Ils se sont ridiculisés

Et en plus, les affaires reprennent!!!

domefer
Beaucoup de Télaviviens sont morts de rire HIER soir sur le coup des 21 heures.
Le Hamas était intervenu en hébreu sur sa chaîne de télévision, oralement et par écrit, afin d’avertir les habitants de la plus grande ville d’Israël qu’il allait défier le Dôme de Fer et les bombarder.
L’annonce initiale, diffusée à 20 heures, a été suivie d’un compte à rebours très théâtral, genre Cap Canaveral.
21 heures, rire .
21h06, trois fusées de type J-80 se présentent au sud de Tel-Aviv. L’une se trompe de chemin, et se dirige vers une zone inhabitée, le Dôme décide alors de l’ignorer. Les deux autres sont abattues dans ce qui ressemble à un festival pyrotechnique d’été devant les citadins qui pleurent de rire et qui applaudissent en direction du ciel.
J-80 – avec un J pour Jaabari Ahmed, le chef sanguinaire du Hamas, abattu le premier jour de Colonnes de Nuage en 2012 -, est un nom alternatif des roquettes M-75 de fabrication locale.
Il se pourrait que certaines modifications techniques aient été apportées à la M-75 mais c’est douteux. Et surtout, ces projectiles ne posent aucun défi technique aux missiles Tamir du Dôme de Fer.
Depuis cinq jours et cinq nuits, les islamistes de Gaza ont tiré 700 fusées et dépensé toutes leurs économies (beaucoup d’argent envoyé par l’Union Européenne pour soutenir leur agriculture, leur industrie et leur système de santé) dans le seul but de tuer un Israélien ; mais ils n’y parviennent toujours pas.
Tout ce qu’ils ont réussi à faire c’est un grand coup de pub pour la technologie israélienne et l’on attend à Tel-Aviv les acheteurs d’une cinquantaine de pays les trois prochaines semaines.
Au sein de Tsahal, on a moins le sens de l’humour, et on a décidé de passer au stade d’intervention supérieur.
Les terroristes du Hamas et du Djihad islamique – des individus armés s’attaquant systématiquement à des civils – ont délibérément caché des roquettes, et, particulièrement, celles de longues portées, sous des immeubles d’habitation.
Impossible de les faire exploser sans risquer d’attenter à la vie des résidents. Impossible non plus de faire comme si ces fusées n’existaient pas, en laissant les miliciens les lancer impunément sur les villes israéliennes. On ne parle plus de frappes chirurgicales pour ce job.
La décision a été prise, et elle est légale aux termes de la législation internationale, de s’attaquer à ces stocks d’armes. Mais Tsahal ne perd pas son humanité, ne prenant aucun plaisir à blesser des civils ; c’est pour cela que l’Armée a commencé, il y a une demi-heure, à demander aux habitants de certains quartiers du nord de Gaza de quitter leurs demeures et de se mettre à l’abri en les informant d’une attaque imminente.
On n’est pas à la télévision du Hamas : l’attaque va réellement avoir lieu. Alors on envoie des SMS aux habitants, on les appelle sur leurs portables, on leur demande d’informer leurs voisins, on s’invite de force sur les ondes des radios et des TV islamistes pour demander aux gens de s’en aller et pour leur expliquer pourquoi on va faire ce qu’on doit faire. Leur vie est importante, mais elle peut être sauvée, et elle n’est pas plus importante que celle des civils israéliens.
On ignore quand la nouvelle série d’attaques va commencer, mais c’est probablement pour cette nuit. De plus, Tsahal conseille aux civils de ne pas stationner à proximité des installations ou des miliciens du Hamas.
Le Hamas, presque à genoux, s’est ridiculisé en tentant son coup de poker médiatique qui a lamentablement échoué.
Le Mouvement de la Résistance Islamique explique maintenant à ses téléspectateurs qu’il a généré la panique chez les sionistes, que ceux-ci se piétinaient en courant se cacher dans les espaces protégés. En fait, ils faisaient la queue en maillots de bain en face des baraques des vendeurs de crèmes glacées.
A l’heure de diffuser cette breaking, on observe Gaza-city sur nos écrans et on comptabilise les roquettes ; toutes quasiment interceptées par le Dôme de Fer, qui a changé les données de cette guerre en particulier, et de la Guerre, en général.
JU
 

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