville intelligente.Airobotics-drone (1)

Parmi ses acteurs, Airobotics, un fabricant de drones autonomes, capables, à terme, de se déplacer seul dans une ville quadrillée par l’intelligence artificielle pour transporter des organes dans l’e-santé, des produits dans l’e-commerce, du BTP, intervenir sur des accidents ou incendies, faire du routing d’informations… «Cela va prendre au moins 10 ans», affirme, sûre d’elle, Efrat Fenigson, la VP marketing de cette start-up israélienne créée en 2013 et qui a déjà levé plus de 27 millions de dollars.

Parmi ses produits phares dans la catégorie des «Beyond Visual Line of Sight (BVLOS)», le drone Opitmus, décollant depuis une station d’envol et d’atterissage, sorte de cube orange d’un volume équivalent à deux cabines téléphoniques, relié à un logiciel d’analyse des données. Autonome pendant 30 minutes et disposant de son propre parachute, il peut aussi emporter un objet d’un kilogramme. Pour l’instant, les premiers clients d’Airobotics se trouve dans les zones minières en Australie, mais l’ambition est bien d’envahir les centres urbains densément peuplés.

D’autant que les autorités israéliennes viennent de donner un sérieux coup de pouce à son projet; ses drones sans pilote ont reçu l’autorisation de la Civil Aviation Authority of Israel de faire voler ses objets volants à usage commercial. Un feu vert, après un processus de vérification de 24 mois, à l’image du soutien du gouvernement israélien pour ses jeunes pousses pour accélérer leur développement à l’international.

Côté business model, Airobotics, qui est soutenu notamment par Noam Bardin (Waze), Blue Run Ventures, a choisi le principe du leasing pour son logiciel et son hardware, «plus adapté pour les questions de certifications et de license», explique Efrat Fenigson.

Face à elle, Airobotics guette les avancées de ParaZero, un autre Israélien, du Chinois DJI et du Français Parrot. Mais également des start-up qui proposent de louer un opérateur de drones telle Hireuavpro.com. Mais sur l’association software et hardware, Airobotics s’estime en position de «leader».

Ici c’est un peu comme la Silicon Valley au début des années 70, quand tout était encore délabré ou en construction, avant de devenir un hub ultra moderne», décrit volontiers l’un des salariés de cette entreprise qui en compte déjà près de 125, avec un bureau en Australie.

Dans cette banlieue qui ne paye pas de mine, à l’image de tout un pays, on mise d’abord sur la «brain economy» et la data. «Les Israéliens trouvent toujours des solutions, nous sommes créatifs», explique la directrice marketing, qui, comme la quasi totalité de ses collègues, est un ancien soldat de l’armée. «Cela nous apporte une grande discipline dans l’entreprise».

Source frenchweb

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

  1. Il y a 60 ans on nous prédisait des voitures volantes pour l’an 2000. Aujourd’hui j’ai un peu de mal à imaginer dans 10 ans un ciel urbain encombré de ces magnifiques cabines téléphoniques volantes …

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*