Humour israélien : C’est quoi Israël ?

Juste pour le plaisir et parce qu’il est parfois nécessaire de se détendre aussi, je vous offre ce texte à la mémoire d’Ephraim Kishon, le plus grand humoriste israélien.

Israël :

C’est le seul pays où les chômeurs font la grève.

C’est le seul pays qui a deux ministres du Trésor et pas un rond.

C’est le seul pays où chaque mère a le numéro de portable du sergent de son fils à l’armée.

C’est le seul pays où on a importé de l’eau par bateaux citernes au moment où le pays était  inondé par les pluies.

C’est le seul pays qui a envoyé un satellite de communications dans l’espace, où on ne vous laisse jamais terminer une phrase.

C’est le seul pays où sont déjà tombées des fusées de l’Irak, des katyouchas du Liban, des Qassam de Gaza et où un appartement trois pièces coûte plus cher qu’à Paris.

C’est le seul pays où un repas Israélien est composé d’une salade arabe, d’une pita irakienne, d’un kebab roumain et d’une crème bavaroise.

C’est le seul pays où le gars avec la chemise pleine de taches est le ministre et le gars au complet gris, son chauffeur.

C’est le seul pays où des musulmans vendent des articles religieux aux chrétiens en échange de billets portant l’effigie du Rambam (Maïmonide).

C’est le seul pays où les jeunes quittent la maison à l’âge de 18 ans pour revenir y habiter à l’âge de 24.

C’est le seul pays où aucune femme n’est en bons termes avec sa mère mais où elles se parlent néanmoins trois fois par jour – généralement pour parler – de vous.

C’est le seul pays où on vous montre des photos des enfants alors qu’ils sont présents.

C’est le seul pays où on peut connaître la situation sécuritaire selon les chansons à la radio.

C’est le seul pays où les riches sont à gauche, les pauvres sont à droite et la classe moyenne paie tout.

C’est le seul pays où on peut obtenir en dix minutes un logiciel pour diriger des véhicules spatiaux, où il faut attendre un mois pour réparer la machine à laver.

C’est le seul pays où si l’on demande à une fille dans quelle unité elle a servi à l’armée, on découvre qu’elle était officier parachutiste alors que vous n’aviez été que caporal à la cantine militaire.

C’est le seul pays où le décalage entre le jour le plus heureux et le jour le plus triste n’est souvent que soixante secondes.

C’est le seul pays où lorsque vous détestez les hommes politiques, les fonctionnaires, les taxes, la qualité du service et la situation en général, vous prouvez que vous aimez le pays et qu’en fin de compte c’est le seul pays dans lequel vous pouvez vivre.

Traduction française de Hesi Carmel, journaliste à l’Express et écrivain.
Présenté par Alain Chouffan

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