Je crois au Dieu de Spinoza. Robert Feldmann

Albert Einstein

Monsieur Einstein…
Croyez-vous en Dieu ?

Ce à quoi il répondait toujours :

Je crois au Dieu de Spinoza.


Seuls ceux qui avait lu Spinoza comprenaient …
Spinoza avait passé sa vie à étudier les livres saints et la philosophie, un jour il écrivit :

Baruch Spinoza


Je ne sais pas si Dieu a réellement parlé mais s’il le faisait, voici ce que je crois qu’il dirait au croyant :
Arrête de prier et de te frapper à la poitrine !
Ce que je veux que tu fasses, c’est que tu sortes dans le monde pour profiter de ta vie.
Je veux que tu t’amuses, que tu chantes, que tu t’instruises… que tu profites de tout ce que j’ai fait pour toi.
Arrête d’aller dans ces temples sombres et froids que tu as construit toi-même et dont tu dis que c’est ma maison !
Ma maison est dans les montagnes, dans les bois, les rivières, les lacs.
C’est là où je vis avec toi et que j’exprime mon amour pour toi.
Arrête de m’accuser de ta vie misérable,
Je ne t’ai jamais dit qu’il y avait quelque chose de mal en toi, que tu étais un pécheur, que ta sexualité ou ta joie étaient une mauvaise chose !
Alors ne me blâme pas pour tout ce qu’ils t’ont dit de croire.
Arrête de ressasser des lectures sacrées qui n’ont rien à voir avec moi.
Si tu ne peux pas me lire à l’aube, dans un paysage, dans le regard de ton ami, de ta femme, de ton homme, dans les yeux de ton fils…Tu ne me trouveras pas dans un livre !
Arrête de te faire peur.
Je ne te juge pas, je ne te critique pas, je ne rentre pas en colère et je ne punis pas.
Je suis pur amour… je t’ai rempli de passions, de limitations, de plaisirs, de sentiments, de besoins, d’incohérences…et je t’ai donné le libre arbitre…
Comment puis-je te blâmer si tu réponds à quelque chose que j’ai mis en toi ?
Comment puis-je te punir d’être ce que tu es, si je suis celui qui t’ai fait ?
Tu penses réellement que je pourrais créer un endroit pour brûler tous mes enfants qui se comportent mal, pour le reste de l’éternité ?
Quel genre de Dieu peut faire ça ?
Si j’étais ainsi, je ne mériterais pas d’être respecté.
Si je voulais juste être vénéré, je n’aurais peuplé la terre que de chiens. ..
Respecte tes semblables et ne fais pas ce que tu ne veux pas pour toi.
Tout ce que je te demande, c’est que tu fasses attention à ta vie, que ton libre arbitre soit ton guide.
Toi et la nature vous constituez une seule entité ….alors ne crois pas que tu as un pouvoir sur elle.
Tu fais partie d’elle.
Prends-soin d’elle et elle prendra soin de toi. J’y ai mis et rendu accessible tout ce qu’il y a de bien pour toi et j’ai rendu difficile d’accès ce qui ne l’est pas.
Ne mets pas ton génie à y chercher ce qui est mauvais pour cet équilibre.
A toi de garder intact cet équilibre.
La nature elle, sait très bien le garder, juste ne la trouble pas !
Je t’ai rendu absolument libre.
Tu es absolument libre de créer dans ta vie un paradis ou un enfer.
Je ne peux pas te dire s’il y a quelque chose après cette vie, mais je peux te donner un conseil,
Arrête de croire en moi de cette façon,
Croire, c’est supposer, deviner, imaginer.
Je ne veux pas que tu crois en moi, je veux que tu me sentes en toi.
Que tu me sentes en toi quand tu t’occupes de tes moutons, quand tu abordes ta petite fille, quand tu caresses ton chien, quand tu te baignes dans la rivière….
Exprime ta joie et habitue-toi à prendre juste ce dont tu as besoin !
La seule chose sûre, c’est que tu es là, que tu es vivant, que ce monde est plein de merveilles…et que dans toutes ces merveilles tu es capable de savoir exactement ce dont tu as vraiment besoin.
Ne me cherche pas en dehors,
Tu ne me trouveras pas….
Je suis là …
La nature,
Le cosmos… C’est moi.

Robert Feldmann ajoute:

Ceux qui s’intéressent à la pensée de Spinoza qu’Einstein a rappelé lorsqu’on lui demandait s’il croyait en Dieu, peuvent lire :
Spinoza et autres Hérétiques de Yermiyahu Yovel . Ils comprendront comment l’influence maranne a gagné les esprits et notamment celui de Spinoza .

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5 Comments

  1. Bien curieuse, cette représentation.
    Voilà un article signé « Robert Feldmann » et qui contient la phrase « Robert Feldmann ajoute : ».
    Bizarre, comme formulation.

    D’autant plus qu’elle suit une longue tirade en italiques prétendument de la plume de Spinoza : mais qui n’a JAMAIS été écrite, telle quelle, par lui.
    Même si elle tente de vulgariser (de manière un peu simpliste et enfantine : « un jour il écrivit »…) certaines de ses idées sur la question.

    Comment oublier, parlant de Spinoza, que cet homme qui passe pour « LE philosophe des philosophes » fut, en 1656, banni et excommunié par les rabbins de sa communauté (juive portugaise d’Amsterdam) pour athéisme, synonyme d’hérésie, équivalent à l’époque à une peine de mort, au moins sociale.

    Non sans avoir vu son mentor et prédécesseur, Uriel da Costa, fouetté, humilié et acculé au suicide pour les mêmes raisons.

    Le nom Spinoza résonne toujours dans la pensée occidentale et au-delà. Mais excommunié, pas en tant que Juif.
    Mais qui se rappelle des noms des rabbins qui l’avaient banni ? Personne ; et ce n’est que justice.

  2. Le vrai problème ici n’est pas de savoir ce que le dieu de Spinoza dirait s’il parlait mais est que le Dieu de la Bible, Dieu d’Israël, a parlé, et parle encore mais… QUI VEUT L’ENTENDRE, ET LUI OBEIR ?

  3. Ce texte un peu niais, jamais référencé, ne peut en aucun cas être de Spinoza. Ni le style ni le fond ne ressemblent à rien de ce qu’il a écrit. Ce qui est dit du “libre arbitre”, ce “je t’ai rendu absolument libre”, sont même aux antipodes de sa pensée. D’où cela sort-il ?

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