Fermer les portes de Jérusalem à la provocation religieuse et à la récupération politique

La Porte dorée, Shaar Harahamim, celle de la Miséricorde, a été fermée par les Ottomans depuis plusieurs siècles pour interdire aux Juifs l’accès direct au Mont du Temple. Les Musulmans voulurent gommer toute trace de la tradition juive en établissant devant cette porte biblique, un cimetière. Le lieu deviendra impur pour que le Messie ne puisse jamais pénétrer par cette grande porte.

Hier les Ottomans, aujourd’hui les Palestiniens, souhaitent transformer et rénover tout site hébreu, juif ou chrétien, en mosquée et lieu d’étude coranique.

Le Waqf, chargé de l’administration des lieux musulmans, bafoue non seulement le Traité de paix avec la Jordanie mais aussi les Accords d’Oslo, dont la cosignataire est également l’Union européenne.

Le but est clair, le Culte musulman viole, en plein jour, le statu quo sur le Mont du Temple et manigance avec les Jordaniens, pour rejeter le plan de paix américain, le fameux « deal du siècle ».

Des musulmans en prière devant la Porte dorée (photo Arab press)

Cette situation est grave et inadmissible. Comment permettre à des extrémistes islamiques de dicter l’ordre du jour à Jérusalem, dans notre propre capitale ? Chaque matin, et particulièrement le jour de vendredi, nous entendons des paroles incendiaires de la part de muezzins et de prêtres musulmans. Ces déclarations haineuses et provocantes dûment amplifiées par d’énormes haut-parleurs persistent en prônant le culte de la mort et la haine du Juif.

Rappelons qu’avant juin 1967, la Ville sainte était divisée par une décision arbitraire et clôturée par un fil de fer barbelé. Des tireurs d’élite jordaniens installés dans des postes avancés, sur les toits des maisons et des murailles, tiraient sur toute personne qui tentait de s’infiltrer. Aucun Juif n’avait le droit de pénétrer dans la Vieille ville, de visiter le quartier trimillénaire ou de prier devant le Kotel. Le Mont du Temple n’était accessible qu’aux Musulmans. Les synagogues furent pillées et incendiées, les tombes de nos ancêtres saccagées. Aucune présence juive n’était admise dans ce quartier qui fut, depuis la nuit des temps, riche de spiritualité, et l’un des plus dynamique et mouvementé de l’Humanité.

Hélas, cette belle et noble espérance fut rejetée, sabotée et bafouée par des négationnistes de l’Histoire. Depuis 1948, depuis notre guerre d’Indépendance, aucun pays occidental, dont la France, n’a voulu reconnaître Jérusalem comme notre capitale. Aujourd’hui avec le transfert de l’ambassade américaine, justice est enfin faite. La France de Macron qui souhaite confisquer un site juif tel que le Tombeau des Rois devrait prendre exemple sur les Américains et cesser de jouer un double jeu. La nouvelle ambassade américaine à Jérusalem regroupe également les affaires consulaires Désormais, un seul ambassadeur en Israël, plus de camouflage, pas de Consulat général transformé en « ambassade en terre de Palestine… »

Soulignons une fois encore, Jérusalem n’a jamais été une capitale arabo-musulmane ! Elle n’a jamais été non plus jumelée avec une autre capitale. Jérusalem est unique et nous refusons qu’elle devienne également la capitale des Palestiniens.

Le ministre jordanien des Affaires islamiques et des Lieux saints, al-Basal, viole le statu quo à Jérusalem (photo gouv. jordanien)

Le gouvernement israélien ne souhaite pas l’escalade et évite à tout prix toute guerre de religion. Pour se faire, il prend des mesures de sécurité nécessaires et interdit même aux fidèles juifs de visiter le Mont du Temple. Il suit à cet égard, l’application du statu quo avec une tolérance exemplaire et unique dans un environnement hostile.

Ce statu quo est valable pour tous, y compris pour les provocatrices Femmes du Kotel, cette association féministe dont le but est de garantir le droit des femmes à porter un Sefer Torah, à lire dans la Torah et à se vêtir de vêtements religieux devant le Kotel. Pourquoi provoquer des tensions inutiles entre Juifs au moment où la police a du mal à garantir la sécurité devant la haine des islamistes ? Elles ont le droit comme tous de prier ailleurs, mais discrètement, dans leur propre lieu de prière.

L’avenir de la capitale légitime de l’État d’Israël et du peuple juif demeure l’enjeu même du conflit et la pierre d’achoppement décisive des négociations de paix. Cependant, ce n’est pas par la provocation, la récupération et la démagogie politique, ni par la force, que l’avenir de Jérusalem sera réglé surtout à la veille d’élections législatives.

Freddy Eytan, Le CAPE de Jérusalem,jcpa-lecape.org

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