Plan de paix américain : un Etat palestinien démilitarisé

Le plan de paix américain : un Etat Palestinien avec l’Est de Jérusalem pour capitale et une souveraineté limitée 
Le journal saoudien Asharq Al-Awsat a communiqué sur le plan de paix américain encore à l’étude, pour le Moyen-Orient, qui reconnaît l’Est de Jérusalem comme capitale palestinienne, aucun droit au retour, une souveraineté démilitarisée et limitée, des milliards de $ d’aide, la Vallée du Jourdain demeurant entre les mains d’Israël ; les Européens offrent une assistance arbitrale, mais ne souhaitent pas remplacer les Etats-Unis d’Amérique comme médiateur.

Le plan de paix américain visant à résoudre le conflit palestino-israélien inclut la reconnaissance de l’Est de Jérusalem comme capitale palestinienne, sans droit au retour et une souveraineté limitée, selon le journal saoudien et pan-arabe Asharq Al-Awsat, basé à Londres, qui publiait ce mercredi un article s’appuyant sur des sources diplomatiques en France.

Selon les diplomates cités, les Etats-Unis n’écartent pas la possibilité que l’Est de Jérusalem puisse être la capitale du futur Etat palestinien, à condition que la Vieille Ville passe sous l’égide d’un règlement international (donc plus souveraineté israélienne exclusive ; avec un exercice limité de prérogatives palestiniennes).

Ces diplomates ont aussi révlé au journal saoudien que le plan américain envisage que cet Etat Palestinien aura une souveraineté limitée, qu’il sera démilitarisé, mais que ses frontières ne seraient pas fondées sur la Ligne Verte (les “frontières” existant au soir de la fin des hostilités, après la guerre des Six-Jours).

De plus, la Vallée du Jourdain demeurera sous souveraineté israélienne et de vastes blocs d’implantations demeureront en place, alors que “de petites” implantations seront transférées, bien qu’il ne soit pas encore évident que des endroits précis leur aient déjà été affectés.

A un stade ultérieur, l’Autorité Palestinienne se verra attribuer des prérogatives sécuritaires et administratives supplémentaires dans les Zones A et B de la Rive Ouest du Jourdain (ou Juée-Samarie), selon ce plan.

Ce plan comprendra une aide américaine de 40 milliards de $ pour l’instauration de cet Etat Palestinien et de ses institutions.

Israël conservera sa responsabilité entière sur la sécurité des frontières, alors qu’à Gaza, l’Egypte sera impliquée. Concernant les réfugiés palestiniens, le plan les appelle à demeurer où ils se trouvent et à toucher des compensations au renoncement au “droit au retour”.

Un certain nombre de ministres arabes des affaires étrangères, dont le Secrétaire Général de la Ligue Arabe, Ahmed Abu Al- Gheit, ont rencontré mardi dernier la Ministre européenne des affaires étrangères, Federica Mogherini et d’autres responsables de premier plan, afin de discuter du processus de paix.

Asharq Al Awsat a révélé mercredi matin, que les ministres arabes ont demandé à leurs homologues européens de participer à l’arbitrage entre les deux parties, à la lumière de la déclaration du Président Mahmoud Abbas, disant que les Etats-Unis ne peuvent demeurer en position d’arbitre, car trop favorables à Israël.

Cependant, les responsables arabes ont réitéré que Washington dispose toujours d’un rôle central dans ce processus de paix, en particulier si on considère le fait qu’on s’attend à ce qu’ils annoncent très bientôt leur nouveau plan de paix.

Un diplomate européen a déclaré au journal en Arabe que l’Europe ne croit pas devoir tenté de dérober leur place de médiateur principal aux Etats-Unis, mais que néanmoins, ils peuvent aider. Du fait de l’étroite relation entre Israël et les Etats-Unis, les dirigeants européens pensent que seuls les Etats-Unis sont en mesure de faire pression sur Israël dans le cadre d’un accord de paix.

Liad Osmo|Publié le :  03.01.18 , 00:59

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

Il y a là quelques éléments déjà préventivement annoncés par Nikki Haley, suggérant que certains points risquaient de ne pas plaire, ni à l’un ni à l’autre camp : par exemple, toute éventualité de capitale palestinienne à Abu Dis ou Ramallah a disparu au profit de la force symbolique de l’Est de Jérusalem, même avec des prérogatives restreintes. En l’échange de ce poids, lourd de conséquences, tout le reste est confié à Israël, dont la Vallée du Jourdain, qui est une exigence sécuritaire jordanienne, pour éviter d’être leurrés par les Palestiniens. Pour les “petites” implantations, des tests grandeur nature ont été effectués, notamment à Amona.

Sachant qu’aucun plan de paix n’a été accepté par la partie palestinienne depuis 1947, quelles sont les chances de Donald Trump, parfois atteint par des fièvres d’impopularité  à l’interne comme à l’extérieur, de réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué? Ce sera la question à un million de dollars.

Source jforum

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1 Comment

  1. pour commencer , cet ETAT ne devra jamais se nommer “palestinien” !! Les arabes ne s’en contenteront jamais, ils diront qu’ils n’ont qu’une infime partie de la PALESTINE Antique ( qui est ISRAEL en réalité ) Ce que propose TRUMP c’est un Etat binational en réalité !!!
    L’ONU ne peut pas virer ISRAEL de sa TERRE car c’est illégal de créer un Etat dans l’Etat d’ISRAEL ( charte de l’ONU chap. 12 article 80 ) alors ISRAEL se suiciderait ???
    A voir si DIEU laissera faire , qu’un Anti-Dieu s’accapare de SA DEMEURE car l’Eternel a dit : ” JERUSALEM est ma Demeure au centre de la TERRE PROMISE et donnée à mon Peuple ” Et si les juifs renient leur DIEU , on verra la suite !!

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